Hier soir, les marchés actions américains ont fini en baisse, interrompant une série de quatre séances de hausses consécutives, après que les investisseurs aient conclu sur les propos du président de la FED qu'il n'y aura pas de nouvelles mesures d'assouplissement monétaire.
L'indice Dow Jones a cédé 0,41%, à 12.952,07 points. Le S&P-500 a perdu 0,47%, à 1.365,68 points. Du coté des technos le Nasdaq a reculé de son côté de -0,67% à 2.966,89 points.
Le recul de Wall Street a été limité par la publication d'un indice des directeurs d'achats de la région de Chicago nettement meilleur que prévu en février, à un plus haut depuis avril 2011. De plus, la publication du Livre beige de la Fed, où il est dit que l'économie américaine a cru à un rythme modéré en janvier et mi-février, a également été un facteur de soutien.
Le recul du mercredi est par ailleurs lié à des prises de bénéfices après la série de hausses de ces derniers jours.
Au niveau macroéconomique, le PIB américain a enregistré une croissance de 3,0% au quatrième trimestre, plus forte que les 2,8% du consensus, en raison d'une légère révision à la hausse des chiffres de la consommation et de l'investissement.
Lors de son audition devant la SEC et la Chambre des représentants, Mr. Bernanke a constaté qu'il y avait eu des améliorations sur le marché du travail, même s’il faudrait que la croissance accélère aux Etats-Unis pour que se réduise un taux de chômage jugé inacceptable.
La reconnaissance d'un mieux en matière d'emploi a été interprétée comme n'allant pas dans le sens d'un imminent nouveau programme de rachat d'obligations ce qui a bien sur pesé sur les investissements en fin de séance.
+10% pour le Nikkei sur Février
Au pays du soleil levant, la bourse de Tokyo a fini en baisse de 0,16% à 9.707,37 points, après que les investisseurs aient conclu du propos du président de la Réserve fédérale américaine Ben Bernanke qu'il n'y aurait pas dans l'immédiat de nouvelles mesures d'assouplissement monétaire. Ceci ne favorise en rien les perspectives de croissances de l’économie japonaise qui entretient des relations d’interdépendance avec les Etats-Unis.
Les investisseurs ont également pris leurs bénéfices après une progression de plus de 10% de l'indice Nikkei sur le mois qui vient de s'achever, soit sa meilleure performance en février depuis 20 ans.
Le CAC 40 sous pression ! On restera attentif aux résultats macroéconomiques.
Le contrat future sur l’indice CAC 40 connait un démarrage difficile ce matin, en baisse de 0.22% (à10h15) suite à la déception causée par le président de la Fed et reléguant au second plan le bon accueil réservé à l’adjudication de la BCE.
Cependant, la tendance pour la séance d’aujourd’hui pourrait toutefois bénéficier de l’annonce d’une croissance plus forte que prévu dans l’industrie chinoise en février (l’indice HSBC PMI progressant à 51 points en février, contre 50,5 en janvier). Les investisseurs surveilleront les indices PMI d’activité manufacturière dans la zone euro.
· Sur le marché des changes, Le dollar a fortement progressé face à l'euro et au yen, en raison du sentiment que la perspective d'un nouvel assouplissement monétaire aux Etats-Unis s'est éloignée. Sur le mois de février, l'euro a cependant progresse de plus de 2% face au billet vert. Et ce dernier a pris 5,3% par rapport au yen depuis le début de l'année.
· Du côté des valeurs, Vivendi, Essilor et Veolia Environnement ont publié leurs résultats 2011, en nette hausse ce qui devrait leur assurer une séance sous les meilleures auspices.
· Au niveau de l’or noir, portés par la perspective du LTRO, favorable aux actifs risqués, les cours du pétrole reprennent des couleurs après avoir chuté de près de 2% mardi sur des prises de bénéfice. Le Brent grimpe de 0,6%, repassant à la hausse le seuil de 122 dollars.