Les rats quittent le bateau ivre de la campagne présidentielle de Donald Trump
Les cadres les plus respectés du parti républicain mettent les chaloupes à la mer et tentent de rallier les rivages de leur circonscription au milieu des flots déchaînés.
Donald Trump leur hurle que ce sont des traitres au mégaphone, mais ceux-là répondent qu’ils n’ont plus envie de faire partie du naufrage. En effet, sa campagne électorale vient de se fracasser sur les récifs du machisme de primate (dont il se vante) et de l’incompétence encyclopédique du trublion à moumoute.
Le parti républicain ne songe plus qu’à sauver sa majorité à la Chambre, car Hillary Clinton risque bien de triompher sans même combattre et pourrait remporter dans la foulée la majorité au Congrès.
Imaginons maintenant que les Républicains anti-Trump se soient trompés dans leurs calculs et qu’ils aient fait de leur ex-champion le martyre de la cause anti-establishment (preuve à l’appui) : avec qui Trump pourrait-il gouverner sans aucune majorité et que des opposants au Congrès ?
Voilà pourquoi Wall Street considère que les présidentielles du 8 novembre sont « pliées » et se réjouit déjà à l’idée qu’Hillary tiendra se promesse de tout faire pour que les grandes institutions qui ont largement financé sa campagne et rempli les comptes en banque de la « Clinton.Inc » (Goldman Sachs (NYSE:GS), JPMorgan (NYSE:JPM), Deutsche Bank (DE:DBKGn), etc.) puissent continuer de « prospérer ».
Oui, cela met du baume au cœur et cela permet de ne pas se miner le moral avec la perspective d’un cycle planétaire de resserrement monétaire qui s’annonce pour 2017.