Investing.com - Les options sur l'or ont continué vendredi à panser leurs plaies des premiers jours, terminant sur un pic hebdomadaire sur fond de renouveau de l'espoir de nouveaux assouplissements de la part de la Réserve Fédérale, tandis que les opérateurs cessaient de parier à la baisse suite à l'entrée en survente.
Sur la section Comex de la bourse aux matières premières de New York, les contrats sur l'or à échéance pour juin se sont échangés à 1 592.85 USD de l'once à la clôture des échanges de la semaine.
Ils avaient précédement culminé à 1 597.35 USD, leur meilleur cours depuis le 10 mai, après avoir touché le fond à 1 526.95 USD le 16 mai, leur plus faible valeur depuis le 29 décembre.
Leur première semaine de progression des trois dernières écoulées les aura ainsi vus progresser de 0.75%.
Ils avaient des chances de trouver du soutien à court terme à 1 526.95 USD, leur plancher déjà évoqué, et de rencontrer de la résistance à 1 639.05 USD, leur plafond du 8 mai.
Ils étaient sur la sellette en début de semaine, plongeant mercredi à leur pire niveau depuis le début de l'année, les rumeurs de départ des la Grèce hors de la zone euro ayant enflé après l'échec des négociations destinées à lui trouver un gouvernement de coalition.
Le pays, perclus de dettes, doit organiser de nouvelles élections pour le 17 juin, et celles-ci devraient déterminer son futur au sein de la région.
Les inquiétudes concernant la santé du système bancaire espagnol et l'hypothèse de nouveaux sauvetages de banques par l'état ont quand à elles propulsé les coûts des emprunts émis par Madrid au-dessus de 6%, tandis que l'agence de notation Moody's rabaissait sa notation de 16 établissements financiers nationaux.
Bien que les périodes d'incertitudes économiques stimulent généralement l'attrait de l'or en tant que valeur refuge, la crise de la dette de la zone euro n'a guère eu d'influence positive sur lui au cours des derniers mois.
L'affaiblissement de l'euro et la vigueur de la monnaie des Etats-Unis lui ont plutôt nui, évoluant ces derniers mois dans les pas des actifs risqués.
Mais les deux dernières sessions les ont vus reprendre de la vigueur, rebondissant de près de 3.2% pour enregistrer leur plus forte ascension en deux jours depuis octobre, la faiblesse des prix attirant de nouveau les acheteurs en quête de bonnes affaires.
Le renforcement de l'attente d'une troisième série d'assouplissements monétaires de la part de la Réserve Fédérale les ont aussi stimulés, après que le compte-rendu de la réunion de son conseil directeur ait souligné que plusieurs de ses membres demeuraient favorables à de nouvelles stimulations de l'économie américaine au cas où la croissance de celle-ci viendrait à chanceler ou subir de trop grands risques.
Il avait en effet été montré jeudi que l'activité dans le domaine secondaire de la région de Philadelphie avait diminué en mai pour la première fois en huit mois, aggravant les soupçons de ralentissement de la relance nationale.
Une autre étude signalait pour sa part que le nombre nouveaux inscrits au chômage des Etats-Unis de la semaine précédente était resté stable à 370 000, alors qu'une recul à 365 000 était attendu.
Le compte-rendu de la réunion de la Réserve Fédérale sera regardé de près afin de tenter d'y voir des signes avant-coureurs de nouveaux achats d'actifs ou d'assouplissements quantitatifs.
Les signes avant-coureurs d'assouplissements sont généralement bénéfiques pour le métal jaune, celui-ci étant considéré comme un accumulateurs de valeur sûr, et un rempart contre l'inflation.
Une vague d'achats techniques a contribué à les soutenir, les acteurs du secteur préférant couvrir leurs positions courtes en liquidant leurs contrats orientés à la baisse une fois que le territoire de la survente était atteint.
Ils ont donc estimé que la capacité des cours à se maintenir au-dessus de leur plancher journalier de décembre à 1 523.95 USD était perçu comme un signal de remontée et annonçait un plancher temporaire.
