Les obligations Safeway en hausse sur le marché secondaire, le rendement reste supérieur à 7%
Les obligations du distributeur américain Safeway poursuivent leur mouvement de rattrapage depuis la publication des résultats la semaine passée. Le groupe a clôturé le troisième trimestre sur un bénéfice net de 9,5 millions de dollars. Les ventes ont pour leur part augmenté de 2,6% sur la période, à 8,3 milliards.
Safeway (NYSE:SWY) est pour rappel l’une des plus grandes chaînes de magasins d’Amérique du Nord. Au 30 juin, l’enseigne comptait pas moins de 1.335 points de vente répartis principalement sur l'Ouest des Etats-Unis. En début d'année, la direction du groupe a accepté une offre de rachat du fonds d'investisement Cerberus, qui le valorisait à un peu plus de neuf milliards de dollars.
Déjà acquéreur de la chaîne Albertsons début 2013, Cerberus mettait donc la main sur les enseignes Safeway. L'acquisition incluait également les 27 entrepôts logistiques et les 20 usines alimentaires du distributeur (lait, boulangerie, glaces, etc.). Notons que la fusion entre Albertsons et Safeway devrait pour sa part être bouclée d'ici la fin de l'année. Elle donnera naissance à un réseau de 2.400 points de vente répartis sur 16 enseignes et totalisant 250.000 employés.
Deux obligations par coupures de 2.000 dollars
Parmi les nombreuses obligations émises par Safeway, celle d’une maturité égale au 1er décembre 2021 se négocie actuellement à 103% du nominal. Son rendement atteint 4,25% sur base d’un coupon de 4,75%, payable semestriellement par l’émetteur.
Sur une échéance beaucoup plus longue (février 2031), le distributeur a placé un emprunt offrant un coupon fixe de 7,25%. Il est possible de se procurer l’obligation à un cours avoisinant les 101% du nominal. Le rendement est porté à 7,10%.
Précisons que ces deux obligations figurent au rang des dettes « senior non-sécurisées » de la compagnie. Les agences Moody’s et Standard & Poor’s lui attribuent un rating « Baa3 » et « BBB ». Fitch est pour sa part à « BBB- ». Les obligations se négocient par coupures de 2.000 dollars, ce qui implique donc un risque de change pour l’investisseur.