Oblis vous présente aujourd'hui l'un des emprunts émis par Volkswagen (DE:VOWG_p) Financial Services Australia. Il s’agit de l’obligation remboursable en 2019 assortie d'un coupon fixe de 4%.
L’investisseur peut l’acheter ce mardi à un cours de 99,40% du nominal, correspondant à un rendement annuel de 4,16%. La coupure de négociation est fixée à 10.000 dollars australiens pour une taille à l’émission de 150 millions.
Bénéficiant d’un rating « BBB+ » chez Standard & Poor’s, cette ligne obligataire figure au rang des dettes senior de Volkswagen Financial Services Australia.
Celle-ci n’est autre qu’une filiale à 100% de Volkswagen Financial Services AG, elle-même une structure à part entière du constructeur automobile allemand Volkswagen AG.
Volkswagen Financial Services AG est responsable de la coordination des services financiers du groupe Volkswagen à travers le monde. Volkswagen Financial Services Australia se concentre pour sa part sur le marché australien, en proposant des solutions de financement et des assurances aux conducteurs australiens à travers un réseau de 700 détaillants.
Risque de change
L’obligation sous revue est libellée en dollar australien. L’investisseur supporte donc un risque de change. Le dollar « kangourou », comme le surnomme familièrement les cambistes, a clôturé l’année 2015 à un niveau proche de celui observé douze mois plus tôt. Le 31 décembre, l’euro valait en effet 1,50 dollar australien contre 1,486 douze mois plus tôt.
Entre ces deux bornes temporelles, la devise australienne a connu une évolution pour le moins volatile face à la monnaie unique.
Sensible à l'évolution du prix des matières premières, elle a évolué au gré des nouvelles économiques venues de Chine (principal partenaire commercial du pays), aux baisses des taux d'intérêt de la Banque centrale australienne (RBA) ou encore aux différentes annonces de la BCE.
Cette année encore, le dollar australien restera influencé par ces indicateurs. A noter à ce titre que la RBA a indiqué dans son dernier communiqué de politique monétaire qu'elle laissait la porte ouverte à de nouvelles baisses des taux.
Si les dernières statistiques montrent une amélioration graduelle dans le secteur non minier, la croissance du PIB est inférieure à sa moyenne à long terme, peut-on lire dans le communiqué. "Un assouplissement monétaire pourrait être nécessaire pour soutenir la demande", précise l’institution dirigée par Glenn Stevens.