Les résultats d’entreprises américaines plutôt positifs ont permis aux indices de se maintenir sur de hauts niveaux cette semaine. Les taux d’obligations européennes ont poursuivi leur hausse, avec notamment l’OAT française qui repasse sur la barre symbolique des 1%. Enfin l’effet Trump se transfert maintenant sur les valeurs refuges avec la hausse de l’or qui a profité de la baisse du dollar mais aussi le retour du bitcoin sur les $1000 en plein nouvel an chinois. La guerre des devises est ouverte.
Le porte-parole du président des Etats-Unis, Donald Trump, pour l'ambassadeur en Chine, Terry Branstad, a déclaré qu'il aiderait à accroître le commerce dans un deal «gagnant-gagnant» pour les deux pays, a rapporté la presse chinoise. Pour autant, Trump a critiqué les pratiques commerciales de la Chine, les accusant de pertes d'emplois aux États-Unis et menacé d'imposer des tarifs punitifs sur les importations chinoises. Pékin a déclaré qu'ils travailleraient avec Washington pour résoudre tout différend commercial, mais les médias d'Etat ont averti de représailles si Trump prenait les premières mesures entrainant une guerre commerciale.
Les prix du pétrole ont légèrement augmenté vendredi sur la nouvelle que le président américain Donald Trump pourrait imposer de nouvelles sanctions sur de multiples entités iraniennes, ce qui soulève des tensions géopolitiques entre les deux nations. Les commentaires du ministre russe de l'énergie, Alexander Novak, selon lesquels les producteurs de pétrole avaient réduit leur production conformément à un pacte convenu en décembre, ont également contribué à soutenir les prix. En effet la production mondiale de pétrole aurait été réduite de 1.4 million de barils par jour le mois dernier. Les contrats à terme sur le brut Brent avaient grimpé de 0,8%, à $57,01 le baril ce matin et il devrait gagner 2,6% pour la semaine.
Le dollar se reprenait ce matin contre un panier de six principales devises, avec l'indice du dollar en hausse de 0,17% à 99,962. Le dollar se remet d’un plus bas de douze semaines consécutives aujourd’hui mais il reste partant pour une quatrième semaine de baisse consécutive avant l’emploi américain. Un resserrement inattendu de la politique de la banque centrale chinoise a agité les marchés asiatiques ce matin. Les préoccupations des banques centrales sont croissantes au sujet des politiques agressives du président des États-Unis Donald Trump. Les créations d’emplois non agricoles sont attendues à 175 000 pour le mois dernier, le taux de chômage devrait être inchangé à 4.7% près d’un plus bas de 9 ans.