Investing.com - Le dollar U.S. s'est retrouvé sur la sellette face à la plupart de ses concurrents ce vendredi, sa popularité ayant fondu suite à la décision prise la veille par la Réserve Fédérale de donner le coup denvoi d'une troisième série d'injections de liquidités afin de donner un coup de fouet à l'économie américaine.
Le goût pour le risque est en effet revenu après qu'elle ait déclaré qu'elle acquerrait tous les mois 40 milliards de titres sécurisés adossés à des hypothèques jusqu'à ce que le marché de l'emploi sorte la tête de l'eau.
Le comité fédéral des marchés ouverts a ajouté qu'il n'écarterait pas le taux appliqué aux fonds fédéraux des abords de zéro avant la mi-2015 au plus tôt, au lieu de la fin 2014 envisagée auparavant.
Cette prise de position est survenue une semaine après que la Banque Centrale Européenne ait dévoilé son propre programme d'achats d'obligations, dénommés "Transactions Monétaires Directes", et au lendemain du feu vert accordé la cour constitutionnelle allemande à la mise en place du fonds de secours permanent européen.
La monnaie unique a ainsi dépassé lors de la dernière journée de cotation les 1.31 USD depuis la première fois depuis début mai, bien que l'Espagne continue à laisser craindre son éventuel recours à un plan d'aide.
Luis de Guindos, son ministre des finances, a alors déclaré que le gouvernement devrait d'abord observer les conséquences des coups de pouce de la BCE avant de vouloir demander une autre aide que la bouée de sauvetage déjà accordée aux banques du pays.
Christine Lagarde, directrice du Fonds Monétaire International, a quand à elle démenti un article paru dans la presse néerlandaise selon lequel le FMI et la BCE seraient en pourparlers au sujet d'une intervention destinée à remettre Madrid sur les rails.
Le billet vert aussi dérapé dans une ornière des sept mois écoulés face au yen, avant de reprendre des couleurs après Jun Azumi, ministre des finances du Japon, ait affirmé que celui-ci pourrait prendre davantage de mesures ayant pour but d'affaiblir sa devise.
Ses cousins australien, canadien et néo-zélandais, sensibles à la propension à prendre des risques, ont aussi rebondi vers des sommets de plusieurs mois par rapport à lui suite à la prise de position de la Fed.
Du côté des performances, il était à noter que les prix à la consommation des Etats-Unis avaient augmenté de 0.6% en août, l'essence connaissant sa plus forte flambée en plus de trois ans, l'indice de prix de base, excluant les coûts volatils du carburant et de la nourriture, ne frémissant que de 0.1%.
Il était d'autre part à noter que les ventes au détail nationales avaient gagné 0.9% après ajustement saisonnier dans le même temps, les dépenses ayant grimpé dans le domaine des automobiles et des hydrocarbures, leur progression se limitant à 0.8% en ne tenant pas compte des véhicules.
Le baromètre du moral des consommateurs établi par l'université du Michigan est par contre monté de 74.3 jusqu'à 79.2 pour septembre, alors qu'une régression à 74 était redoutée.
L'indice dollar, reflétant les performances de l'étalon américain par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, a glissé de 0.52% ce jour-là, pour se situer à 78.98 à la clôture des échanges, sa valeur le plus faible depuis le 30 avril, ayant subi une hémorragie hebdomadaire de 1.8%.
La santé fiscale espagnole sera encore au centre des débats de la semaine prochaine, en raison des rumeurs concernant les chances pour que le pays, fortement endetté, ait recours à la main tendue de la zone euro.
Il procèdera d'ailleurs à une mise aux enchères de bons du trésor courant sur dix ans, qui constituera un test critique de l'attractivité de ses dettes.
La prise de cap de la Banque du Japon sera aussi surveillée de près, de même que la publication du compte-rendu détaillé de celle dernièrement effectuée par son homologue britannique.
Investing.com a établi pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que d'autres également susceptibles d'influencer les marchés au cours de la semaine à venir.
Lundi 17 septembre
L'Australie fournira le volume officiel des ventes de véhicules neufs, reflétant la confiance des consommateurs.
Les places bournières nippones resteront closes en raison d'un jour férié.
Du côté du Royaume-Uni, les spécialistes de l'immobilier rendront un rapport sur l'inflation des coûts des logements, signe vital de la demande dans ce domaine.
