Le pétrole subit le contrecoup de la hausse de production iranienne et américaine.
L’incursion du pétrole au-delà des 55$ (référence WTI l’espace d’une matinée le 3 janvier dernier n’aura été qu’un feu de paille, et surtout un « bull trap » pour les acheteurs qui ont laissé leurs « trading programs » se laisser abuser par le « stop » achat au-delà de 54,5$.
Le baril rechute une semaine plus tard vers 53,2$ et les opérateurs hésitent à vendre plus agressivement alors que l’Iran a mis le turbo pour tenter renouer avec ses niveaux de production d’avant embargo occidental tandis que le test des 55$ semble avoir remotivé les producteurs de « shale oil », avec la réouverture de 7 puits au Dakota selon Baker Hugues, ce qui porte le total à 665.
Sachant que les quantités extraites par puits progresse nettement aux Etats-Unis avec les progrès réalisés en matière de forages à l’horizontal et de performances des additifs chimiques.