Même si les indices européens ont mieux résisté que Wall Street, vous ne devez pas oublier que leurs performances depuis l'été 2017 ont été molassonnes.
Beaucoup gérants de la place parisienne sont convaincus qu'il faut privilégier l'Europe. Cela fait deux à trois ans qu'ils martèlent ce discours. Ils ont eu faux sur toute la ligne.
Ils oublient que l'Europe est un pantin de Wall Street. Par exemple, la Bourse de Paris représente 3 % de la capitalisation mondiale tandis que Wall Street domine sans contestation avec plus de 50 %.
De plus, l'Europe n'a pas la structure financière des fonds de pension. Je vois mal sur la durée, l'Europe surperformer Wall Street.
J'ai parlé sur Twitter (NYSE:TWTR) avec un follower que les indices européens l'inquiétaient.
Il n'a pas forcément tort même si à ce stade, ce n'est pas définitif.
Jetons un coup d'oeil sur le DAX, l'indice allemand.
Vous voyez une possible formation d'une figure de retournement à la baisse, l'épaule-tête-épaule.
C'est une figure qui suscite les fantasmes. Vous devez surveiller la zone critique des 12 000 points qui correspond à la ligne de cou.
Un rebond technique est possible en direction vers 12 850 points pour descendre de nouveau vers la ligne de cou. Cela formerait la deuxième épaule mais aussi un rebond du chat mort.
Un débordement sec des 12 850 invaliderait l'épaule-tête-épaule. Les gérants de la place parisienne le souhaitent de tout coeur mais c'est le marché qui décide là où il va.
Mais si cette figure de retournement à la baisse est validée pour de bon, on assisterait à la rupture de la ligne de cou et de la ligne de tendance de long terme de mars 2009 (Ce qui n'est pas rien). Ce qui signifie la fin du bulle market et le début d'un bear market.
L'objectif serait dans un premier temps la zone de 10600-10700 points sur le DAX.