🎁 💸 Cadeau gratuit ! Copiez sur votre watchlist le portefeuille de Warren Buffett qui a gagné +49.1% Copier Actions

La peur du Fiscal Cliff et l’abaissement des perspectives de croissance

Publié le 09/12/2012 09:22
NDX
-
FCHI
-
DJI
-
DE40
-
JP225
-
HK50
-
UBSN
-
GENC
-
GC
-
SI
-
DU
-
BMAh
-
TERR
-
BCE
-

La peur du Fiscal Cliff et l’abaissement des perspectives de croissance européenne pour 2013 inquiètent légèrement les marchés
Marchés actions :

En Asie, le Shanghai Composite Index est sorti du lot pour tirer les autres indices asiatiques dans le vert. Après avoir flirté avec ses niveaux les plus bas depuis 4 ans, le SSE a terminé la semaine à 2 061.79 points, soit une hausse de 4.12% sur cinq jours. Cette frénésie acheteuse des investisseurs pouvait s’expliquer techniquement mais était également due à l’allocution du nouveau dirigeant chinois Xi Jinping. Celui-ci s’est en effet engagé à poursuivre la politique de soutien pour maintenir la croissance chinoise à un niveau acceptable. Le Hang Seng Index de la Bourse de Hong Kong a suivi cette tendance haussière avec un gain de 0.73% sur la semaine à 22 191.17 points. Enfin, l’indice Nikkei est venu clôturer la semaine sur une performance positive de 0.86% à 9 527.39 points. Pour finir, l’actualité asiatique était marquée ce matin par le tremblement de terre d’une magnitude de 7,3 au large du nord-est de l'archipel faisant craindre un nouveau tsunami et rappelant les mauvais souvenirs de Fukushima l’année dernière.

Du côté des marchés européens, la tendance à la mi-séance était plutôt baissière pour l’ensemble des indices. L’indice parisien CAC 40 perdait peu après midi 0.15% à 3596.39 points, mais gardait une variation positive depuis 5 jours : +1.09%. Le FTSE à Londres subissait lui aussi à la mi-journée un très léger recul de 0.04% à 5 898.97 points, sa performance hebdomadaire restait tout de même de +0.55%. Enfin, le DAX à Francfort gagnait actuellement 1.69% depuis lundi à 7530.50 points, malgré un léger recul de 0.05% aujourd’hui peu après 12h00. Les différentes productions industrielles de l’Allemagne et du Royaume-Uni parues ce matin ont déçu les investisseurs, celles-ci se rétractant à nouveau faisant craindre une contraction du PIB de ces deux pays. Déjà hier, lors de la conférence de presse de la Banque Centrale Européenne, son président Mario Draghi avait abaissé les perspectives de croissance européenne pour l’année 2013, justifiant une reprise plus tardive et graduellement plus lente que prévue.

Pour terminer sur les indices américains, la tendance a été difficile à décerner cette semaine. En effet, les indices ont évolué sans réelle orientation au gré des publications des différents indicateurs économiques, aux avancées des négociations ainsi qu’à l’allocution du président de la BCE hier. Les tensions sur le budget américain sont toujours palpables à mesure que le décompte diminue. Les semaines passent et les diplomates ne sont toujours pas parvenus à un accord pour éviter le Fiscal Cliff, laissant toujours peser un climat incertain sur les marchés. Avant la dernière séance de la semaine, le Dow Jones enregistrait toutefois depuis vendredi dernier une variation de +0.37% à 13 074.04 points. Sur la même échelle de temps, le Nasdaq a reculé de -0.70% à 2 989.27 points, affecté par les lourdes pertes des différents poids lourds de l’industrie technologique au cours de la semaine. Lors de la séance de mercredi par exemple, Apple a chuté de près de -6.43% à 538.792 dollars. Lundi, c’était l’éditeur de jeux Zynga qui perdait -8.94% à 2.24 dollars entrainant dans sa chute Facebook : -3.43% à 27.04 dollars. Enfin et pour témoigner de ce recul général sur les marchés actions nord-américains, le S&P 500 perdait en variation hebdomadaire -0.16% à 1 413.94 points. Malgré une volonté commune de la part des deux camps politiques d’éviter le Fiscal Cliff, démocrates et républicains doivent encore négocier sur de nombreux points avant de parvenir à un accord. Espérons que celui-ci intervienne rapidement pour amener plus de sérénité sur les marchés actions.

Forex :
Depuis les récents accords trouvés par les dirigeants européens sur le problème grec, l’horizon semblait s’éclaircir sur la zone euro. Dans la mouvance de la semaine passée, l’euro a continué sa progression, pour afficher son plus haut depuis mi-Octobre à EUR = 1.3117 USD. Si les marchés n’attendaient qu’un coup de pouce des indicateurs macro-économiques pour s’envoler et assoir le rallye de fin d’année, les publications récentes ont jeté un froid. Le discours de Mario Draghi, présentant des perspectives 2013 en berne a violemment impacté les marchés ce jeudi, jusqu’à faire sombrer l’euro à 1 EUR = 1.2918 USD. Les publications allemandes n’ont fait qu’aggraver la situation : avec un consensus à 0.04% et un chiffre officiel à -2.6%, la production industrielle germanique a porté le coup de grâce à un euro déjà bien affaibli. Au sujet de la monnaie nippone, le yen continue de souffrir des craintes liées aux élections à venir, et s’effondre ainsi face aux principales devises mondiales. Les 1 EUR = 107.92 ont été touché, soit un record depuis Avril, tandis qu’un dollar s’échange 82.400 JPY.

