Ô divine surprise ! Les stocks de pétrole brut US se contractent enfin de 3,6 millions de barils début décembre après 2 mois de gonflement aussi spectaculaire qu’ininterrompu (pour aboutir au plus haut niveau de réserves jamais observé depuis 80 ans aux États-Unis).
Cependant, les raffineries ont continué de tourner à plein régime (c’est souvent le cas en octobre novembre après les « révisions » et les mises en stand-by estivales) et le stock de produits distillés (en attente de transformation en fuel pour les centrales thermiques ou en diesel) a bondi de +5 millions de barils, les stocks d’essence de +800 000 barils.
Ces chiffres traduisent peut-être un fléchissement de la production de pétrole de schiste… mais plus certainement encore un niveau d’activité industrielle assez médiocre, ce à quoi il faut ajouter une météo clémente.
Pas de quoi inverser la tendance baissière sur le pétrole (même si le « WTI » prend +3% à 38,6$)… en tous cas, pas sur le seul chiffre des stocks de « brut ».