Investing.com - Le dollar U.S. a plongé au plus bas des trois mois et demi écoulés face à l'euro en fin de semaine, et du mois passé contre le yen, après que les chiffres décevants de l'emploi américain aient ravivé l'attente d'une nouvelle série d'accomodements de la part de la Réserve Fédérale.
Le département d'état au travail des Etats-Unis a en effet révélé que l'économie nationale avait créé 96 000 emplois en août, soit nettement moins que les 125 000 espérés après les 141 000 après révision à la baisse de juillet.
Cette performance peu enthousiasmante a du coup remis la possibilité d'assouplissements quantitatifs supplémentaires sur le devant de la scène de la part de la banque centrale du pays à l'orée de sa prochaine prise de cap, afin de ragaillardir la croissance de celui-ci.
La monnaie unique a du coup bondi de 1.46% face au billet vert pour caracoler à 1.2815, son niveau le plus élevé depuis le 22 mai, tandis que le yen le faisait dégringoler à 78, sa valeur la plus faible depuis le premier août, avant de le laisser redresser la tête à 78.24, avec tout de même 0.77% d'hémorragie journalière.
Ces informations survenaient au lendemain de l'annonce par la Banque Centrale Européenne des détails de son programme d'achat d'obligations destiné à juguler la crise de la dette régionale, dénommé "Transactions Monétaires Directes".
Mario Draghi, son président, a ainsi déclaré lors de sa conférence de presse post-réunion de jeudi que celui-ci fournirait une "butée pleinement efficace" contre la volatilité des marchés.
La BCE acquerrait au sein de son cadre des quantités illimitées de bons du trésor pouvant courir jusqu'à trois ans, du moment que le pays émetteur aura accepté les termes du plan TMD, acceptant de procéder à des réformes économiques en échange de son aide.
Le taux des emprunts décennaux espagnols s'est du coup retrouvé à 5.63% le lendemain, passant sous la barre de 6% pour la première fois depuis mai, tandis que ceux de l'Italie glissaient à 5.05%.
La livre sterling s'est dans le même temps élevée à 1.6033 par rapport à un étalon américain largement sur la défensive, tout en concédant un creux de deux mois à 0.8003 à son homologue européenne.
La Banque d'Angleterre avait fait connaître jeudi le maintien de son taux directeur à 0.5% et du volume de ses achats d'actifs.
L'unité monétaire du Canada a quand à elle culminé à un pic de près d'un an devant sa cousine frontalière, après que des chiffres officiels aient souligné que le pays avait vu la création de 34 300 postes le mois passé, pulvérisant les 10 000 attendus, et compensant les 34 400 supprimés auparavant.
Les résultats de la rencontre des décideurs de la Fed, prévus jeudi, seront au centre des débats de la semaine, en raison des spéculations sur leur propension à procéder à des injections de liquidités.
L'arrêt de la cour constitutionnelle allemande à propos de la conformité ou non du Mécanisme Européen de Stabilité avec la loi fondamentale germanique.
Investing.com a établi pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que d'autres également susceptibles d'influencer les marchés au cours de la semaine à venir.
Lundi 10 septembre
Le gouvernement du Japon dévoilera l'état de son compte courant, ainsi que la valeur définitive de son produit intérieur brut, la mesure la plus générale de l'activité économique et plus important des signes de vigueur de celle-ci.
L'Australie ne sera pas en reste avec les chiffres concernant les prêts immobiliers, reflétant la demande sur le marché du logement.
La zone euro fournira quand à elle la baromètre de la confiance de ses investisseurs, tandis que la France fera de même au sujet de sa production industrielle.
Mardi 11 septembre
Les autorités nippones divulgueront l'importance de l'activité manufacturière du pays, donnant le pouls de sa santé économique.
L'Australie les imitera avec une étude sur la confiance dans les affaires, de même que la Nouvelle-Zélande, qui verra ses spécialistes de l'immobilier annoncer l'évolution des coûts des habitations qu'il auront constatée, signe fort de la vigueur du secteur.
Ceux du Royaume-Uni le feront également.
Celui-ci, ainsi que le Canada et les Etats-Unis, fera connaître sa balance commerciale, faisant la différence entre les valeurs des biens ou services exportés et importés.
Mercredi 12 septembre
Le Japon révèlera le volume des commandes de machines de base, signe avant-coureur de la production, ainsi que l'activité du secteur tertiaire, permettant d'évaluer la santé de l'économie.
L'Australie ne sera pas en reste avec le baromètre du moral des consommateurs établi par des experts.
La zone euro fera de même avec les chiffres de sa production industrielle, imitée par l'Italie.
