Les créanciers obligataires de Scholz Holding Gmbh peuvent respirer quelque peu. Dans la foulée d’un communiqué de presse stipulant que le groupe avait assuré son financement pour l’année prochaine, le cours de l’obligation 8,50% - 2017 a doublé pour atteindre 50% du nominal.
La direction du groupe spécialisé dans le recyclage des métaux est donc enfin sortie de son mutisme. La dernière communication officielle datait en effet du mois de septembre, lorsque la firme allemande indiquait être à la recherche de nouveaux investisseurs et que Toyota (T:7203) Tsusho Corporation, qui détient une part de 39,9% de l’entreprise, ne voulait pas augmenter sa participation.
Depuis lors, les investisseurs étaient plongés dans le flou. A leur disposition, seul un rapport de l’agence de notation Euler Hermès publié le 12 novembre dernier. L’agence annonçait alors qu’elle dégradait le rating du groupe à « CCC », craignant notamment que les porteurs obligataires ne soient mis à contribution dans le cadre de mesures de restructuration de la dette. L’obligation allait toucher par la suite un plus bas historique à 20% du nominal.
Un financement supplémentaire jusqu’à 50 millions d’euros
Dans un communiqué publié ce 8 décembre, Scholz indique avoir obtenu de ses partenaires financiers une ligne de financement supplémentaire pouvant aller jusqu’à 50 millions d’euros, ce quii lui permettre d’assurer ses engagements financiers et ses investissements pour l’année à venir.
Sans fournir d’indication quant aux noms, Scholz indique que l'essentiel de ses partenaires financiers importants ont participé à ce nouveau prêt.
Débuté en septembre, la recherche d’investisseur et de capitaux frais se déroule conformément au calendrier, a précisé Scholz. L'objectif est de renforcer de manière significative la base de fonds propres du groupe, afin de mener à bien la restructuration de l’entreprise engagée en 2013 et qui se trouve « à un stade avancé », selon les termes du communiqué.
Par ailleurs, la société indique avoir reçu de l’intérêt et plusieurs offres indicatives d’investisseurs potentiels, lesquels sont actuellement examinés et négociés par le management et le cabinet d'audit KPMG, mandaté pour tenir le processus d’investissement.
Pour Oliver Scholz, directeur général du groupe, ''cette ligne de crédit supplémentaire est un signe clair de confiance de la part de nos partenaires financiers''.