La séance du jour sera peu animée en matière de statistiques économiques. En effet, aux États-Unis, nous devrons attendre le début d’après-midi pour prendre connaissance des chiffres du commerce extérieur pour le mois de novembre. Ensuite, Standard & Poor’s publiera à 15h son indice des prix de l’immobilier qui mesure la variation des prix de vente des logements dans 20 zones métropolitaines. Enfin, l’indice établi par le Conference Board de confiance du consommateur américain sera publié à partir de 16h. Bien sûr, le pétrole restera sous les feux de la rampe, puisque l’API (American Petroleum Institute) donnera une première estimation des stocks hebdomadaires de pétrole.
Un agenda exclusivement américain
Comme évoqué en introduction, l’agenda sera exclusivement américain aujourd’hui. En Asie, l’ensemble des places boursières ont clôturé en territoire positif. Au Japon, le NIKKEI225 a terminé en hausse de 0,58 %. En effet, l’indice a été encouragé par le rebond des prix du pétrole, la stabilisation des marchés chinois et l’indice sectoriel de la construction. En Europe, Yves Mersch, membre du directoire de la banque centrale européenne (BCE), a indiqué que l’institution n’avait pas épuisé toutes « ses munitions » et que le Quantitative Easing sera d’actualité aussi longtemps que nécessaire.
Sur le front des valeurs, Deutsche Bank a annoncé la cession de sa participation de 20% dans la banque chinoise Hua Xia. La vente va permettre à la banque allemande de lever entre 3,2 et 3,7 milliards d’euros et d’améliorer son ratio de solvabilité Common Equity Tier 1 de 0,4 point. John Cryan, président du directoire, a déclaré dans un communiqué de presse qu’"alors qu'avance l'exécution du plan stratégique de Deutsche Bank, c'est le moment opportun pour céder cet investissement". Par ailleurs, DB prévoit la suppression de 15 000 postes et la suspension de son dividende pour les deux prochaines années.
Au chapitre des matières premières, les prix du pétrole restent au centre des inquiétudes. En outre, l’Arabie Saoudite a annoncé une réduction de ses dépenses pour 2016. En effet, le déficit budgétaire du royaume a atteint 367 milliards de riyals (98 milliards de dollars) en 2015, soit 15% du PIB. Pour 2016, le ministère des Finances prévoit de réduire ce déficit à 326 milliards de riyals. Concernant les recettes du pays, celles-ci devraient être de 514 milliards riyals en 2016, contre 608 milliards en 2015. Enfin, d’un point de vue technique, le WTI évolue en tendance baissière car les prix sont capés par les moyennes mobiles à 7 et 21 périodes.