Investing.com - Les options sur le brut ont connu vendredi leur cinquième journée de progression d'affilée, établissant un pic des neuf derniers mois sur fond d'espoir concernant l'imminence du second plan de secours grec, mais aussi de craintes concernant les livraisons iraniennes et d'optimisme concernant l'économie américaine.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour mars se sont échangés à 103.91 USD le baril à la clôture des échanges de vendredi, gagnant 4.4% en cours de semaine.
Leur expiration surviendra à la fin des échanges du mardi 21 février.
Ceux pour avril ont connu une activité plus intense, s'élevant à 104.28 USD dans le même temps, et bondissant de 4.45% en cours de semaine, le niveau le plus élevé depuis le 11 mai 2011.
Les prix ont bondi lors de la dernière séance vers un sommet des neuf mois écoulés après que le moral des investisseurs ait été gagné par l'espoir qu'un accord concernant le plan de sauvetage à 130 milliards d'euros pour la Grèce serait atteint lors de la réunion des ministres des finances de l'Eurogroupe devant avoir lieu demain.
Sans celui-ci, le pays risque de se retrouver en défaut de paiement lorsque 14.5 milliards d'euros de ses obligations arriveront à échéance le 20 mars.
L'évolution de la situation européenne a dominé ces derniers mois la tonalité des échanges sur le marché pétrolier, les cours suivant de près l'humeur des investisseurs concernant la crise de la dette régionale.
Les acteurs du marché pétrolier gardaient aussi un oeil sur l'actualité pouvant entraîner une perturbation des exportations de pétrole iranien.
Les prix avaient bondi mercredi vers un pic des cinq dernières semaines écoulées à 102.88 USD après que des media de l'Iran aient rapporté que le pays avait cessé de fournir six membres de la zone euro en représailles contre les sanctions prises à son encontre par l'Union Européenne le mois dernier.
Cette poussée de fièvre s'est toutefois trouvée apaisée par le démenti émanant du ministère du pétrole national.
L'attention des observateurs restait toutefois focalisée sur l'évolution des tensions entre le pays et Israël, sur fond d'angoisse qu'une escalade des hostilités entre eux ne déclenche des conflits dans la région et ne fasse s'envoler les prix.
La place de la république islamique en tant que troisième exportateur mondial après l'Arabie Saoudite et la Russie reste toujours solide, la menace d'une interruption majeure des approvisionnements qui en dépendent ayant contribué à tirer les cours vers le haut ces dernières semaines.
Les cours ont aussi été encouragés par des études mmontrant des améliorations américaines concernant l'emploi, le logement et l'activité manufacturière.
Le département d'état au travail des Etats-Unis avait en effet signalé jeudi que les nouvelles inscriptions au chômage étaient tombées la semaine dernière à leur plus bas niveau depuis mars 2008, plongeant à 348 000 alors qu'une montée à 364 000 était attendue.
Il s'est ainsi maintenu sous les 400 000, performance historiquement liée à des améliorations sur le marché du travail, au cours de quatorze des seize dernières semaines.
Le bureau du recensement national a annoncé de son côté que le nombre des permis de construire accordés en janvier avait grimpé de 0.7% pour se situer à 680 000.
La réserve fédérale de philadelphie a pour sa part signalé que son indice manufacturier avait pris 2.9 points pour se situer à 10.2 pour février, sa meilleure valeur en quatre mois.
Le Conference Board a pour sa part affirmé le lendemain que son indice des signaux économiques prévisionnels avait augmenté pour le quatrième mois consécutif en janvier.
Le pays reste le premier consommateur de pétrole de la planète avec près de 21% des besoins mondiaux.
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour avril ont gagné 1.95% pour grimper à 119.76 USD du baril dans le même temps, soit 15.48 USD de mieux que leurs homologues américaines.
Les Brent ont connu un regain de santé suite à un renouveau des peurs concernant l'approvisionnement émanant du Sud Soudan, après que le Soudan ait saisi 2.4 millions de barils supplémentaires suite à la dispute persistante concernant des paiements de droits.
Le Sud Soudan s'est séparé du Soudan en juillet sous les termes d'un accord de paix signé en 2005 qui avait mis fin à des décennies de guerre civile, mais les deux entités demeuurent en désaccord concernant le pétrole, la dette et leur frontière floue.
La production du champ pétrolifère de Masila, le plus important du Yémen, a pour sa part été interrompue en raison d'une grève de ses ouvriers concernant leurs paie.
Les observateurs guetteront la semaine prochaine les résultats de la rencontre des ministres des finances de l'Eurogroupe, ainsi que l'état de la controverse entre l'Iran et l'Occident.