En Allemagne, la cour constitutionnelle prononcera un arrêt à propos de la conformité ou non du Mécanisme Européen de Stabilité avec la loi fondamentale germanique.
Les autorités britanniques fourniront les variations du nombre des inscrits au chômage qu'elles auront constatées, donnant ainsi le pouls de l'économie.
La conclusion de la journée viendra des Etats-Unis, mesurant l'évolution des prix à l'importation, et publiant leur inventaire hebdomadaire des réserves de pétrole.
Jeudi 13 septembre
La Réserve Bancaire de Nouvelle-Zélande dévoilera son taux d'intérêt de base, puis diffusera son communiqué sur la question, donnant son point de vue sur l'état de l'économie.
L'Australie verra pour sa part le Melbourne Institute fournir ses prévisions d'inflation.
Le gouvernement suisse ne sera pas en reste avec son évolution des prix à la production, signe avant-coureur de celle au détail, tandis que la Banque Nationale Suisse révèlera son taux Libor, suivi de son évaluation de la politique monétaire, vers laquelle tous les yeux se tourneront.
Du côté de la zone euro, la Banque Centrale Européenne fournira son bulletin mensuel, contenant les statistiques ayant influencé le vote de son conseil directeur sur les taux d'intérêt.
L'Italie mettra quand à elle des obligations décennales aux enchères, ce qui devrait constituer un test crucial de l'attractivité de sa dette.
Le Canada dévoilera ensuite l'inflation des valeurs des logements neufs mesurée par ses autorités, préfigurant l'engouement pour l'immobilier.
Aux Etats-Unis, le gouvernement fera de même avec les variations des coûts à la production, ainsi que son dénombrement hebdomadaire des inscriptions au chômage.
Il ne faudra pas non plus négliger la Réserve Fédérale, qui annoncera son taux directeur, suivi d'un commentaire de sa part, contenant des indications sur sa vision de la situation économique présente.
Vendredi 14 septembre
La zone euro fournira son évolution des prix à la consommation, tandis que les ministres des finances de l'Union Européenne entameront une conférence à Bruxelles.
Le Canada fournira les chiffres de ses ventes manufacturières, préfigurant l'état de santé de son économie.
Les Etats-Unis achèveront la semaine avec leurs inflormations sur les variations des coûts et les volumes des ventes au détail, sans oublier celles sur l'état des stocks des entreprises, imités par la Réserve Fédérale avec le taux d'utilisation des capacité et la production des industries, ainsi que par l'université du Michigan avec ses rapports préliminaires au sujet du moral des consommateurs et de l'inflations attendue.
Le département d'état au travail des Etats-Unis a en effet révélé que l'économie nationale avait créé 96 000 emplois en août, soit nettement moins que les 125 000 espérés après les 141 000 après révision à la baisse de juillet.
Cette performance peu enthousiasmante a du coup remis la possibilité d'assouplissements quantitatifs supplémentaires sur le devant de la scène de la part de la banque centrale du pays à l'orée de sa prochaine prise de cap, afin de ragaillardir la croissance de celui-ci.
La monnaie unique a du coup bondi de 1.46% face au billet vert pour caracoler à 1.2815, son niveau le plus élevé depuis le 22 mai, tandis que le yen le faisait dégringoler à 78, sa valeur la plus faible depuis le premier août, avant de le laisser redresser la tête à 78.24, avec tout de même 0.77% d'hémorragie journalière.
Ces informations survenaient au lendemain de l'annonce par la Banque Centrale Européenne des détails de son programme d'achat d'obligations destiné à juguler la crise de la dette régionale, dénommé "Transactions Monétaires Directes".
Mario Draghi, son président, a ainsi déclaré lors de sa conférence de presse post-réunion de jeudi que celui-ci fournirait une "butée pleinement efficace" contre la volatilité des marchés.
La BCE acquerrait au sein de son cadre des quantités illimitées de bons du trésor pouvant courir jusqu'à trois ans, du moment que le pays émetteur aura accepté les termes du plan TMD, acceptant de procéder à des réformes économiques en échange de son aide.
Le taux des emprunts décennaux espagnols s'est du coup retrouvé à 5.63% le lendemain, passant sous la barre de 6% pour la première fois depuis mai, tandis que ceux de l'Italie glissaient à 5.05%.
La livre sterling s'est dans le même temps élevée à 1.6033 par rapport à un étalon américain largement sur la défensive, tout en concédant un creux de deux mois à 0.8003 à son homologue européenne.
La Banque d'Angleterre avait fait connaître jeudi le maintien de son taux directeur à 0.5% et du volume de ses achats d'actifs.
L'unité monétaire du Canada a quand à elle culminé à un pic de près d'un an devant sa cousine frontalière, après que des chiffres officiels aient souligné que le pays avait vu la création de 34 300 postes le mois passé, pulvérisant les 10 000 attendus, et compensant les 34 400 supprimés auparavant.
