🔥 Des choix d'actions premium alimentés par l'IA sur InvestingPro Jusqu'à -50 %PROFITER DES SOLDES

Pétrole - Prévisions hebdomadaires du 27 février au 2 mars 2012

Publié le 26/02/2012 12:58
C
-
INVEb
-
LCO
-
CL
-
Investing.com - Les options sur le brut étaient à la en forme pour la septième session d'affilée ce vendredi, établissant un pic des neuf derniers mois, l'atmosphère se trouvant dominée par l'angoisse d'une perturbation des exportations de pétrole iraniennes, tandis que le retour de l'optimisme concernant l'économie américaine et l'espoir que la crise de la dette de la zone euro soit en train de s'apaiser contibuaient à la hausse.

Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour avril se sont échangés à 109.7 USD le baril à la clôture des échanges de vendredi, engrangeant 4.95% sur la semaine.

Ils avaient culminé à 109.92 USD en début de journée, leur cours le plus élevé depuis le 4 mai.

Ils ont progressé au cours de chacune des dept dernières journées de cotation, constituant leur série positive la plus longue depuis janvier 2010, les observateurs continuant à guetter l'état de la situation iranienne.

L'Agence Internationale de l'Energie Atomique a en effet annoncé dans un rapport dévoilé vendredi que le pays avait avancé dans son programme atomique jusqu'à la production d'uranium enrichi.

Cettes information suivait le refus par Teheran de l'accès des inspecteurs de l'AIEA à la base militaire de Parchin, lors des deux jours de négociations ayant pris fin la semaine dernière, alors qu'elle était suspectée d'abriter un laboratoire nucléaire souterrain secret.

La crainte d'une interruption des flux qui en proviennent s'est trouvée soulignée par l'annonce de la cessation des ventes de brut aux compagnies britanniques et françaises, marquant un nouveau pas dans l'escalade de la polémique entourant le programme nucléaire de la république islamique.

Le directeur de la compagnie pétrolière d'état a pour sa part déclaré que cette dernière fermerait les vannes des autres nations européennes au cas où elles poursuivraient leurs "actions hostiles", après avoir cessé d'alimenter la Grande-Bretagne et la France en fin de semaine.

Cette manoeuvre survient en réponse au durcissement des sanctions subies par la république islamique, les membres de l'Union Européenne s'étant mis d'accord fin janvier pour cesser d'importer l'or noir iranien à partir du premier juillet.

L'augmentation de ses tensions avec Israël demeurait au centre des débats, ravivant la peur qu'une escalade des hostilités entre les deux pays ne déclenche des conflits dans la région et ne fasse s'envoler les prix.

Israël et son grand frère amé&ricain ont déjà laissé entendre que tout pouvait arriver pour s'assurer que la nation perse ne puisse acquérir l'arme atomique.

La place de ce dernier en tant que troisième exportateur mondial après l'Arabie Saoudite et la Russie reste toujours solide, la menace d'une perturbation majeure des approvisionnements qui en dépendent ayant contribué à soutenir les cours ces dernières semaines.

Le goût pour le risque a également bénéficié de résultats américains encourageants, une étude de l'université du Michigan ayant montré vendredi une hausse du baromètre de l'humeur des consommateurs à 75.3 pour ce moi-ci contre 75 en janvier.

Le département d'état au travail des Etats-Unis a en effet annoncé jeudi que le nombre des personnes ayant déposé une demande d'allocations chômage aux Etats-Unis au cours de la semaine dernière était resté à 351 000 unités pour la semaine achevée le 18 février, son plus bas niveau depuis mars 2008.

Les Etats-Unis restant les premiers consommateurs de pétrole au monde, avec près de 21% des besoin mondiaux.

L'espoir d'un apaisement de la crise de la dette souveraine de la zone euro a également contribué à renforcer les cours du pétrole, la Grèce ayant lancé vendredi son offre d'échange d'obligations pour ses créanciers privés, les invitant officiellement à échanger celles qu'ils détiennent contre des neuves.

L'évolution de la situation européenne a dominé ces derniers mois la tonalité des échanges sur le marché pétrolier, les cours suivant de près l'humeur des investisseurs concernant la crise de la dette régionale.

Goldman Sachs, une des banques d'investissement les plus en vue de Wall Street, a pour sa part recommandé l'achat d'options pour septembre en raison de l'hypothèse selon laquelle l'approvisionnement serait plus difficile une fois l'inversion de l'oléoduc Seaway réalisée en juin.

Elle précisait aussi: "Nous pensons que la plus grosse opportunité actuelle est constituée par les options WTI sur le brut pour les moins suivant l'inversion prévue pour juin du pipe-line Seaway, devant amener l'or noir de Cushing vers la côte du Golfe du Mexique."