Il était aussi noté qu'il y avait de fortes chances qu'ils rencontrent de la résistance en tentant de passer au-dessus de 1 630 USD dans les jours à venir, le spectre de la dette européenne poussant probablement les investisseurs à se réfugier dans la sécurité relative du giron du dollar U.S. au détriment du métal précieux.
Concernant l'état du marché, le World Gold Council a signalé dans une étude publiée jeudi que la demande chinoise avait atteint des sommets au premier trimestre, en raison de l'angoisse liée à la hausse des prix et à la bulle immobilière, nageant à cntre-courant d'une baisse de la consommation de la part du reste du monde suite à la hausse des prix.
Les futures sur l'argent pour juillet ont par ailleurs glissé de 0.3% pour descendre à 28.7 USD de l'once, remontant depuis 26.76 USD, leur plus bas niveau des quatre mois, établi le 16 mai.
Celles sur le cuivre à échéance identique ont dégringolé de 5.77% pour se retrouver à 3.443 USD la livre dans le même temps, leur valeur le plus faible depuis le 10 janvier.
Elles continuent à pâtir des angoisses persistantes liées à la crise de la dette de la zone euro ainsi qu'à la peur d'un "atterrissage en catastrophe" chinois.
L'Europe en est en effet la seconde demandeuse mondiale pour son industrie, et leur popularité a reflété ces derniers mois l'optimisme des investisseurs concernant le problème du surendettement régional, tandis que la Chine en est la première, avec près de 40% des besoins mondiaux de l'année dernière.
Les observateurs guetteront la semaine prochaine l'état du secteur secondaire européen, s'attendant à ce qu'il demeure affaibli, ce qui pourrait augmenter les probabilités de nouveaux programmes de stimulation de la part de la Banque Centrale Européenne.
Le gouvernement des Etats-Unis fournira quand à lui le volume des commandes de biens durables, ainsi que les chiffres des ventes de logements neufs et d'occasion.
Les investisseurs aurifères surveilleront de près les résultats du second trimestre afin de tenter d'y glaner des indices qui pourraient préfigurer une nouvelle série d'assouplissements monétaires de la part de la Réserve Fédérale, qui pourrait mettre à mal l'étalon américain et redonner un coup de fouet au métal précieux.
Sur la section Comex de la bourse aux matières premières de New York, les contrats sur l'or à échéance pour juin se sont échangés à 1 592.85 USD de l'once à la clôture des échanges de la semaine.
Ils avaient précédement culminé à 1 597.35 USD, leur meilleur cours depuis le 10 mai, après avoir touché le fond à 1 526.95 USD le 16 mai, leur plus faible valeur depuis le 29 décembre.
Leur première semaine de progression des trois dernières écoulées les aura ainsi vus progresser de 0.75%.
Ils avaient des chances de trouver du soutien à court terme à 1 526.95 USD, leur plancher déjà évoqué, et de rencontrer de la résistance à 1 639.05 USD, leur plafond du 8 mai.
Ils étaient sur la sellette en début de semaine, plongeant mercredi à leur pire niveau depuis le début de l'année, les rumeurs de départ des la Grèce hors de la zone euro ayant enflé après l'échec des négociations destinées à lui trouver un gouvernement de coalition.
Le pays, perclus de dettes, doit organiser de nouvelles élections pour le 17 juin, et celles-ci devraient déterminer son futur au sein de la région.
Les inquiétudes concernant la santé du système bancaire espagnol et l'hypothèse de nouveaux sauvetages de banques par l'état ont quand à elles propulsé les coûts des emprunts émis par Madrid au-dessus de 6%, tandis que l'agence de notation Moody's rabaissait sa notation de 16 établissements financiers nationaux.
Bien que les périodes d'incertitudes économiques stimulent généralement l'attrait de l'or en tant que valeur refuge, la crise de la dette de la zone euro n'a guère eu d'influence positive sur lui au cours des derniers mois.
L'affaiblissement de l'euro et la vigueur de la monnaie des Etats-Unis lui ont plutôt nui, évoluant ces derniers mois dans les pas des actifs risqués.
