Investing.com - Les options sur l'or se sont rapprochées vendredi de leur creux des quatre dernières semaines, sur fond de peur d'une aggravation de la crise de la dette souveraine de la zone euro, poussant les investisseurs à liquider leurs positions sur l'or en faveur de la sécurité relative du dollar U.S.
Sur la section Comex de la bourse aux matières premières de New York, les contrats sur l'or à échéance pour décembre se sont échangés à 1 681.25 USD de l'once à la clôture des échanges de vendredi, cédant 2.5% pour leur seconde semaine de recul d'affilée.
Les pertes subies ce jour-là suivaient une poussée de fièvre des coûts des emprunts italiens aux abords de niveaux intenables, culminant à 7.36% bien que la Banque Centrale Européenne en fasse l'acquisition sur le marché secondaire.
Cette hausse est survenue après une mise aux enchères décevante de dettes gouvernementales italiennes, aggravant l'angoisse d'une extension du problème du surendettement régional.
Cette vente avait été précédée de deux jours d'une autre où l'Allemagne, la plus grosse économie de la zone, n'a pas rempli ses objectifs de vente de 6 milliards de ventes d'obligations à 10 ans, subissant sa vente la plus décevante depuis l'introduction de l'euro.
L'agence de notation Standard & Poor's a par ailleurs dégradé d'un cran vendredi la notation monétaire belge, la plaçant éalement sous une perspective négative, prétextant un renouveau des pressions dûes aux liquidités et aux risques des marchés.
Bien que le métal précieux soit traditionnellement considéré comme un investissement sûr en période d'incertitude économique, il s'est récemment mis à suivre les matières premières sensibles au risque, tandis que les investisseurs se réfugiaient dans le giron incertain de l'étalon américain.
Celui-ci a bondi vers un sommet des sept dernières semaines contre l'euro, tandis que l'indice dollar, reflétant les performances du billet vert par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, engrangeait 0.74% de son côté pour se situer à 79.83 en fin de semaine, son meilleur niveau depuis le 6 octobre.
L'agence de notation Fitch Ratings a par ailleurs réduit son évaluation des dettes portugaises à l'état d'actifs indésirables, au lendemain de son avertissement eslon lequel la France pourrait perdre sa notation triple A si les dirigeants européens ne faisaient rien pour juguler l'aggravation du problème du surendettement régional.
Les investisseurs ont aussi vu leur nervosité encouragée par les propos d'Angela Merkel, la chancelière allemande, soulignant la crainte que les dirigeants européens ne réussissent pas à trouver une solution à leurs soucis d'endettement.
Elle a en effet rappelé jeudi lors de la conférence de presse conjointe avec ses homologues franco-italiens, Nicolas Sarkozy et Mario Monti, qu'elle pensait que des obligations communes à la zone euro supprimeraient les incitations à la discipline fiscale pour les pays membres, rejetant également les appels à une expansion du rôle de la BCE dans le combat pour la réduction de l'endettement.
Les cours ont toutefois bénéficié du soutien des nouvelles preuves de demande de la part des banques centrales, les informations émanant du Fonds Monétaire International publiées mercredi montrant que ces dernières en avaient acquis près de 26 tonnes en octobre.
La banque suisse UBS a par ailleurs déclaré dans un article: "Etant doonné les niveaux de prix bien plus attractifs en octobre, nous ne serions pas surpris si la tendance montrait davantage d'achats au cours du mois que ne l'indiquaient les chiffres du FMI."
Les futures sur l'argent pour décembre ont par ailleurs dégringolé de 4.4% pour sombrer à 30.97 USD de l'once, et celles sur le cuivre à échéance identique ont plongé de 3.4% pour se retrouver à 3.279 USD la livre dans le même temps.
Les investisseurs attendront la semaine prochaine avec impatience une vente aux enchères de dettes du gouvernement belge, prévue pour lundi, la première depuis la dégradation par l'agence Standard & Poor's de la notation monétaire du pays.
