Wall Street a clôturé dans le vert hier soir, prenant 0.96% à 12.904 points, avec une journée attendu comme mouvementé en cette journée des 'trois sorcières', qui marque l'expiration de nombreux contrats à terme aux US.
On assiste à un afflux de bonnes statistiques en cette période, les opérateurs ne résiste pas à l’envie de revenir sur le marché. On commence à se dire de plus en plus que même si l'Europe continuera de s’engluer dans ce marasme, cela ne risque pas de devenir un poids insurmontable pour l'économie mondiale.
Les valeurs financières ont fini en hausse, effaçant leurs pertes initiales liées à la mise en garde de Moody's, qui a prévenu qu'elle pourrait abaisser les notes de crédit de 17 grandes banques mondiales et de 114 institutions financières européennes.
NB : Wall Street restera fermée lundi prochain pour cause de 'Washington's Day'.
Les marchés asiatiques saluent les bonnes performances de l’économie américaine.
La bourse de Tokyo a fini en hausse de 1,58% vendredi, l’indice Nikkei terminant à 9.384,17 points, après avoir touché la barre des 9400 points durant la séance. La parution d’indicateurs économiques américains encourageants et un regain d'espoir de voir les ministres des Finances de la zone euro donner lundi leur feu vert au deuxième plan d'aide à la Grèce.
Aux Etats-Unis, l'annonce jeudi d'une nette baisse des inscriptions au chômage et de mises en chantier de logements supérieures aux attentes a notamment profité aux valeurs exportatrices, Toyota a pris 0,61%, Nissan 2,06% et Honda 2,36%.
Sur la semaine, le Nikkei a progressé de 4,89%, portant à 11% sa hausse depuis le 1er janvier.
L’Europe souffle sur fond d’espoir dans le dossier Grec.
La bourse de Paris débute en hausse ce matin, s’adjugeant près d’1% à 3426.78 points (à 9h50), poursuivant son rebond entamé la veille en fin de séance, dans le sillage de Wall Street et des marchés asiatiques. Les investisseurs ayant regagné confiance dans la capacité de la Grèce à obtenir son deuxième plan d'aide et d'éviter ainsi un défaut désordonné.
La zone euro apporte les dernières touches à un deuxième plan d'aide pour la Grèce afin que les ministres des Finances puissent l'approuver lundi. La Grèce et ses créanciers internationaux sont parvenus à s’entendre sur les moyens de réduire les dépenses budgétaires de 325 millions d’euros cette année. Les informations selon lesquelles la BCE est prête à échanger les obligations souveraines hellènes qu’elle détient contre de nouveaux titres de dette sont également bien accueillies.
La séance sera aussi animée par la publication des résultats annuels de trois composantes du Cac 40 : Air Liquide, Lafarge et Saint-Gobain.
Les coûts d'emprunt de l'Italie et de l'Espagne diminuent vendredi sur le marché obligataire, resserrant ainsi leur écart avec ceux de l'Allemagne.
Le rendement des obligations italiennes à dix ans recule de 11 points de base, à 5,60%. Leur écart de rendement avec les Bunds se réduit de 16 pdb, à 369 pdb.
Le rendement de l'emprunt espagnol à dix ans baisse quant à lui de 10 points de base, à 5,27%. Leur spread avec les Bunds est en repli de 12 pdb à 337 pdb.
Daniel Gravier
XTB France