Outre Atlantique, la bourse de New York a clôturé en baisse, nerveuse dans l'attente des conclusions de réunions de la FED et de la BCE.
- A la clôture, le Dow Jones Industrial a cédé 0,49% à 13.008,68 points, et le Nasdaq, 0,21% à 2939,52 points. L'indice S&P 500 a abandonné 0,43% à 1379,32 points.
Le marché est en mode attentiste. La place new-yorkaise se positionnant avant l'annonce très attendue de politique monétaire de l'institution américaine. Les opérateurs disent ne pas s'attendre à ce que la Fed déclenche une nouvelle action de relance, sous la forme de nouvelles mesures d'assouplissement monétaire, mais les banquiers centraux laisseront certainement entrevoir la possibilité d'une intervention d'ici peu de temps. En outre, il semble y avoir un certain pessimisme sur le marché à propos de la volonté de la BCE de faire tout ce qui est en son pouvoir pour soutenir la zone euro et des pays européens en difficulté, tels que l'Espagne ou l'Italie. Pourtant, après la forte hausse des indices au cours des dernières séances, la correction reste assez moindre. Aux Etats-Unis, le moral des consommateurs a rebondi après s'être affaissé pendant quatre mois d'affilée. En revanche, les dépenses de consommation des ménages sont restées stables, tandis que leurs revenus augmentaient de 0,5%, un signe que les consommateurs ont encore peur de l'avenir. Du côté des résultats, dans la pharmacie le numéro un mondial Pfizer a gagné 1,39%, après avoir vu son bénéfice net bondir de 25% sur un an à 3,25 milliards de dollars, grâce à une baisse de ses coûts et malgré le recul de son chiffre d'affaires.
Prise de bénéfices, et méfiance à la bourse de Tokyo avant la FED et la BCE
Au japon, la bourse de Tokyo a terminé la séance d’aujourd’hui en baisse de 0,61%, dans un climat prudent avant des réunions des banques centrales (FED et BCE).
- A la clôture, l'indice Nikkei 225 a perdu 53,21 points à 8641,85 points. L'activité a été faible, avec 1,58 milliard d'actions échangées sur le marché.
La séance a été calme, nombre d'investisseurs attendant prudemment des réunions des deux banques centrales avant de s'engager. Certains espèrent que l'un ou les deux instituts d'émissions assoupliront leur politique monétaire afin de soutenir une croissance faible voire nulle dans les pays occidentaux. Le marché tokyoïte reste en outre structurellement inquiet de la situation financière en zone euro, et peu d'intervenants sont prêt à investir dans des valeurs à risque tant que cette lourde hypothèque n'aura pas été levée. Des opérateurs ont aussi pris quelques bénéfices, après quelques séances de hausse, bien que l'indice reste sous-évalué. Le maintien du yen à un haut niveau, particulièrement vis-à-vis du dollar ces derniers jours, a pesé en outre sur les valeurs des groupes exportateurs. Parmi les géants de l'électronique, Sony a perdu 2,28% et Sharp 1,85%.
Les publications continues de profiter à l’indice Parisien
Dès l’ouverture du marché, la bourse de Paris était en légère hausse, dans un marché toujours rythmé par des publications d'entreprises et très prudent dans l'attente des décisions monétaires des banques centrales en Europe et aux Etats-Unis.
- A 10h15, le CAC 40 gagnait 0,71% à 3316,52 points.
La prudence devrait rester de mise avant les décisions tant attendues des banques centrales. En effet, les investisseurs pourraient être déçus par rapport aux propos encourageants tenus la semaine dernière par Mario Draghi. Une majorité d'opérateurs pensent que la BCE va réactiver son programme de rachat d'actifs (SMP) et acheter de la dette souveraine espagnole et italienne sur le marché secondaire, mais n'attendent pas de nouvelles mesures spectaculaires. La FED, qui va publier aujourd’hui un communiqué après la clôture du marché parisien à l'issue de sa réunion entamée la veille, devrait de son côté attendre d'en savoir plus sur l'évolution de la conjoncture avant de prendre d'éventuelles nouvelles mesures d'envergure. Du coté des statistiques, en Chine, l'activité manufacturière a atteint son plus bas niveau en huit mois. Le pays subit les contrecoups de la crise en Europe et du ralentissement mondial. Les nombreuses publications d'entreprises rythmaient aussi les échanges ce matin, et Schneider Electric prenait la tête de la cote après avoir publié un résultat en hausse de 11% et confirmé ses objectifs financiers 2012.