CGG, le spécialiste français des services et équipements géophysiques pour l'industrie pétrolière, est présent sur le marché obligataire via un emprunt à échéance 15 mai 2020.
Négociable par coupure de 100.000 euros, l’obligation en question offre un coupon de 5,875%, payable en rythme semestriel. Elle se négocie ce mercredi légèrement sous le pair.
L’ancienne Compagnie générale de géophysique, rebaptisée CGG en 2013, a collecté via cet emprunt 400 millions d’euros. L'émission est notée « B+ » chez Standard & Poor's et « B1 » chez Moody’s, à chaque fois dans la catégorie « High Yield » (spéculative).
A propos de CGG :
CGG (PARIS:GEPH) se présente comme un leader mondial de Géosciences entièrement intégré qui offre des compétences en géologie, géophysique, caractérisation et développement de réservoirs à une base élargie de clients, principalement dans le secteur de l’exploration et de la production des hydrocarbures.
Ses trois divisions, Equipement, Acquisition et Géologie, Géophysique & Réservoir (GGR) interviennent sur l’ensemble de la chaine de valeur de l’exploration à la production des ressources naturelles. CGG, dont l'action est côtée à la bourse de Paris et de New York, emploie plus de 9.500 personnes à travers le monde.
Perte sèche au deuxième trimestre et accélération de la restructuration
Pénalisé par la réduction des budgets d'exploration des compagnies pétrolières, mais également par des charges non récurrentes liées à sa restructuration, CGG a clôturé le deuxième trimestre dans le rouge, accusant une perte nette de 325 millions de dollars (contre un bénéfice de 36 millions un an plus tôt). Le chiffre d’affaires accuse pour sa part un recul de 33% à 689 millions de dollars.
Dans le cadre de sa restructuration, CGG prévoit de réduire ses effectifs de plus de 10% et de diminuer d'ici la fin de l'année, sa flotte de 18 à 13 navires. La compagnie entend également céder ses activités contractuelles terrestres en Amérique du Nord.
Dans un communiqué, Jean-Georges Malcor, PDG du groupe, a souligné " qu'au vu de la faiblesse des conditions de marchés, caractérisées notamment par des incertitudes sur les investissements de nos clients, un allongement des délais dans l’attribution des projets et une pression sur les prix, l’ensemble de l’année restera difficile. Dans ce contexte de marché, le groupe CGG a décidé d’accélérer et d’intensifier ses mesures de restructuration sur l’exercice 2014.
Nous anticipons une amélioration de nos résultats au second semestre grâce à un quatrième trimestre traditionnellement fort ", a-t-il précisé.