Les principales inquiétudes viennent désormais des Etats-Unis. Le Fiscal Cliff pèse plus que jamais sur la confiance des investisseurs, qui comptent désormais les jours les séparant de l’échéance. De fait, les marchés sont plus que jamais à l’affût de la moindre allocution venue des pouvoirs politiques pouvant indiquer un possible compromis sur ce sujet sensible. Pour rajouter à ces craintes de plus en plus perceptibles, les Etats-Unis ont déçu cette semaine, avec des publications en deça des attentes : les ‘Non farm Employment Change’ ont particulièrement inquiété les marchés, s’inscrivant à 118k contre des attentes à 129k. Le dollar ne peut que pâtir de cette situation peu encourageante, qui a poussé les investisseurs à se détourner momentanément du billet vert en attendant des jours meilleurs. Concernant la devise britannique, le Câble a subit ce matin de plein fouet le repli de 0.8% de la production britannique, portant cette contraction à -3% sur l’année. Cela ne peut laisser présager qu’une contraction du PIB (vraisemblablement de -0.1%), tandis que les prévisions indiquaient un modeste +0.8%. La livre sterling corrige aujourd’hui, passant de 1GBP = 1.6120 USD à 1.6009 USD, et ce après une semaine entamée sous les meilleurs auspices pour la devise insulaire.

Contraire à sa réputation de devise imperturbable grâce à un contrôle strict opéré par la Banque Nationale Suisse, le franc suisse a violemment réagit aux récents changements de taux opérés par UBS. En effet, la banque helvétique a annoncé en début de semaine l’application de taux négatif pour les dépôts, ce qui ne peut qu’inviter les investisseurs à la recherche d’une valeur refuge de se détourner de cet actif. La devise transalpine a ainsi touché un plus haut depuis Septembre, à EUR = 1.21666 CHF. Ce pic ne fût pourtant que de courte durée, les opérateurs internationaux y voyant un point d’entrée inespéré face aux incertitudes européennes. Le franc a alors rapidement corrigé pour revenir vers les 1.2090.

Matières premières :
Du côté des matières premières, l’instabilité économique mondiale a fait chuter les cours cette semaine. En effet, après une année 2012 de très forte hausse sur les matières premières agricoles, les investisseurs craignent un ralentissement de la demande en 2013. Par conséquent, le blé reculait de 1.30% sur la semaine pour s’installer aux alentours des $8.56. Le Maïs restait dans le sillage du blé en cédant 1.03% en une semaine à $7.47. Le Soja gagnait en revanche 3.59% sur la semaine à $14.94.

La perspective angoissante d’un « mur budgétaire » aux Etats-Unis continuent d'alimenter les inquiétudes des investisseurs alors qu’aucun accord ne semble être trouvé entre les républicains et les démocrates sur la question. A New York, le pétrole traite au niveau de ses plus bas sur la semaine suite au rapport du gouvernement américain qui met en avant une forte augmentation du nombre de barils de Gasoil, de 7.86 millions de barils ; la plus forte depuis septembre 2001. Par conséquent, le cours du baril de brut a sévèrement chuté de 3.07% sur la semaine pour s’installer aux alentours des $86. La volatilité a été très importante sur le pétrole puisque le WTI a atteint $90.3 au plus haut cette semaine et un plus bas à $85.65.

Au chapitre des métaux précieux, la forte correction de la semaine dernière continuait cette semaine. L’once d’or affiche une baisse de 0.96% pour s’installer en dessous des $1,700. L’once d’argent perdait 1.62% sur la semaine et affiche un cours de $32.83.

Derniers commentaires

Chargement de l'article suivant...
Installez nos applications
Divulgation des risques: Négocier des instruments financiers et/ou des crypto-monnaies implique des risques élevés, notamment le risque de perdre tout ou partie de votre investissement, et cela pourrait ne pas convenir à tous les investisseurs. Les prix des crypto-monnaies sont extrêmement volatils et peuvent être affectés par des facteurs externes tels que des événements financiers, réglementaires ou politiques. La négociation sur marge augmente les risques financiers.
Avant de décider de négocier des instruments financiers ou des crypto-monnaies, vous devez être pleinement informé des risques et des frais associés aux transactions sur les marchés financiers, examiner attentivement vos objectifs de placement, votre niveau d'expérience et votre tolérance pour le risque, et faire appel à des professionnels si nécessaire.
Fusion Media tient à vous rappeler que les données contenues sur ce site Web ne sont pas nécessairement en temps réel ni précises. Les données et les prix sur affichés sur le site Web ne sont pas nécessairement fournis par un marché ou une bourse, mais peuvent être fournis par des teneurs de marché. Par conséquent, les prix peuvent ne pas être exacts et peuvent différer des prix réels sur un marché donné, ce qui signifie que les prix sont indicatifs et non appropriés à des fins de trading. Fusion Media et les fournisseurs de données contenues sur ce site Web ne sauraient être tenus responsables des pertes ou des dommages résultant de vos transactions ou de votre confiance dans les informations contenues sur ce site.
Il est interdit d'utiliser, de stocker, de reproduire, d'afficher, de modifier, de transmettre ou de distribuer les données de ce site Web sans l'autorisation écrite préalable de Fusion Media et/ou du fournisseur de données. Tous les droits de propriété intellectuelle sont réservés par les fournisseurs et/ou la plateforme d’échange fournissant les données contenues sur ce site.
Fusion Media peut être rémunéré par les annonceurs qui apparaissent sur le site Web, en fonction de votre interaction avec les annonces ou les annonceurs.
La version anglaise de ce document est celle qui s'impose et qui prévaudra en cas de différence entre la version anglaise et la version française.
© 2007-2024 - Fusion Media Ltd Tous droits réservés