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Malgré un certain optimisme, le dossier grec préoccupe toujours

Publié le 26/06/2015 15:40
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Malgré un certain optimisme, le dossier grec préoccupe toujours les investisseurs

MARCHÉS ACTIONS

La dernière semaine pleine du mois de juin aura été marquée par le retour de l’optimisme sur les marchés boursiers. Le vent chaud est bien évidemment venu de Grèce où le gouvernement grec a proposé de nouvelles réformes qui pourraient servir de base à un accord d’ici la fin de la semaine et éviter ainsi un défaut de paiement.

Malgré la prédominance du dossier grec, les investisseurs ont également salué les bonnes nouvelles sur le plan macroéconomique. Ainsi, les reventes de logements ont atteint au mois de mai un pic de plus de cinq ans, ce qui met en avant la reprise du marché immobilier outre-Atlantique. Les opérateurs de marché ont pris aussi connaissance des ventes de logements neufs qui ont été publiées à 546 000 ventes pour un consensus à 537 000 ventes. Les commandes de biens durables affichent, quant à elles, un recul de 1,8%. Au vu des conditions optimales, l’un des membres de la FED a indiqué qu’une remontée des taux pourrait avoir lieu dès le mois de septembre. Cette nouvelle n’a pas impacté les marchés car la Grèce reste au centre de toutes les préoccupations.

Toutefois, après un début de semaine solide, les marchés américains ont marqué le pas hier. L’incertitude persistante qui entoure le dossier grec incite les investisseurs à temporiser. Les discussions qui se sont tenues hier n’ont pas abouti. Les investisseurs se montrent ainsi plus prudents sur les chances de trouver un accord durable. Par ailleurs, sur le plan macroéconomique, on notera une révision à la hausse du PIB américain pour le premier trimestre. En effet, la dernière estimation faisait état d’une contraction de 0,7% alors que les résultats définitifs mettent en avant un chiffre de -0,2%. Néanmoins cette annonce a globalement été occultée par les investisseurs qui restent focalisés sur le dénouement de la crise grecque.

C’est une nouvelle fois du côté de Bruxelles que les investisseurs porteront leur attention aujourd’hui. Ils pourront s'attendre à recevoir de nouvelles informations concernant les négociations sur la Grèce vendredi. Pour la deuxième journée consécutive, les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union Européenne seront réunis dans le cadre du Conseil européen à Bruxelles pour tenter de conclure un accord, ce qui ne laisse que quelques jours pour empêcher la Grèce de faire défaut sur une échéance due en début de semaine prochaine.

Lors de leur réunion hier, les ministres de l'Eurogroupe ont cherché à déterminer comment un nouveau dispositif de financement pour la Grèce fonctionnerait. Un accord se traduirait par l'extension du plan d'aide de la zone euro à fin novembre. Toutefois, la réunion s’est terminée hier sans accord, et les Ministres des Finances de la zone euro se réuniront de nouveau samedi, trois jours seulement avant une échéance clé qui pourrait placer Athènes en défaut.

Pour rappel, la Grèce a jusqu'à mardi pour verser 1,54 milliard d'euros au FMI, tandis que le plan d'aide international de 245 milliards d'euros mis en place pour le pays doit expirer ce même jour. Sans l'octroi de nouveaux financements par ses créanciers que sont le FMI, la Banque Centrale Européenne, et les autres gouvernements de la zone euro, Athènes ne sera pas en mesure d'effectuer ce remboursement.

Au final, le CAC se stabilise au-dessus de 5000 points et s’adjuge donc près de 4% sur 5 jours glissants. Même constat sur le DAX qui oscille autour de 11400 points (+3.3% sur la semaine). Outre-Atlantique, les marchés américains font preuve d’une remarquable stabilité puisqu’ils n’ont pas progressé au cours de la semaine écoulée.

FOREX

Les cambistes se sont montrés patients toute la semaine en attendant de nouvelles annonces sur le dossier Grec. Force est de constater que les nombreuses réunions menées tout au long de la semaine entre les différents responsables européens n’ont abouti à aucune réforme concrète.

La prochaine réunion est prévue pour samedi matin. Cette réunion ressemble à la réunion de la dernière chance pour trouver un accord et permettre à Athènes de rembourser le FMI et ainsi éviter un défaut de paiement au pays. L’impatience commence à se faire sentir sur les marchés alors qu’en début de semaine les responsables européens se montraient confiants. Le Président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker s’était dit convaincu qu’un accord final serait trouvé dans le courant de la semaine. La directrice générale du FMI, Christine Lagarde, avait de son côté, souligné les progrès menés par la Grèce mais rappelé le travail qui restait à accomplir avant de trouver un véritable accord.

