Les nouveaux records garants des futurs records ou quand le passé vous garantit un avenir radieux !
Les articles destinés aux « idiots utiles » (les moutons, les traders/suiveurs, les journalistes qui partagent leur emploi du temps entre gazette sportive et article économique) étaient depuis longtemps prêts à être dégainés.
Les nouveaux records garants des futurs records ou quand le passé vous garantit un avenir radieux !
Après une relecture ce weekend, les médias envoient le rouleau compresseur « permabull » avec ce message quasi unique : « Achetez, ça ne peut que monter, ça a toujours monté par le passé ! »
Oui, quand il s’agit d’endormir les « permabulls », le passé est toujours le garant infaillible de l’avenir. Les » bookmakers » ont toujours « deviné » le résultat des scrutins en France et au Royaume-Uni (sauf en 2005 et pour le « Brexit »). Un pays qui organise une coupe d’Europe de football gagne toujours la finale si son équipe nationale accède au « dernier carré ».
En ce qui concerne le « S&P », c’est du « scientifique » et c’est du lourd.
Lors des 17 précédentes cassures de records absolus depuis 1928, le « S&P » a gagné 4,5% en moyenne lors des 3 mois suivant le record et +8,5% sur 6 mois.
Et sur 12 mois, préparez-vous à du stratosphérique: +15,55%.
Sauf que pas un seul des précédents records n’a été battu sur fond de taux négatifs, et encore moins de bénéfices en contraction de -5% sur 4 trimestres.
Mais on ne vas tout de même pas assommer les gentils lecteurs qui n’y comprennent rien de toutes façons avec ce genre de détail. Les probabilités sont formelles, la hausse appelle la hausse dans 100% des cas.
C’est pourquoi tout scénario contraire sera qualifié de « cygne noir ».
L’excuse sera alors :
Ben désolé… on pouvait pas prévoir. Personne ne pouvait prévoir… qu’en faisant les idiots avec les taux, ça allait forcément mal tourner.