Les résultats de la rencontre des décideurs de la Fed, prévus jeudi, seront au centre des débats de la semaine, en raison des spéculations sur leur propension à procéder à des injections de liquidités.
L'arrêt de la cour constitutionnelle allemande à propos de la conformité ou non du Mécanisme Européen de Stabilité avec la loi fondamentale germanique.
Investing.com a établi pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que d'autres également susceptibles d'influencer les marchés au cours de la semaine à venir.
Lundi 10 septembre
Le gouvernement du Japon dévoilera l'état de son compte courant, ainsi que la valeur définitive de son produit intérieur brut, la mesure la plus générale de l'activité économique et plus important des signes de vigueur de celle-ci.
L'Australie ne sera pas en reste avec les chiffres concernant les prêts immobiliers, reflétant la demande sur le marché du logement.
La zone euro fournira quand à elle la baromètre de la confiance de ses investisseurs, tandis que la France fera de même au sujet de sa production industrielle.
Mardi 11 septembre
Les autorités nippones divulgueront l'importance de l'activité manufacturière du pays, donnant le pouls de sa santé économique.
L'Australie les imitera avec une étude sur la confiance dans les affaires, de même que la Nouvelle-Zélande, qui verra ses spécialistes de l'immobilier annoncer l'évolution des coûts des habitations qu'il auront constatée, signe fort de la vigueur du secteur.
Ceux du Royaume-Uni le feront également.
Celui-ci, ainsi que le Canada et les Etats-Unis, fera connaître sa balance commerciale, faisant la différence entre les valeurs des biens ou services exportés et importés.
Mercredi 12 septembre
Le Japon révèlera le volume des commandes de machines de base, signe avant-coureur de la production, ainsi que l'activité du secteur tertiaire, permettant d'évaluer la santé de l'économie.
L'Australie ne sera pas en reste avec le baromètre du moral des consommateurs établi par des experts.
La zone euro fera de même avec les chiffres de sa production industrielle, imitée par l'Italie.
En Allemagne, la cour constitutionnelle prononcera un arrêt à propos de la conformité ou non du Mécanisme Européen de Stabilité avec la loi fondamentale germanique.
Les autorités britanniques fourniront les variations du nombre des inscrits au chômage qu'elles auront constatées, donnant ainsi le pouls de l'économie.
La conclusion de la journée viendra des Etats-Unis, mesurant l'évolution des prix à l'importation, et publiant leur inventaire hebdomadaire des réserves de pétrole.
Jeudi 13 septembre
La Réserve Bancaire de Nouvelle-Zélande dévoilera son taux d'intérêt de base, puis diffusera son communiqué sur la question, donnant son point de vue sur l'état de l'économie.
L'Australie verra pour sa part le Melbourne Institute fournir ses prévisions d'inflation.
Le gouvernement suisse ne sera pas en reste avec son évolution des prix à la production, signe avant-coureur de celle au détail, tandis que la Banque Nationale Suisse révèlera son taux Libor, suivi de son évaluation de la politique monétaire, vers laquelle tous les yeux se tourneront.
Du côté de la zone euro, la Banque Centrale Européenne fournira son bulletin mensuel, contenant les statistiques ayant influencé le vote de son conseil directeur sur les taux d'intérêt.
L'Italie mettra quand à elle des obligations décennales aux enchères, ce qui devrait constituer un test crucial de l'attractivité de sa dette.
Le Canada dévoilera ensuite l'inflation des valeurs des logements neufs mesurée par ses autorités, préfigurant l'engouement pour l'immobilier.
Aux Etats-Unis, le gouvernement fera de même avec les variations des coûts à la production, ainsi que son dénombrement hebdomadaire des inscriptions au chômage.
Il ne faudra pas non plus négliger la Réserve Fédérale, qui annoncera son taux directeur, suivi d'un commentaire de sa part, contenant des indications sur sa vision de la situation économique présente.
Vendredi 14 septembre
La zone euro fournira son évolution des prix à la consommation, tandis que les ministres des finances de l'Union Européenne entameront une conférence à Bruxelles.
Le Canada fournira les chiffres de ses ventes manufacturières, préfigurant l'état de santé de son économie.
Les Etats-Unis achèveront la semaine avec leurs inflormations sur les variations des coûts et les volumes des ventes au détail, sans oublier celles sur l'état des stocks des entreprises, imités par la Réserve Fédérale avec le taux d'utilisation des capacité et la production des industries, ainsi que par l'université du Michigan avec ses rapports préliminaires au sujet du moral des consommateurs et de l'inflations attendue.