Les ministres des finances du bloc euro devront quand à eux se rencontrer mercredi afin d'aborder les détails sur la manière d'utiliser le fonds de secours régional, mais les probabilités pour que des nouvelles fracassantes en résultent demeurent faibles.
Sur la section Comex de la bourse aux matières premières de New York, les contrats sur l'or à échéance pour décembre se sont échangés à 1 681.25 USD de l'once à la clôture des échanges de vendredi, cédant 2.5% pour leur seconde semaine de recul d'affilée.
Les pertes subies ce jour-là suivaient une poussée de fièvre des coûts des emprunts italiens aux abords de niveaux intenables, culminant à 7.36% bien que la Banque Centrale Européenne en fasse l'acquisition sur le marché secondaire.
Cette hausse est survenue après une mise aux enchères décevante de dettes gouvernementales italiennes, aggravant l'angoisse d'une extension du problème du surendettement régional.
Cette vente avait été précédée de deux jours d'une autre où l'Allemagne, la plus grosse économie de la zone, n'a pas rempli ses objectifs de vente de 6 milliards de ventes d'obligations à 10 ans, subissant sa vente la plus décevante depuis l'introduction de l'euro.
L'agence de notation Standard & Poor's a par ailleurs dégradé d'un cran vendredi la notation monétaire belge, la plaçant éalement sous une perspective négative, prétextant un renouveau des pressions dûes aux liquidités et aux risques des marchés.
Bien que le métal précieux soit traditionnellement considéré comme un investissement sûr en période d'incertitude économique, il s'est récemment mis à suivre les matières premières sensibles au risque, tandis que les investisseurs se réfugiaient dans le giron incertain de l'étalon américain.
Celui-ci a bondi vers un sommet des sept dernières semaines contre l'euro, tandis que l'indice dollar, reflétant les performances du billet vert par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, engrangeait 0.74% de son côté pour se situer à 79.83 en fin de semaine, son meilleur niveau depuis le 6 octobre.
L'agence de notation Fitch Ratings a par ailleurs réduit son évaluation des dettes portugaises à l'état d'actifs indésirables, au lendemain de son avertissement eslon lequel la France pourrait perdre sa notation triple A si les dirigeants européens ne faisaient rien pour juguler l'aggravation du problème du surendettement régional.
Les investisseurs ont aussi vu leur nervosité encouragée par les propos d'Angela Merkel, la chancelière allemande, soulignant la crainte que les dirigeants européens ne réussissent pas à trouver une solution à leurs soucis d'endettement.
Elle a en effet rappelé jeudi lors de la conférence de presse conjointe avec ses homologues franco-italiens, Nicolas Sarkozy et Mario Monti, qu'elle pensait que des obligations communes à la zone euro supprimeraient les incitations à la discipline fiscale pour les pays membres, rejetant également les appels à une expansion du rôle de la BCE dans le combat pour la réduction de l'endettement.
Les cours ont toutefois bénéficié du soutien des nouvelles preuves de demande de la part des banques centrales, les informations émanant du Fonds Monétaire International publiées mercredi montrant que ces dernières en avaient acquis près de 26 tonnes en octobre.
La banque suisse UBS a par ailleurs déclaré dans un article: "Etant doonné les niveaux de prix bien plus attractifs en octobre, nous ne serions pas surpris si la tendance montrait davantage d'achats au cours du mois que ne l'indiquaient les chiffres du FMI."
Les futures sur l'argent pour décembre ont par ailleurs dégringolé de 4.4% pour sombrer à 30.97 USD de l'once, et celles sur le cuivre à échéance identique ont plongé de 3.4% pour se retrouver à 3.279 USD la livre dans le même temps.
Les investisseurs attendront la semaine prochaine avec impatience une vente aux enchères de dettes du gouvernement belge, prévue pour lundi, la première depuis la dégradation par l'agence Standard & Poor's de la notation monétaire du pays.
Les ministres des finances du bloc euro devront quand à eux se rencontrer mercredi afin d'aborder les détails sur la manière d'utiliser le fonds de secours régional, mais les probabilités pour que des nouvelles fracassantes en résultent demeurent faibles.