Investing.com - Les options sur le brut ont conclu à la peine, sombrant à leur pire niveau mensuel, malmenées par le net renforcement de la devise américaine et par les fortes pertes subies par Wall Street.
Elles ont en effet évolué de concert avec les actions ces derniers temps, en raison de la croyance selon laquelle les cours de ces dernières reflèteraient l'humeur économique, et donc les besoins en carburant.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour juillet se sont échangés à 91,65 USD le baril à la clôture des transactions, coulant de 2,1%.
Ils avaient auparavant touché le fond à 91,57 USD, leur valeur la plus faible depuis le 2 mai, et ils auront laissé échapper 2,35% pour leur seconde déconvenue hebdomadaire d'affilée.
Les contrats sur le pétrole, libellés en dollars, ont tendance à patiner quand ce dernier monte, les rendant plus coûteux pour les détenteurs d'autres devises.
L'indice dollar, reflétant les performances de l'étalon américain par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, engrangeait quand à lui 0,3% pour se situer à 83,32.
L'université du Michigan a en effet vu son indice du moral des ménages grimper de 76,4 à 84,5 pour le mois passé, au lieu des 83,7 de la première évaluation.
Il était aussi à noter que l'activité manufacturière autour de Chicago avait connu dans le même temps sa plus forte amélioration en un an.
L'indice des directeurs des achats du secteur secondaire de la région établi par Kingsbury International a ainsi bondi depuis 49,0 jusqu'à 58,7 après ajustement saisonnier, au lieu des 50,3 envisagés.
Ces belles performances sont venues amplifier les bruits selon lesquels la Réserve Fédérale compterait réduire dès cette année la voilure de ses 85 milliards d'USD de rachats d'actifs mensuels.
Le département d'état au commerce des Etats-Unis avait cependant constaté auparavant que les dépenses des particuliers américains avaient subi 0,2% d'érosion en avril, alors qu'une augmentation de 0,2% était espérée, leurs revenus personnels ayant stagné.
Le pays garde sa première part dans la demande globale, avec près de 22%.
L'Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole a pour sa part opté sans surprise pour le statu quo à Vienne, maintenant vendredi ses quotas de production à 30 millinos de barils quotidiens pour la troisième fois d'affilée.
Les 12 ministres du pétrole concernés se réuniront pour la prochaine fois le 4 décembre.
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour juillet ont pour leur part dérapé de 2% le même jour pour reprendre pied à 100,11 USD du baril, leur plus faible valeur depuis le 2 mai.
Leurs cours, établis à Londres, ont du coup terminé la semaine avec un effondrement de 2,45%, pour s'établir à 8,46 USD de mieux que leurs homologues américaines.
La semaine prochaine verra les Etats-Unis publier vendredi leur rapport très attendu sur l'emploi hors agriculture, en quête d'indices supplémentaires sur l'état de l'économie américaine.
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