Les indicateurs économiques de la semaine n’ont eu qu’un impact limité sur la tendance. Outre-Atlantique, on retiendra les dépenses de ménages américains qui ont enregistré leur plus forte hausse depuis près de 6 ans en progressant de 0,9% au cours du mois dernier. Les nouvelles demandes d'allocations-chômage outre-Atlantique ont atteint 271 000 demandes alors que les analystes tablaient sur un résultat à 273 000. En France, la confiance des ménages est restée stable sur le mois de juin et les mises en chantier de logements ont poursuivi leur recul.

En milieu de journée, la monnaie unique s’échange contre 1,12 dollar face au billet vert et se négocie face à la devise britannique proche de 0,7115 pence. Le billet vert quant à lui atteint 1,5739 dollar contre la livre sterling.

Du côté de la devise nippone, le billet vert atteint 123,45 yens tandis qu’un euro se traite pour 138,21 yens. Aujourd’hui, les dépenses des ménages japonais sont ressorties en hausse pour la première fois en plus d’un an. Ce rebond permet de relancer l’espoir d’atteindre l’objectif ambitieux de la Banque du Japon à savoir, renouer avec un niveau d’inflation de 2%.

MATIÈRES PREMIÈRES

Le pétrole continue d’évoluer dans un range étroit. Le contrat Août sur le Brent était en baisse de 21 centimes à $63.41 le baril après avoir subi la veille une baisse de 29 centimes soit 0.5%. Le brut léger américain perdait 7 centimes à $63.41 après avoir perdu près de 57 centimes hier soit 1%.

Les investisseurs restent axés sur les négociations visant à éviter un défaut de la Grèce. L’Eurogroupe doit, de nouveau, se réunir samedi dans une dernière tentative de conclure un accord avec la Grèce pour éviter un défaut et éventuellement une sortie de la Grèce de l’Union Européenne. Par ailleurs, outre la Grèce, l’Iran et les puissances mondiales travailleront ce samedi sur un accord permettant d’alléger les sanctions sur les ventes de pétrole en restreignant ses activités nucléaires. L’Iran serait en mesure d’augmenter la production de brut de 120 000 barils par jour d’ici la fin de l’année si le pays parvient à un accord sur son programme nucléaire.

Techniquement, le WTI et le Brent devraient trouver du soutien à $59 et $62.38 et une résistance à $61.8 et $65.

Au niveau des statistiques, le département américain de l’Energie a publié mercredi des stocks en baisse de 4,9 millions de barils la semaine dernière, soit une baisse plus marquée que prévue. Il s’agit donc d’une huitième semaine consécutive de baisse pour les stocks qui totalisent désormais 462,99 millions de barils. La production pétrolière a, quant à elle, augmenté dans 48 Etats à raison de 76 000 barils par jour.

Le Ministre du pétrole de l’Arabie Saoudite a rappelé le 18 juin dernier la capacité de son pays à produire 1.5 à 2 millions de barils par jour en plus si la demande venait à augmenter. La Libye pourrait doubler sa production à 800 000 barils par jour le mois prochain selon un porte-parole basé à Tripoli. L’Iran a, quant à elle, produit 2.8 millions de barils par jour sur le mois de mai. L’OPEP a maintenu son objectif de production à 30 millions de barils par jour le 5 juin dernier à Vienne affirmant sa volonté de défense de ses parts de marché quitte à sacrifier le prix de vente. Le groupe a produit 31.6 millions de barils par jour sur le mois de mai.

Globalement, les prix du pétrole restent sous pression avec une surabondance mondiale qui persiste malgré la baisse des stocks. Les produits raffinés ont aussi dicté pour une grande partie l’évolution des prix ces dernières semaines. L’accent pourrait se tourner vers la demande des automobilistes américains avant le pic de la saison estivale. Les stocks d’essence ont augmenté de 680 000 barils la semaine dernière, soit deux fois plus que prévu. Les stocks qui incluent le diesel et le mazout ont bondi également de 1,8 million de barils.

L’once d’or était légèrement en hausse ce vendredi, restant sur un plus bas de deux semaines alors que la Grèce n’est toujours pas parvenue à un accord avec ses créanciers. L’once d’or évoluait peu ce matin à $1175 l’once ce qui montre que les investisseurs ne se sont pas encore véritablement tournés vers la valeur refuge face à la crise Grecque. En effet, le métal jaune, qui est souvent considéré comme une valeur refuge en période d'incertitudes économiques et financières, a perdu du terrain au cours des cinq dernières séances sur l’espoir d'un accord sur la dette grecque. Le SPDR Gold Trust, le plus grand fonds négocié en bourse sur l’or a déclaré que ses avoirs avaient augmenté de 0.97% jeudi totalisant 713.23 tonnes.

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