Mais les deux dernières sessions les ont vus reprendre de la vigueur, rebondissant de près de 3.2% pour enregistrer leur plus forte ascension en deux jours depuis octobre, la faiblesse des prix attirant de nouveau les acheteurs en quête de bonnes affaires.
Le renforcement de l'attente d'une troisième série d'assouplissements monétaires de la part de la Réserve Fédérale les ont aussi stimulés, après que le compte-rendu de la réunion de son conseil directeur ait souligné que plusieurs de ses membres demeuraient favorables à de nouvelles stimulations de l'économie américaine au cas où la croissance de celle-ci viendrait à chanceler ou subir de trop grands risques.
Il avait en effet été montré jeudi que l'activité dans le domaine secondaire de la région de Philadelphie avait diminué en mai pour la première fois en huit mois, aggravant les soupçons de ralentissement de la relance nationale.
Une autre étude signalait pour sa part que le nombre nouveaux inscrits au chômage des Etats-Unis de la semaine précédente était resté stable à 370 000, alors qu'une recul à 365 000 était attendu.
Le compte-rendu de la réunion de la Réserve Fédérale sera regardé de près afin de tenter d'y voir des signes avant-coureurs de nouveaux achats d'actifs ou d'assouplissements quantitatifs.
Les signes avant-coureurs d'assouplissements sont généralement bénéfiques pour le métal jaune, celui-ci étant considéré comme un accumulateurs de valeur sûr, et un rempart contre l'inflation.
Une vague d'achats techniques a contribué à les soutenir, les acteurs du secteur préférant couvrir leurs positions courtes en liquidant leurs contrats orientés à la baisse une fois que le territoire de la survente était atteint.
Ils ont donc estimé que la capacité des cours à se maintenir au-dessus de leur plancher journalier de décembre à 1 523.95 USD était perçu comme un signal de remontée et annonçait un plancher temporaire.
Il était aussi noté qu'il y avait de fortes chances qu'ils rencontrent de la résistance en tentant de passer au-dessus de 1 630 USD dans les jours à venir, le spectre de la dette européenne poussant probablement les investisseurs à se réfugier dans la sécurité relative du giron du dollar U.S. au détriment du métal précieux.
Concernant l'état du marché, le World Gold Council a signalé dans une étude publiée jeudi que la demande chinoise avait atteint des sommets au premier trimestre, en raison de l'angoisse liée à la hausse des prix et à la bulle immobilière, nageant à cntre-courant d'une baisse de la consommation de la part du reste du monde suite à la hausse des prix.
Les futures sur l'argent pour juillet ont par ailleurs glissé de 0.3% pour descendre à 28.7 USD de l'once, remontant depuis 26.76 USD, leur plus bas niveau des quatre mois, établi le 16 mai.
Celles sur le cuivre à échéance identique ont dégringolé de 5.77% pour se retrouver à 3.443 USD la livre dans le même temps, leur valeur le plus faible depuis le 10 janvier.
Elles continuent à pâtir des angoisses persistantes liées à la crise de la dette de la zone euro ainsi qu'à la peur d'un "atterrissage en catastrophe" chinois.
L'Europe en est en effet la seconde demandeuse mondiale pour son industrie, et leur popularité a reflété ces derniers mois l'optimisme des investisseurs concernant le problème du surendettement régional, tandis que la Chine en est la première, avec près de 40% des besoins mondiaux de l'année dernière.
Les observateurs guetteront la semaine prochaine l'état du secteur secondaire européen, s'attendant à ce qu'il demeure affaibli, ce qui pourrait augmenter les probabilités de nouveaux programmes de stimulation de la part de la Banque Centrale Européenne.
Le gouvernement des Etats-Unis fournira quand à lui le volume des commandes de biens durables, ainsi que les chiffres des ventes de logements neufs et d'occasion.
Les investisseurs aurifères surveilleront de près les résultats du second trimestre afin de tenter d'y glaner des indices qui pourraient préfigurer une nouvelle série d'assouplissements monétaires de la part de la Réserve Fédérale, qui pourrait mettre à mal l'étalon américain et redonner un coup de fouet au métal précieux.