MARCHÉS ACTIONS
Sur les marchés actions, Wall Street n’en finit plus de défier la chronique. En effet, suite à la révision à la hausse de la croissance aux Etats-Unis au troisième trimestre, le Dow Jones et le S&P500 ont été projeté vers de nouveaux records. C’est notamment le PIB américain, qui affiche une augmentation de 5% au troisième trimestre, combiné à d’autres indicateurs qui a permis au S&P500 de signer son cinquantième-et-unième record de clôture de l’année à 2 082.19 points et au Dow Jones de terminer également sur un record à 18 024.04 points après avoir atteint jusqu’à 18 069.22 points en cours de séance.
Un peu plus tôt dans la journée, les principales bourses européennes avaient également le vent en poupe, portées par la bonne santé de l’économie américaine. Le CAC 40 a ainsi engrangé 1.42% à 4 314.97 points, tandis que le Dax et le Footsie se sont contentés de respectivement 0.57% et 0.33%.
A noter également que, sans surprise, la Grèce n’a toujours pas élu son président à l’issu du deuxième scrutin au parlement. L’unique candidat Stavros Dimas devra donc attendre le troisième vote à la fin d’année où moins de sièges sont requis pour être élu.
Ce matin, dans le sillage de Wall Street, la Bourse de Tokyo engrange 1.24% à 17 854.23 points. Les valeurs exportatrices ont été une nouvelle fois à l’honneur, profitant de la faiblesse du Yen face au billet vert.
Aujourd’hui, pour cette dernière séance écourtée, les principales bourses européennes sont attendues sans grand changement. Le CAC 40 fermera notamment à la mi-journée. Vous pouvez retrouver les horaires d’ouvertures en ces fêtes de fin d’année grâce au lien suivant : http://www.saxobank.com/prices/general/trading-hours-over-the-holiday-season.
FOREX
Hier sur le marché des changes, le dollar a gagné du terrain face à l’ensemble de ses contreparties, porté par les bons chiffres américains. Un rapport montrant une accélération de la croissance de la première économie du monde a en effet été publié hier, annonçant un PIB outre-Atlantique pour le dernier trimestre à 5%, contre 4,3% attendus par le consensus. Les États-Unis n’avaient pas connu pareil croissance depuis 11 ans. Par ailleurs, les investisseurs pourront aujourd’hui prêter attention au chiffre des revendications chômage attendu à 291 000, un plus bas record. Couplé à la chute du prix du baril de pétrole, l’évolution de l’emploi devrait renforcer les spéculations sur la normalisation de la politique monétaire de la Réserve fédérale. Une pareil mesure amènerait la FED à relever ses taux d’intérêts, et donc à rendre le billet vert plus rémunérateur.
En Europe, l’inquiétude sur la possible nouvelle mise en place de mesures de soutien continue d’impacter la monnaie unique, qui recule légèrement face à ses principales contreparties. La prochaine étape devrait arriver dans le courant du mois de Janvier, notamment lors de la réunion du 22 janvier 2015. A cela s’ajoute le climat d’incertitude qui pèse sur la Grèce, n’ayant toujours pas réussi à élire un président. Il semble important de noter qu’en cas d’échec après trois tours, le Parlement sera dissous, ce qui pourrait ouvrir la voie et amener au commande du pays le parti de gauche anti-austérité.
La paire phare du marché des devises évoluait donc aux encablures des $1,2180 pour un euro, oscillant non loin d’un plus bas de deux ans à $1,2166.
En Asie, les paires en yen glissaient hier, attendant aujourd’hui la formation du nouveau gouvernement de Shinzo Abe, récemment réélu. Malgré une semaine de Noël qui s’annonce plutôt calme, la devise nippone semblait ce matin mettre fin à son trend baissier, notamment face à ses deux principales contreparties.
Aussi, il fallait respectivement débourser 146,62 yens pour obtenir un euro, et 120,33 yens pour un dollar.
MATIÈRES PREMIÈRES
Au chapitre des matières premières, le pétrole tente un rebond mais sans grand succès. Le WTI sur février était à $56.74 en baisse de 38 centimes ce matin, alors qu’il avait grimpé de $1.86 à $57.12 hier dans des volumes dans la moyenne. Le Brent lui, perd 50 centimes à $61.19 le baril. La prime entre les deux barils était ce matin de $4.45.
Les contrats à terme sur le pétrole repassent dans le rouge à la veille de Noël, après avoir rebondi mardi en réaction à la forte croissance du produit intérieur brut des Etats-Unis. La détermination de l’OPEP à se battre pour leur part de marché reste un élément en faveur de la baisse. Hier la surprise du PIB américain annoncé à 5% contre 4.3% prévu du troisième trimestre a rappelé que la demande de pétrole pourrait augmenter.
Sur les statistiques, les stocks américains auraient reculé de 2.5 millions de barils la semaine dernière. Les stocks américains sont estimés actuellement à 377.4 millions.
L’once d’or est stable ce matin à $1277.72 et est toujours sous pression après les bons chiffres américains qui n’en finissent plus. Il faut noter toutefois un soutien de la demande physique de la Chine et de l’Inde en cette période de fêtes de fin d’année. La valeur des actifs dans le SPDR Gold Trust a chuté de 13% cette année.