Publié à l'origine sur la Bourse au quotidien.fr
Donald Trump a également quelques motifs d’agacement : 13 Russes ont été arrêtés, soupçonnés d’avoir financé des manifestations anti-Hillary, d’avoir orchestré des campagnes de dénigrement sur internet et financé des groupes sur Facebook (NASDAQ:FB) faisant l’apologie de l’actuel Président.
Il leur est donc reproché de faire exactement ce que font les services secrets américains chaque fois que les Etats-Unis soutiennent un candidat qui leur est favorable dans un pays étranger. Quand un soutien soft ne suffit pas, la CIA organise des insurrections, comme celle du Maïdan à Kiev qui a amené au pouvoir le favori de Washington, Petro Porochenko en juin 2014, ou comme au Venezuela d’avril à juillet 2017, avec des heurts qui en manqué de peu de dégénérer en guerre civile.
Lors d’un déplacement en Colombie et au Mexique, en juillet dernier, Nicola Maduro a formellement accusé la CIA et son directeur, Mike Pompeo d’attiser les violences et de préparer la « transition » (la chute de son régime). Depuis lors, le Venezuela a un peu disparu des radars, cessant de faire la Une des médias américains, déchaînés contre le leader Bolivarien, qu’ils accusent d’avoir conduit son pays à la ruine alors qu’il dispose des deuxièmes plus importantes réserves de pétrole off shore connues sur la planète.