Dans le cadre d’un glissement fiscal de sept milliards d’euros visant à alléger le coût salarial en Belgique et augmenter le pouvoir d'achat des ménages, le gouvernement a dévoilé ce midi toute une série de mesures dont certaines toucheront les revenus des capitaux.
Selon les informations communiquées par le gouvernement, une taxe sur la "spéculation" visant les actions détenues moins de six mois devrait voir le jour, au même titre que l’introduction d’une taxe sur les plus-values boursières supérieures à 10 millions d’euros.
Sans donner de détail, les moins-values seront également prises en compte, a précisé Charles Michel.
Augmentation du précompte de 25 à 27%
Déjà évoqué lors de la confection du budget 2014, le précompte mobilier passera de 25 à 27%. A l'exception des carnets d'épargne, tous les produits financiers seront visés (actions, obligations, fonds...). Le produit sera utilisé pour favoriser l’investissement dans les PME.
Les porteurs obligataires vont donc une nouvelle fois être mis à contribution. Pour rappel, le gouvernement Di Rupo avait déjà augmenté le précompte de 15% à 25%, soit une augmentation de 80% en quelques années à peine.
Le produit de la taxe « Caïman », touchant les constructions juridiques à l'étranger qui visent à éluder l'impôt, sera également revu à la hausse. Elle devrait rapporter 260 millions d'euros à l'Etat.