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Hier soir dans un marché avec de faibles volumes, les indices nord-américains ont terminé dans le vert à l’approche du dénouement des élections américaines. Le Dow Jones a clôturé sur une performance de +1.02% à 13 245.68 points tandis que le Nasdaq s’est adjugé un plus léger 0.41% à 3 011.93 points. De son côté, l’indice élargi S&P 500 a pris 0.79% à 1 428.39 points. Les marchés actions américains étaient dopés par l’espérance d’une victoire du candidat Républicain Mitt Romney, la vision républicaine étant plus conciliante avec les entreprises que la politique démocrate. Cependant la peur d’une élection gagnée de justesse par l’un ou l’autre des candidats, comme lors de l’élection de l’an 2000, pesait quelque peu sur le moral des investisseurs. Au final, Barack Obama l’a emporté avec une majorité démocrate au Sénat. La Chambre des Représentants devrait de son côté rester sous les couleurs républicaines laissant présager de nouveaux défis pour le président américain notamment sur la politique fiscale et budgétaire du pays.
Après son élection pour un second mandat à la présidence des Etats-Unis, les indices asiatiques évoluaient tout proche de leur équilibre. L’indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a terminé sur une note stable à 8 972.89 points, sur tout de même un très léger repli de 0.03%. Le Hang Seng Index était en revanche dans le vert avec une appréciation de 0.28% à 22 009,28 points peu avant la clôture. L’issue du scrutin américain est plutôt positive pour les pays asiatiques, en particulier pour la Chine qui voyait d’un mauvais œil l’arrivée au pouvoir du candidat Romney.
Les principales Bourses européennes sont attendues ce mercredi matin en légère hausse à l’ouverture. Le CAC 40 parisien pourrait s’adjuger jusqu’à 0.7% dans les premiers échanges tout comme le DAX à Francfort, ainsi que le FTSE à Londres dans une moindre mesure. L’élection de Barack Obama permet d’assurer une certaine continuité au sein de la politique économique et étrangère des Etats-Unis, même si le défi du Fiscal Cliff ou « Mur budgétaire » reste présent dans les têtes des investisseurs. Les tensions persistantes dans la Zone Euro, en particulier au sujet de la Grèce et de l’Espagne, devraient tout de même calmer les ardeurs haussières des différents indices européens. En France, les valeurs BNP Paribas, L’Oreal et Axa seront à surveiller à la suite de leurs récentes annonces de résultats en ligne avec les attentes.
Forex:
La monnaie unique européenne se renforce suite aux résultats des élections présidentielles, tant attendus par les investisseurs. En effet, Barack Obama remporte la victoire face au républicain Mitt Romney et gouvernera les Etats-Unis pendant 4 ans. Le marché est de ce fait plus enclin au risque et s’oriente vers les valeurs jugées plus risquées, telles que l’euro. La parité Euro/Dollar cote ce matin aux encablures des 1.2866 dollars alors que la parité était hier à son plus haut à 1.2813 dollars, progressant de 0.4%. La hausse de l’euro reste tout de même limitée par les tensions en Zone Euro surtout en ce qui concerne la Grèce et l’Espagne.
L’euro gagnait du terrain face à la monnaie japonaise à 103.28 yens contre 102.38 yens la veille alors que le dollar reculait face à la devise nippone à 0.8030 yens contre 80.07 yens la veille. La livre britannique baissait face à l’euro pour coter ce matin aux encablures des80.26 pence pour un euro alors qu’elle augmentait face au dollar américain à 1.6033 dollars. Le franc suisse se maintient stable depuis plusieurs semaines face à l’euro et s’échange aux alentours des 1.2082 franc suisse pour un euro et reculait très légèrement face au dollar à 0.9389 franc suisse pour un dollar
Matières premières:
Au chapitre des matières premières, les cours de l’or noir poursuivent leur hausse soutenue par les résultats de l’élection présidentielle américaine. Ainsi, le « light Sweet Crude » d’échéance décembre 2012 se traite proche des 89 dollars ce matin, tandis que de son côté, le Brent de la Mer du Nord de même échéance s’échange autour des 111 dollars le baril. Néanmoins, les cambistes restent attentifs à la situation économique de la zone euro alors que le Parlement grec s’apprête à voter sur les mesures d’austérité indispensables pour bénéficier d’une aide internationale et rétablir son économie. De son côté, l’Espagne montre toujours des signes inquiétants alors que son chef du gouvernement, Mariano Rajoy, a confirmé hier qu’il ne se résoudrait pas à demander une aide financière internationale cette année. Du côté des métaux précieux, la tendance est également positive à la suite des élections présidentielles américaines: l’once d’or progresse au-dessus de la barre des 1 700 dollars pour se négocier à 1 726 dollars tandis que côté l’once d’argent atteint les 32,30 dollars.