L’excès d’offre sur le marché pétrolier ne va pas se dissiper de sitôt. L’Irak devrait suivre la voie tracée par les pays de péninsule arabique et l’Irak en accentuant sa production dans les mois à venir. Celle-ci devrait grimper de 2,8 millions de barils par jour à environ 4 millions de barils au début de l’année prochaine. Cette hausse est à relativiser au regard de la production iranienne de 1974, qui atteignait 6 millions de baril par jour, mais elle est suffisante pour asphyxier davantage le marché. Surtout, une inconnue demeure quant à la capacité de l’Iran, aidé par l’afflux des investissements étrangers, à rapidement accroître ses capacités productives. On ne peut pas exclure que le pays parvienne plus tôt que prévu à renouer avec une production d’ampleur équivalente à celle du début des années 70.