Ce matin, Shanghai a une nouvelle fois dévissé (-2,52%), dans un contexte asiatique toujours aussi marqué par les craintes de ralentissement économique en Chine. Les axes majeurs développés ces derniers jours restent totalement d’actualité. Et ce, alors que les spéculations autour d’un relèvement des taux américains sont relancées depuis la publication des chiffres de l’emploi vendredi dernier. La volatilité devrait rester imprévisible aujourd’hui, et ce, alors que Wall Street est fermée (Labor Day aux Etats-Unis). Décryptage.
Peu d’éléments majeurs en début de matinée
Le calendrier économique du jour se veut relativement calme, peu d’éléments sont attendus de la part des opérateurs. Pour autant, il est à noter que le nouveau recul des places chinoises se fait après plusieurs séances closes pour les commémorations de la Seconde Guerre mondiale, que nous évoquions la semaine dernière. Le flou le plus total devrait donc dominer les marchés aujourd’hui : peu de volumes, peu d’actualité, une trame inchangée. Mais à l’image de notre séance de vendredi, nous travaillerons aujourd’hui avec nos clients sur l’indice allemand au travers d’un point de confluence fixé à 10 200 et de huit objectifs identiques.
A savoir : 10 160, 10 100, 10 065, 10 045 et 10 000 en guise de supports. Et 10 270, 10 325 et 10 360 pour les principales résistances. Notre préférence restera largement dominée à la baisse sous le confluent du jour, à l’instar des sept trades DAX30 pris en séance vendredi. Pour l’heure, la volatilité semble relativement calme sur les marchés, malgré un puissant gap d’ouverture haussier sur la plupart des indices occidentaux. Notre appel à la prudence reste donc d’actualité. Et ce, pour l’intégralité de cette semaine, malgré un lundi qui devrait se montrer relativement tranquille pour les marchés européens.
D’autant que la saison des résultats trimestriels approche à grands pas. Pour l’heure, le marché semble craindre des prévisions plus pessimistes que prévu, au travers d’un abaissement global en fin de trimestre. Selon Reuters, les anticipations ont déjà baissé pour neuf des 10 secteurs du S&P500 cette année au travers d’une baisse attendue de 2,8% du chiffre d’affaires trimestriel de l’indice. Plusieurs sources continuent d’évoquer à juste titre ce matin les craintes liées à la baisse des secteurs de l’énergie et des matières premières. Point central quant à la tenue de l’inflation dans les pays développés.