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Réélection d’Obama et difficultés de l'Europe plombent les marchés

Publié le 09/11/2012 09:57
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La semaine était importante sur le plan politique pour les indices asiatiques. Suivant également la tendance baissière générale, ceux-ci ont clôturé la semaine en baisse. En effet, l’indice Nikkei s’est rétracté de 3.24% sur la semaine à 8 757.60 points dans la roue du Hang Seng Index : -3.29% à 21 384.38 points. Enfin, le Shanghai Composite Index a reculé dans une moindre mesure sur ces cinq jours : -2.27% à 2 069.07 points. Pour justifier cette évolution à la baisse, l’élection américaine était suivie de près par les indices asiatiques. La Chine notamment était peu encline à l’élection du républicain Mitt Romney. En effet, pendant la campagne, celui-ci avait attaqué la Chine à de multiples reprises au sujet de sa politique monétaire. La réélection de Barack Obama suppose une certaine continuité concernant la politique monétaire et étrangère américaine. Le second évènement politique de la semaine concernait la désignation du nouveau chef du Parti Communiste Chinois pour les 10 ans à venir. A noter que pendant le Congrès, de bons chiffres économiques, en particulier sur la production industrielle et les ventes au détail sont venus confirmer une certaine reprise pour la Chine et assurer un peu plus cette transition politique.

En Europe, les marchés européens étaient au cours de la séance de ce jour bien ancré dans une tendance baissière. A la mi-séance, le CAC 40 parisien essuyait une perte de 0.21% à 3400.20 points, portant la variation négative sur cinq jours à -2.63%. Dans le même temps, le DAX à Francfort perdait 2.87% en rythme hebdomadaire pour venir s’établir à la mi-journée à 7 152.34 points. Enfin, le FTSE à Londres restait encore une fois l’un des indices les moins impactés par les aléas de cette semaine, publiant même des chiffres encourageants aujourd’hui concernant sa balance commerciale. A 12h00, il perdait 0.31% à 5 758.02 points, avec une performance sur cinq jours négative de « seulement » 1.88 %. Lors de ses deux allocutions à la presse cette semaine, le président de la Banque Centrale Européenne Mario Draghi s’est montré réaliste sur la situation européenne. Malgré les réformes structurelles et budgétaires encourageantes, il a confirmé que la reprise serait lente pour les pays de la Zone Euro.

Pour terminer aux Etats-Unis, avant l’ouverture de ce vendredi, les indices nord-américains ont plutôt été déçus par l’élection de Barack Obama. Après l’issue du scrutin, Wall Street a enregistré sa pire séance de l’année, le Dow Jones perdant le jeudi 2.36% et le Nasdaq 2.48%. En effet, l’élection de Barack Obama n’arrange pas la situation très préoccupante du « Fiscal Cliff » ou falaise budgétaire. En effet, faute d’accord avec les républicains majoritaires à la chambre des représentants, le budget américain devrait endommager sévèrement la croissance en raison de hausses d’impôts massives qui entreraient automatiquement en application. Le peuple américain a choisi la continuité pour lutter contre cette crise économique mais les défis restent de taille pour Barack Obama. Sur la période de cinq jours, le Dow Jones accusait un recul de 2.15% à 12 811.32 points tandis que le Nasdaq perdait plus largement 2.90% à 2 895.58 points. Enfin, l’indice élargi S&P 500 se trouvait entre les deux : -2.59% sur les cinq jours à 1 377.51 points.

Forex :
Concernant le marché des devises, les mauvaises nouvelles macro-économiques de la semaine mettent la pression sur les cours. Tout d’abord, la révision à la baisse des prévisions de croissance en zone euro pour 2013 de la part de Bruxelles a bien fait comprendre aux investisseurs que la reprise en Europe sera très longue. Ensuite, les investisseurs semblent se tourner de nouveau vers la Grèce : le report de la nouvelle tranche d’aide de la part de la BCE inquiète les marchés, la BCE préférant attendre le résultat du rapport de la Troika. Enfin, le discours du président de la BCE Mario Draghi hier n’a pas particulièrement emballé le marché. La BCE a déclaré se tenir toujours prête à déclencher le mécanisme de rachat de dettes souveraines tant attendu par les marchés. On attend notamment la demande d’aide de la part du premier ministre Espagnol Mariano Rajoy qui peine à arriver aux oreilles de M.Draghi.

Outre Atlantique, l’élection pour un second mandat de Barack Obama à la présidence des USA n’a pas l’air d’enchanter les marchés. En effet, le S&P500 a perdu 2.37% le lendemain de son élection et 1.22% le surlendemain.

Par conséquent, les cambistes s’éloignent des devises à risque pour se diriger vers les valeurs sûres. On assiste donc à une baisse conséquente de la monnaie européenne par rapport à l’ensemble de ses contreparties majeures, d’une baisse relative du dollar US et d’une appréciation du Yen. Concernant l’euro, il perdait ce midi 0.86% sur la semaine face au dollar à $1.2713, s’installant donc à un plus bas depuis début septembre. L’euro perdait 2.38% sur la semaine par rapport à la devise nippone à 100.68 yens. Il perdait également 0.43% sur la semaine face à la livre sterling pour s’installer aux alentours des 0.7968 £ et 0.07% face au Franc Suisse à 1.2055 CHF.

Outre Atlantique, le dollar US affichait une baisse hebdomadaire de 1.41% contre le Yen à 79.21 Yens. Il gagnait 0.53% face au dollar Canadien pour s’installer très proche de la parité à 1.0024 dollar Canadien. Le dollar Australien affiche une hausse de 0.56% face au dollar US à $1.0393.

Matières premières :
Au chapitre des matières premières, la semaine a été volatile notamment animée par les élections présidentielles américaines alors que la côte Est du pays se remettait doucement du passage de l’ouragan Sandy la semaine dernière.

Bien que l’issue du scrutin américain restait incertaine, les investisseurs s’interroge davantage sur les capacités du prochain dirigeant américain à faire face au fameux « fiscal cliff ». En outre, les marchés gardent les yeux rivés sur la situation économique de la zone euro alors que la Grèce ne parvient toujours pas à trouver un accord définitif avec ses créanciers. De son côté, l’Espagne présente des signes inquiétants sur son économie avec un taux de chômage au-dessus de la barre des 25% et une prévision de croissance revue en baisse avec une contraction de 1,3% pour cette année selon le FMI contre une récession de 0,5% prévu initialement.

La fragilité de la croissance mondiale devrait pénaliser la demande mondiale de pétrole à moyen terme. L’Opep table désormais sur une demande de 91,8 millions de barils par jour en 2015 contre 90,7 il y a un an. Parmi les bonnes nouvelles de cette semaine, on notera tout de même les bons chiffres en provenance de la Chine avec une hausse de l’activité industrielle chinoise, des ventes de détail ainsi que des investissements en capital fixe au cours du mois d’octobre. Dans ce contexte, le « light Sweet Crude » d’échéance décembre 2012 se traite proche des 84,80 dollars en fin de semaine, tandis que le Brent de la Mer du Nord de même échéance s’échange autour des 107 dollars le baril. Du côté des métaux précieux, l’once d’or se négocie proche des 1 730 dollars tandis que côté l’once d’argent se traite pour 32 dollars.

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