On prêtait à l’État français l’intention de « refaire un peu de cash » en liquidant certaines de ses participations. Mais c’est un schéma inverse qui se dessine avec une série d’annonces tombées aujourd’hui.
Que cache le récent activisme capitalistique de Bercy ?
L’État annonce simultanément avoir franchi en hausse le seuil des 33% des droits de vote au sein du capital d’Engie (FR0010208488). Il monte à 36,70%, au-delà de la minorité de blocage, mais sans obligation de lancer une OPA.
Montée en puissance également au sein d’EDF (PA:EDF) (où l’État monte à 90,7 des DDV contre 90%) et enfin renforcement au sein d’Orange (FR0000133308) avec la complicité de Bpifrance Participations (l’agence des participations de l’État) de 23,04 à 25% des droits de vote de l’opérateur.
Cela a été annoncé le 3 avril, juste avant l’annonce de l’échec du rapprochement avec Bouygues… mais le ramassage s’est opéré pendant les négociations.
Alors qui au sein du gouvernement – qui peut actionner les manettes budgétaires – orchestre cet activisme, et dans quel but ?
Il est clair que ce n’est pas dans les manières d’un Michel Sapin qui n’est pas un champion des mécanos financiers… alors devinez vers qui tous les regards se tournent à Bercy. Quelle stratégie vient donc de se mettre… En Marche ?