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Pétrole - Prévisions hebdomadaires du 5 au 9 mars 2012

Publié le 04/03/2012 13:02
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Investing.com - Les options sur le brut étaient en berne en fin de semaine, retombant de leur piédestal des dix derniers mois après que les propos du président américaine Barack Obama aient apaisé l'angoisse de frappes militaires occidentales contre l'Iran et que l'Arabie Saoudite ait démenti les rumeurs d'un incendie d'oléoduc.

Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour avril se sont échangés à 106.58 USD le baril à la clôture des échanges de vendredi, perdant 2.73% pour sa première semaine négative des quatre dernières.

Ils avaient culminé jeudi à 110.54 USD après que la télévision iranienne ait annoncé qu'un pipe-line de la province orientale de l'Arabie Saoudite, riche en pétrole, avait subi une explosion.

Ils sont ensuite redesecendus après que le ministère de l'intérieur saoudien l'ait contredite, affirmant qu'il n'y avait eu ni déflagration ni sabotage dans les installations pétrolières de la zone de Qatif, abritant la plus grande raffinerie du royaume.

L'Arabie Saoudite et l'Iran dont deux des plus gros prodducteurs de l'Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole, et des rivaux en matière de politique régionale.

La banque britannique Barclays a conclu dans un article paru vendredi que cette réaction mettait en évidence "la capacité réduite du marché à encaisser des nouveaux problèmes d'approvisionnement, ni même l'annonce de la possibilité de perturbations, en raison du anque de capacité de production surnuméraire et de réserves".

M. Obama a quand à lui déclaré ce jour-là qu'une action militaire sans justification contre l'Iran entraînerait de la "sympathie" pour ce dernier, amoindrissant la peur d'un tel évènement.

Ces propos survenaient au lendemain de ceux du général Norton Schwartz, chef des forces aériennes américaines, assurant que Washington avait préparé le bombardement des sites nucléaires iraniens en cas de conflit déclaré.

Benjamin Netanyahu, premier ministre israélien, rencontrera le 5 mars le chef de l'état américain à propos de l'Iran, les deux alliés ayant auparavant laissé savoir que toutes les options étaient envisagées pour s'assurer que ce dernier n'acquière pas l'arme atomique.

L'envenimement des relations avec Israël ravive l'angoisse qu'une escalade des hostilités entre les deux pays ne déclenche des conflits dans la région et ne fasse s'envoler les prix.

L'Iran produit environ 3.5 millions de barils quotidiens, se situant ainsi second de l'OPEP après l'Arabie Saoudite.

La controverse entre celui-ci et l'Occident obnubile en effet les observateurs depuis des semaines, par crainte que l'aggravation de la dispute sur la capacité atomique de Téhéran ne mène à une interruption des exportations, une perturbation du trafic dans le Détroit d'Ormuz, voire un conflit militaire.

Les prix se sont également retrouvés sous une pression supplémentaire en raison du large renforcement du billet vert, les investisseurs boudant les valeurs plus risquées avec le retour du spectre de la crise de la dette souveraine de la zone euro.

L'indice dollar, reflétant les performances de l'étalon américain par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, a engrangé 0.28% de son côté pour se situer à 79.48, son plus haut niveau depuis le 17 février, concluant ainsi une poussée de 1.32% sur la semaine.

Les contrats sur le pétrole, libellés en dollars, ont tendance à descendre quand ce dernier monte, les rendant plus coûteux pour les détenteurs d'autres devises.

L'euro s'était retrouvé sur la sellette dès mercredi, après que la Banque Centrale Européenne ait alloué 529.5 milliards d'euros de prêts à 800 établissements bancaires lors de sa seconde opération de refinancement, qui commence à ressembler fortement aux assouplisssements quantitatifs.

La monnaie américaine s'est par contre largement renforcée après que Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale des Etats-Unis, ait étouffé l'attente d'une troisième série d'injections de capitaux lors de son témoignage de mercredi devant le congrès, saluant l'amélioration du marché du travail, avertissant que les cours du pétrole risquaient d'encourager l'inflation.

Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour avril ont plongé à 123.63 USD du baril dans le même temps.

Elles ont plongé de 1.32% sur la semaine, se retrouvant à 17.05 USD de mieux que leurs homologues américaines après avoir subi leur première semaine de recul des cinq dernières.

Elles avaient culminé jeudi à 128.38 USD, leur plus haut niveau depuis juillet 2008, suite à la rumeur de l'incendie de l'oléoduc saoudien.

Elles ont gagné du terrain depuis le début de l'année, les problèmes de production et les tensions géopolitiques réduisant les fournitures provenant d'Iran, de la Mer du Nord, du Sud Soudan, de la Syrie et du Yémen.

Les acteurs des marchés guetteront vendredi prochain les résultats de l'emploi non agricole américain, afin d'évaluer l'état de la relance de l'économie nationale, tout en gardant un oeil sur l'évolution de la situation européenne à l'approche de la révélation jeudi des taux de la BCE.

Les spécialistes du marché pétrolier ne manqueront pas non plus de garder la controverse entre l'Iran et l'Occident en ligne de mire.


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