Celui-ci, mesurant 800 kilomètres, appartient à la fois à Enterprise Products Partners et à Enbridge, et devrait permettre à l'or noir de quitter un Midwest engorgé et de rejoindre le terminal de raffinage de la côte américaine du Golfe du Mexique.

Elle a ajouté s'attendre à voir l'écart entre les options sur septembre et les Brent se retr"cir à 5 USD du baril dans les six mois suivant l'inversion de sens de circulation prévue en juin.

Elle a aussi affirmé: "Les prix WTI [West Texas Intermediate] seront très liés aux Brent, les WTI se situant probablement entre 3 et 5 USD de moins, reflétant les conditions liées aux tarifs de transport."

Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour avril ont gagné 3.6% pour grimper à 125.31 USD du baril dans le même temps, leur plus haut niveau des neuf derniers mois.

Leur écart avec leurs homologues américaines s'est ainsi retrouvé à 15.61 USD.

Leurs équivalents libellés en euros se sont quand à eux envolés vers un record historique à 93.6 euros par baril, dépassant ainsi le précédent établi le 3 juillet 2008 à 93.46 euros.

Les Brent ont repris de la vigueur après que Goldman Sachs en ait recommandé l'achat pour juillet 2012, pour prendre avantage de la hausse des cours.

La pourvoyeuse de services financiers a annoncé dans un rapport article publié mardi: "Les risque d'ascension des cours augmentant, le marché se trouvant dans une situation sans précédent, l'Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole se trouvant dans une impasse alors que la reprise économique mondiale prend de l'élan."

Les exportations du Soudan, du Yémen, du Nigeria et de la Mer du Nord est également en recul, mises à mal par les tensions géopolitiques et les problèmes de production.

Citigroup, un des principaux prêteurs sur Wall Street, a estimé que les options Brent devraient atteindre les 127 USD du baril à court terme, du jamais vu depuis juillet 2008, tandis que leur équivalent new-yorkais devrait passer les 115 USD pour la première fois depuis septembre 2008.

Elle a ajouté: "Le danger semble venir d'un retour aux abords du sommet historique Brent à 147.5 USD."

Les investisseurs surveilleront la semaine prochaine l'évolution de la situation en zone euro, les investisseurs guettant le succès qu'aura l'opération de refinancement de la Banque Centrale Européenne devant avoir lieu mercredi, mais aussi les résultats des votes finlandais et allemand portant sur le plan de sauvetage de la Grèce.

Les chiffres de la croissance américaine du quatrième trimestre seront également dévoilés ce jour-là, et permettront de juger de la vigueur de la reprise économique du pays, ainsi que le témoignage de Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale des Etats-Unis.

Les acteurs du marché pétrolier garderont aussi à l'oeil l'évolution de la dispute entre l'Occident et l'Iran.


Derniers commentaires

Installez nos applications
Divulgation des risques: Négocier des instruments financiers et/ou des crypto-monnaies implique des risques élevés, notamment le risque de perdre tout ou partie de votre investissement, et cela pourrait ne pas convenir à tous les investisseurs. Les prix des crypto-monnaies sont extrêmement volatils et peuvent être affectés par des facteurs externes tels que des événements financiers, réglementaires ou politiques. La négociation sur marge augmente les risques financiers.
Avant de décider de négocier des instruments financiers ou des crypto-monnaies, vous devez être pleinement informé des risques et des frais associés aux transactions sur les marchés financiers, examiner attentivement vos objectifs de placement, votre niveau d'expérience et votre tolérance pour le risque, et faire appel à des professionnels si nécessaire.
Fusion Media tient à vous rappeler que les données contenues sur ce site Web ne sont pas nécessairement en temps réel ni précises. Les données et les prix sur affichés sur le site Web ne sont pas nécessairement fournis par un marché ou une bourse, mais peuvent être fournis par des teneurs de marché. Par conséquent, les prix peuvent ne pas être exacts et peuvent différer des prix réels sur un marché donné, ce qui signifie que les prix sont indicatifs et non appropriés à des fins de trading. Fusion Media et les fournisseurs de données contenues sur ce site Web ne sauraient être tenus responsables des pertes ou des dommages résultant de vos transactions ou de votre confiance dans les informations contenues sur ce site.
Il est interdit d'utiliser, de stocker, de reproduire, d'afficher, de modifier, de transmettre ou de distribuer les données de ce site Web sans l'autorisation écrite préalable de Fusion Media et/ou du fournisseur de données. Tous les droits de propriété intellectuelle sont réservés par les fournisseurs et/ou la plateforme d’échange fournissant les données contenues sur ce site.
Fusion Media peut être rémunéré par les annonceurs qui apparaissent sur le site Web, en fonction de votre interaction avec les annonces ou les annonceurs.
La version anglaise de ce document est celle qui s'impose et qui prévaudra en cas de différence entre la version anglaise et la version française.
© 2007-2024 - Fusion Media Ltd Tous droits réservés