Les autorités de la zone euro feront de même avec des informations concernant le compte courant régional.
Le Canada ne sera pas en reste en fin de journée, avec les chiffres concernant les échats de titres sécurisés de l'étranger, tandis que les Etats-Unis concluront avec leur indice de l'activité manufacturière dans la région de New York.
Mardi 18 septembre
La Réserve Bancaire d'Australie fournira le procès-verbal de sa réunion d'août, donnant le point de vue qu'elle a adopté sur l'état de l'économie.
Le gouvernement suisse fera de même avec une étude comportant ses prévisions économiques trimestrielles pour les principaux indicateurs économiques, notamment l'emploi et l'inflation.
Les autorités du Royaume-Uni ne seront pas en reste avec leur mesure de l'évolution des prix à la consommation, qui représente la plus grande part de l'inflation totale.
Du côté de la zone euro, le centre de recherches économiques ZEW rendra un rapport très attendu concernant l'humeur économique allemande, ainsi qu'un autre concernant celle de la région.
Les Etats-Unis révèleront quand à eux l'état de leur compte courant, ainsi que le solde des investissements nationaux et étrangers dans les titres à long terme.
Mercredi 19 septembre
La Nouvelle-Zélande divulguera les performances de son commerce extérieur, et l'Australie fera de même avec son indice des signaux économiques prévisionnels, destiné à prédire la direction de l'économie future.
La Banque du Japon annoncera son taux d'intérêtn, lequel sera suivi d'un communiqué à ce sujet, laissant voir son point de vue sur les perspectives économiques.
Du côté du Royaume-Uni, la Banque d'Angleterre avec le compte-rendu de la rencontre des membres de son conseil ayant eu lieu en août, permettant d'évaluer son opinion au sujet de l'économie.
Plusieurs d'entre eux, parmi lesquel le gouverneur Mervyn King, comparaîtront également devant le comité financier parlementaire.
Dans le reste de l'Europe, le centre de recherches économiques ZEW fera paraître un rapport sur le moral économique suisse, signe de vigueur économique.
Les autorités des Etats-Unis ne seront pas en reste avec le nombre des permis de construire qu'elles ont accordés, indice fiable des chantiers à venir, ainsi que le nombre de constructions entamées, précurseur de santé de l'économie, sans oublir l'inventaire hebdomadaire des réserves pétrolières, ainsi qu'un rapport des spécialistes de l'immobilier concernant les ventes de logements d'occasion.
Jeudi 20 septembre
La Nouvelle-Zélande diffusera son produit intérieur brut du second trimestre, la mesure la plus générale de l'activité économique et le plus important des signes de santé de celle-ci.
Le Japon fera de même avec sa balance commerciale, faisant la différence entre les valeurs des biens ou services exportés et importés au cours du mois.
La zone euro ne sera pas en reste avec ses informations préliminaires concernant l'activité secondaire et tertiaire, imitée par l'Allemagne et la France, qui seront scrutées de près.
Madrid émettra de son côté des obligations décennales, au cours de ce qui devrait constituer une épreuve cruciale de l'engouement des investisseurs pour ses bons du trésor.
Mario Draghi, président de la Banque Centrale Européenne, participera ensuite à une conférence à Francfort, au cours de laquelle ses propos seront décortiqués en détail par les observateurs.
Les autorités du Royaume-Uni fourniront leurs volume des ventes au détail, premier signe des dépenses de consommation, qui représentent la majeure partie de l'activité économique totale, ainsi que celui des commandes attendues par les industriels et mesurées par ces derniers.
Du côté du reste de l'Europe, la Suisse dévoilera le solde officiel de son commerce extérieur.
Le gouvernement des Etats-Unis fera enfin connaître son décompte hebdomadaire des nouvelles inscriptions au chômage, ainsi qu'un indice de l'activité manufacturière dans la région de Philadelphie, préfigurant l'état de santé de l'économie.
Vendredi 21 septembre
L'Australie fournira son indice des signaux économiques prévisionnels, et la Nouvelle-Zélande fera de même avec le volume officiel des dépenses par carte de crédit et celui des visites touristiques.
Du côté du Vieux Continent, la Banque Nationale Suisse publiera son bulletin trimestriel, comportant son analyse en profondeur des conditions économiques.
Le Royaume-Uni divulguera quand à lui ses informations au sujet des emprunts publics, signe vital de santé des caisses de l'état.