Les transactions à la corbeille NYMEX n'auront pas lieu demain, en raison du jour des présidents.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour mars se sont échangés à 103.91 USD le baril à la clôture des échanges de vendredi, gagnant 4.4% en cours de semaine.
Leur expiration surviendra à la fin des échanges du mardi 21 février.
Ceux pour avril ont connu une activité plus intense, s'élevant à 104.28 USD dans le même temps, et bondissant de 4.45% en cours de semaine, le niveau le plus élevé depuis le 11 mai 2011.
Les prix ont bondi lors de la dernière séance vers un sommet des neuf mois écoulés après que le moral des investisseurs ait été gagné par l'espoir qu'un accord concernant le plan de sauvetage à 130 milliards d'euros pour la Grèce serait atteint lors de la réunion des ministres des finances de l'Eurogroupe devant avoir lieu demain.
Sans celui-ci, le pays risque de se retrouver en défaut de paiement lorsque 14.5 milliards d'euros de ses obligations arriveront à échéance le 20 mars.
L'évolution de la situation européenne a dominé ces derniers mois la tonalité des échanges sur le marché pétrolier, les cours suivant de près l'humeur des investisseurs concernant la crise de la dette régionale.
Les acteurs du marché pétrolier gardaient aussi un oeil sur l'actualité pouvant entraîner une perturbation des exportations de pétrole iranien.
Les prix avaient bondi mercredi vers un pic des cinq dernières semaines écoulées à 102.88 USD après que des media de l'Iran aient rapporté que le pays avait cessé de fournir six membres de la zone euro en représailles contre les sanctions prises à son encontre par l'Union Européenne le mois dernier.
Cette poussée de fièvre s'est toutefois trouvée apaisée par le démenti émanant du ministère du pétrole national.
L'attention des observateurs restait toutefois focalisée sur l'évolution des tensions entre le pays et Israël, sur fond d'angoisse qu'une escalade des hostilités entre eux ne déclenche des conflits dans la région et ne fasse s'envoler les prix.
La place de la république islamique en tant que troisième exportateur mondial après l'Arabie Saoudite et la Russie reste toujours solide, la menace d'une interruption majeure des approvisionnements qui en dépendent ayant contribué à tirer les cours vers le haut ces dernières semaines.
Les cours ont aussi été encouragés par des études mmontrant des améliorations américaines concernant l'emploi, le logement et l'activité manufacturière.
Le département d'état au travail des Etats-Unis avait en effet signalé jeudi que les nouvelles inscriptions au chômage étaient tombées la semaine dernière à leur plus bas niveau depuis mars 2008, plongeant à 348 000 alors qu'une montée à 364 000 était attendue.
Il s'est ainsi maintenu sous les 400 000, performance historiquement liée à des améliorations sur le marché du travail, au cours de quatorze des seize dernières semaines.
Le bureau du recensement national a annoncé de son côté que le nombre des permis de construire accordés en janvier avait grimpé de 0.7% pour se situer à 680 000.
La réserve fédérale de philadelphie a pour sa part signalé que son indice manufacturier avait pris 2.9 points pour se situer à 10.2 pour février, sa meilleure valeur en quatre mois.
Le Conference Board a pour sa part affirmé le lendemain que son indice des signaux économiques prévisionnels avait augmenté pour le quatrième mois consécutif en janvier.
Le pays reste le premier consommateur de pétrole de la planète avec près de 21% des besoins mondiaux.
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour avril ont gagné 1.95% pour grimper à 119.76 USD du baril dans le même temps, soit 15.48 USD de mieux que leurs homologues américaines.
Les Brent ont connu un regain de santé suite à un renouveau des peurs concernant l'approvisionnement émanant du Sud Soudan, après que le Soudan ait saisi 2.4 millions de barils supplémentaires suite à la dispute persistante concernant des paiements de droits.
Le Sud Soudan s'est séparé du Soudan en juillet sous les termes d'un accord de paix signé en 2005 qui avait mis fin à des décennies de guerre civile, mais les deux entités demeuurent en désaccord concernant le pétrole, la dette et leur frontière floue.
La production du champ pétrolifère de Masila, le plus important du Yémen, a pour sa part été interrompue en raison d'une grève de ses ouvriers concernant leurs paie.
Les observateurs guetteront la semaine prochaine les résultats de la rencontre des ministres des finances de l'Eurogroupe, ainsi que l'état de la controverse entre l'Iran et l'Occident.
Les transactions à la corbeille NYMEX n'auront pas lieu demain, en raison du jour des présidents.