Au dernier son de cloche, la bourse de New York a fini en hausse dans un marché toujours aussi vulnérable à l'Europe d'où aucun nouveau développement majeur n'a émergé.
- A la clôture, le Dow Jones Industrial a pris 1,31% à 12.573,80 points, et le Nasdaq, 1,19% à 2843,07 points. L'indice S&P 500 est monté de 1,17% à 1324,18 points.
Les cours ont évolué en hausse en dépit d'une actualité assez pauvre. La véritable explication doit tenir dans un appel lancé pour que la BCE et les banques centrales deviennent la colonne vertébrale de cette Union bancaire dont rêvent nombre de responsables européens. La création d'une autorité unifiée de supervision était la condition préalable à la mise en place d'un fonds unique de garantie des dépôts bancaires. Un tel fonds aurait un pouvoir de feu massif, dans la mesure où il recevrait le produit d'une taxe versée par toutes les banques et où il pourrait emprunter sur les marchés. C'est le seul élément très positif, pour expliquer la forte progression des marchés américains. L'Europe a ainsi continué à inquiéter, alors que les taux obligataires de l'Espagne et de l'Italie grimpaient en flèche, le rendement espagnol étant à son plus haut historique. Les taux de l'Espagne et de l'Italie sont en hausse et le marché spécule désormais sur la possibilité d'un plan d'aide au gouvernement espagnol cette fois, et peut-être également à l'Italie. La crise continue….
Tokyo engrange quelques points avant une réunion de la BoJ
Ce matin, l'indice Nikkei de la bourse de Tokyo a terminé la séance sur un petit rebond de 0,60%, profitant de la progression de Wall Street la veille, mais les achats ont été « bridés » par un relatif attentisme avant la réunion prévu par la banque centrale japonaise.
- A la clôture, l'indice Nikkei 225 a repris 51,12 points pour s'afficher à 8587,84 points. Le volume des transactions a été encore très faible, avec seulement 1,43 milliard d'actions échangées sur le marché.
Les investisseurs hésitent à prendre position avant une réunion jeudi et vendredi du comité de politique monétaire de la Banque du Japon, dont les membres sont incités par le gouvernement à amplifier le dispositif d'assouplissement monétaire. De surcroît, mardi, le FMI a lui aussi plaidé pour plus de largesse afin de mieux lutter contre la morosité économique ambiante et la déflation lancinante. Le gouverneur de la banque centrale nippone, Masaaki Shirakawa, a reconnu que la crise en Europe et la flambée subséquente du yen constituaient d'importants facteurs de risques susceptibles d'entraver le regain économique du Japon. Durant la séance peu active de mercredi, les valeurs ont du coup évolué en ordre dispersé.
Paris démarre sur un léger rebond, malgré les tensions sur l’obligataire espagnol
La bourse de Paris prolonge sa reprise en début de séance, mais les tensions sur le coût des emprunts espagnols et italiens risquent de limiter les gains.Le rendement des obligations espagnoles à 10 ans a en effet quasiment atteint hier la barre des 7%, avant de se détendre quelque peu. C’est d’ailleurs cette légère accalmie, ainsi que les déclarations favorables de Charles Evans, le président de la Fed de Chicago, à un « QE3 », qui ont permis à Wall Street de rebondir hier soir.Les valeurs cycliques devraient être surveillées d’autant que la croissance de l’économie chinoise risque de reculer sous la barre des 7% au deuxième trimestre. L’attention des investisseurs se portera également de l’autre côté des Alpes où Rome compte adjuger pour 6,5 milliards d’euros d’obligations à un an ce mercredi.
- A environ 10h30, l’indice Cac 40 gagne 0,10% à 3.060,27 points.
Côté valeurs, Fitch a abaissé la note de viabilité de Crédit Agricole de « A+ » à « A » et ramené la perspective de stable à négative.
Bonne journée à tous et bon trading !