Les autorités canadiennes concluront la semaine avec l'évolution des prix à la consommation et l'importance des ventes en gros qu'elles auront constatées, donnant le pouls de l'économie.
Le goût pour le risque est en effet revenu après qu'elle ait déclaré qu'elle acquerrait tous les mois 40 milliards de titres sécurisés adossés à des hypothèques jusqu'à ce que le marché de l'emploi sorte la tête de l'eau.
Le comité fédéral des marchés ouverts a ajouté qu'il n'écarterait pas le taux appliqué aux fonds fédéraux des abords de zéro avant la mi-2015 au plus tôt, au lieu de la fin 2014 envisagée auparavant.
Cette prise de position est survenue une semaine après que la Banque Centrale Européenne ait dévoilé son propre programme d'achats d'obligations, dénommés "Transactions Monétaires Directes", et au lendemain du feu vert accordé la cour constitutionnelle allemande à la mise en place du fonds de secours permanent européen.
La monnaie unique a ainsi dépassé lors de la dernière journée de cotation les 1.31 USD depuis la première fois depuis début mai, bien que l'Espagne continue à laisser craindre son éventuel recours à un plan d'aide.
Luis de Guindos, son ministre des finances, a alors déclaré que le gouvernement devrait d'abord observer les conséquences des coups de pouce de la BCE avant de vouloir demander une autre aide que la bouée de sauvetage déjà accordée aux banques du pays.
Christine Lagarde, directrice du Fonds Monétaire International, a quand à elle démenti un article paru dans la presse néerlandaise selon lequel le FMI et la BCE seraient en pourparlers au sujet d'une intervention destinée à remettre Madrid sur les rails.
Le billet vert aussi dérapé dans une ornière des sept mois écoulés face au yen, avant de reprendre des couleurs après Jun Azumi, ministre des finances du Japon, ait affirmé que celui-ci pourrait prendre davantage de mesures ayant pour but d'affaiblir sa devise.
Ses cousins australien, canadien et néo-zélandais, sensibles à la propension à prendre des risques, ont aussi rebondi vers des sommets de plusieurs mois par rapport à lui suite à la prise de position de la Fed.
Du côté des performances, il était à noter que les prix à la consommation des Etats-Unis avaient augmenté de 0.6% en août, l'essence connaissant sa plus forte flambée en plus de trois ans, l'indice de prix de base, excluant les coûts volatils du carburant et de la nourriture, ne frémissant que de 0.1%.
Il était d'autre part à noter que les ventes au détail nationales avaient gagné 0.9% après ajustement saisonnier dans le même temps, les dépenses ayant grimpé dans le domaine des automobiles et des hydrocarbures, leur progression se limitant à 0.8% en ne tenant pas compte des véhicules.
Le baromètre du moral des consommateurs établi par l'université du Michigan est par contre monté de 74.3 jusqu'à 79.2 pour septembre, alors qu'une régression à 74 était redoutée.
L'indice dollar, reflétant les performances de l'étalon américain par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, a glissé de 0.52% ce jour-là, pour se situer à 78.98 à la clôture des échanges, sa valeur le plus faible depuis le 30 avril, ayant subi une hémorragie hebdomadaire de 1.8%.
La santé fiscale espagnole sera encore au centre des débats de la semaine prochaine, en raison des rumeurs concernant les chances pour que le pays, fortement endetté, ait recours à la main tendue de la zone euro.
Il procèdera d'ailleurs à une mise aux enchères de bons du trésor courant sur dix ans, qui constituera un test critique de l'attractivité de ses dettes.
La prise de cap de la Banque du Japon sera aussi surveillée de près, de même que la publication du compte-rendu détaillé de celle dernièrement effectuée par son homologue britannique.
Investing.com a établi pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que d'autres également susceptibles d'influencer les marchés au cours de la semaine à venir.
Lundi 17 septembre
L'Australie fournira le volume officiel des ventes de véhicules neufs, reflétant la confiance des consommateurs.
Les places bournières nippones resteront closes en raison d'un jour férié.
Du côté du Royaume-Uni, les spécialistes de l'immobilier rendront un rapport sur l'inflation des coûts des logements, signe vital de la demande dans ce domaine.
Les autorités de la zone euro feront de même avec des informations concernant le compte courant régional.
