Au contraire de Meta (maison mère de Facebook (NASDAQ:META)) et d’Alphabet (maison mère de Google (NASDAQ:GOOGL)), Microsoft (NASDAQ:MSFT) a rassuré avec ses résultats trimestriels la semaine passée, des résultats dopés par son activité d’informatique dématérialisée. L’occasion de faire le point sur l’une des obligations en circulation émises par la firme de Redmond.
L’investisseur qui souhaiterait diversifier son épargne pourra notamment tabler sur un rendement annuel de plus de 5% avec l'obligation remboursable en 2026.
Accessible au plus grand nombre puisque libellée par coupures de 2.000 dollars, la valeur peut s’appuyer sur le sacro-saint rating "AAA" chez Standard & Poor’s.
Avec le laboratoire Johnson & Johnson (NYSE:JNJ), on rappellera que le géant de la tech est l’un des derniers émetteurs corporate à jouir d’un tel rating. Ce dernier est notamment supérieur au rating "AA+" accordé à Apple (NASDAQ:AAPL) ou aux Bons du trésor américains.
Bon à savoir: le cours de l’obligation sous revue se traitant bien en dessous du pair à 93% du nominal, conséquence de la remontée des taux, la valeur se veut fiscalement attractive pour l’investisseur résident belge.
A noter que d’autres obligations Microsoft sont référencées dans notre sélection.
22,3 milliards de bénéfices nets au troisième trimestre
Au rapport mardi dernier, Microsoft est devenu un véritable géant tentaculaire en regard de sa présence dans le matériel informatique (ordinateurs, tablettes, accessoires…), des licences Windows et Office et des jeux avec la Xbox et dernièrement le rachat d’Activision (Call of Duty) pour 69 milliards de dollars. Citons également les messageries Skype et Teams et le réseau social professionnel Linkedin.
Mais c’est surtout le pôle d’informatique dématérialisée qui a une nouvelle fois boosté les résultats. Des résultats qui sont ressortis nettement supérieurs aux attentes, en regard d’un bénéfice net de 22,3 milliards de dollars, en hausse de 27% sur un an, et d’un chiffre d’affaires de 56,5 milliards, ici aussi en hausse à deux chiffres.
A elle seule, la division de cloud représente près de la moitié du chiffre d’affaires total. Ce segment est composé de la plateforme à succès Azure, mais aussi de Windows Server, SQL Server, GitHub, Nuance, Visual Studio.
Pour mémoire, l’informatique dématérialisée dans le cloud permet aux entreprises (et aux particuliers) de stocker dans "les nuages" leurs données, ce qui leur permet de faire des économies en terme de serveur. En outre, ces data centers abritent toute une série de logiciels utilisés par les entreprises dans le cadre de leur relation avec leurs clients.
L'intelligence artificielle en soutien
Les résultats ont également été dopés par l’intelligence artificielle, un domaine dans lequel Microsoft fait office de chef de fil et semble avoir pris de l’avance sur la concurrence grâce à sa participation dans ChatGPT.
Élaboré par la start-up californienne OpenAI dans laquelle Microsoft a investi massivement, ChatGPT est une interface d'intelligence artificielle dite générative, capable de créer des contenus sur demande en langage courant.
Alors que l’interface a été intégrée à son moteur de recherche Bing, Microsoft a enfin lancé la concurrence face à Google et entend bien intégrer son "chatbox" à l'ensemble de ses produits, du vénérable logiciel de traitement de texte Word aux courriels d'Outlook, en passant par Teams.