Durant la séance d’aujourd’hui, la bourse de Paris marquait le pas en milieu de journée, alors que les inquiétudes sur la crise de la dette en zone euro refont surfaces. En effet ce matin, l’Italie s’est elle aussi fait rattraper par les marchés, alors que depuis l’arrivée de mario Monti, le pays était plutôt délaissé par les oiseaux de mauvaises augure. L’état de grâce semble pourtant être terminé, l’adjudication italienne s'est soldée par une nette remontée des taux.
· A 15H30, le CAC 40 cédait 0,79% à 3207,78 points, dans un volume d'échanges de 1,5 milliard d'euros.
Après un début de journée orienté à la hausse, poursuivant sur sa lancée des précédentes séances, la cote a commencé à fléchir en fin de matinée. Les investisseurs ont mal accueilli une adjudication italienne à court terme qui s'est soldée par une nette remontée des taux d'intérêt. Ceux-ci ont progressé à 1,772% contre 1,119% lors de la dernière opération.
Les investisseurs ont également analysé, les propos du président de la BCE, mario Draghi, sur la croissance qui leur semblent désormais moins encourageants et surtout très flous.
Pour finir, la contraction nettement moins forte que prévu des inscriptions au chômage aux Etats-Unis est venue s’ajouter à la dégradation du climat des affaires en Europe. Paris subit tout en restant au-dessus du seuil technique des 3200 points.
Au niveau des valeurs :
De nombreuses publications d'entreprises ont animé le marché et provoqué des écarts très marqués.
Ainsi Alcatel-Lucent dévissait de 13,34% , le marché sanctionnant la baisse des marges.
Les valeurs bancaires étaient en net recul alors que la crise de la dette a refait surface sur les marchés: Société Générale perdait 5,29%, Crédit Agricole lâchait 4,47% et BNP Paribas abandonnait 3,34%.