Le Canada ne sera pas en reste en fin de journée, avec les chiffres concernant les échats de titres sécurisés de l'étranger, tandis que les Etats-Unis concluront avec leur indice de l'activité manufacturière dans la région de New York.
Mardi 18 septembre
La Réserve Bancaire d'Australie fournira le procès-verbal de sa réunion d'août, donnant le point de vue qu'elle a adopté sur l'état de l'économie.
Le gouvernement suisse fera de même avec une étude comportant ses prévisions économiques trimestrielles pour les principaux indicateurs économiques, notamment l'emploi et l'inflation.
Les autorités du Royaume-Uni ne seront pas en reste avec leur mesure de l'évolution des prix à la consommation, qui représente la plus grande part de l'inflation totale.
Du côté de la zone euro, le centre de recherches économiques ZEW rendra un rapport très attendu concernant l'humeur économique allemande, ainsi qu'un autre concernant celle de la région.
Les Etats-Unis révèleront quand à eux l'état de leur compte courant, ainsi que le solde des investissements nationaux et étrangers dans les titres à long terme.
Mercredi 19 septembre
La Nouvelle-Zélande divulguera les performances de son commerce extérieur, et l'Australie fera de même avec son indice des signaux économiques prévisionnels, destiné à prédire la direction de l'économie future.
La Banque du Japon annoncera son taux d'intérêtn, lequel sera suivi d'un communiqué à ce sujet, laissant voir son point de vue sur les perspectives économiques.
Du côté du Royaume-Uni, la Banque d'Angleterre avec le compte-rendu de la rencontre des membres de son conseil ayant eu lieu en août, permettant d'évaluer son opinion au sujet de l'économie.
Plusieurs d'entre eux, parmi lesquel le gouverneur Mervyn King, comparaîtront également devant le comité financier parlementaire.
Dans le reste de l'Europe, le centre de recherches économiques ZEW fera paraître un rapport sur le moral économique suisse, signe de vigueur économique.
Les autorités des Etats-Unis ne seront pas en reste avec le nombre des permis de construire qu'elles ont accordés, indice fiable des chantiers à venir, ainsi que le nombre de constructions entamées, précurseur de santé de l'économie, sans oublir l'inventaire hebdomadaire des réserves pétrolières, ainsi qu'un rapport des spécialistes de l'immobilier concernant les ventes de logements d'occasion.
Jeudi 20 septembre
La Nouvelle-Zélande diffusera son produit intérieur brut du second trimestre, la mesure la plus générale de l'activité économique et le plus important des signes de santé de celle-ci.
Le Japon fera de même avec sa balance commerciale, faisant la différence entre les valeurs des biens ou services exportés et importés au cours du mois.
La zone euro ne sera pas en reste avec ses informations préliminaires concernant l'activité secondaire et tertiaire, imitée par l'Allemagne et la France, qui seront scrutées de près.
Madrid émettra de son côté des obligations décennales, au cours de ce qui devrait constituer une épreuve cruciale de l'engouement des investisseurs pour ses bons du trésor.
Mario Draghi, président de la Banque Centrale Européenne, participera ensuite à une conférence à Francfort, au cours de laquelle ses propos seront décortiqués en détail par les observateurs.
Les autorités du Royaume-Uni fourniront leurs volume des ventes au détail, premier signe des dépenses de consommation, qui représentent la majeure partie de l'activité économique totale, ainsi que celui des commandes attendues par les industriels et mesurées par ces derniers.
Du côté du reste de l'Europe, la Suisse dévoilera le solde officiel de son commerce extérieur.
Le gouvernement des Etats-Unis fera enfin connaître son décompte hebdomadaire des nouvelles inscriptions au chômage, ainsi qu'un indice de l'activité manufacturière dans la région de Philadelphie, préfigurant l'état de santé de l'économie.
Vendredi 21 septembre
L'Australie fournira son indice des signaux économiques prévisionnels, et la Nouvelle-Zélande fera de même avec le volume officiel des dépenses par carte de crédit et celui des visites touristiques.
Du côté du Vieux Continent, la Banque Nationale Suisse publiera son bulletin trimestriel, comportant son analyse en profondeur des conditions économiques.
Le Royaume-Uni divulguera quand à lui ses informations au sujet des emprunts publics, signe vital de santé des caisses de l'état.
Les autorités canadiennes concluront la semaine avec l'évolution des prix à la consommation et l'importance des ventes en gros qu'elles auront constatées, donnant le pouls de l'économie.