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Poutine lance le chantier sous-marin du gazoduc TurkStream

Publié le 23/06/2017 19:57
Le président russe Vladimir Poutine, accompagné du directeur général de Gazprom, Alexei Miller, lance la construction de la partie en eau profonde du gazoduc TurkStream vers la Turquie, le 23 juin 2017 à bord du navire Pioneering Spirit en mer Noire (Photo Mikhail KLIMENTYEV. SPUTNIK)
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Le président russe Vladimir Poutine, accompagné du directeur général de Gazprom, Alexei Miller, lance la construction de la partie en eau profonde du gazoduc TurkStream vers la Turquie, le 23 juin 2017 à bord du navire Pioneering Spirit en mer Noire (Photo Mikhail KLIMENTYEV. SPUTNIK)

Vladimir Poutine a lancé vendredi la construction de la partie en eau profonde du gazoduc TurkStream vers la Turquie, symbolique de la réconciliation russo-turque et dont Moscou voudrait faire un nouveau point d'entrée du gaz russe en Europe.

Le président russe a assisté au début des travaux au large des côtes de la mer Noire, à bord du navire Pioneering Spirit, capable de poser des tuyaux jusqu'à deux kilomètres de profondeur.

Il a appelé son homologue turc Recep Tayyip Erdogan pour se féliciter de l'avancée rapide du chantier qui contraste, même s'il n'a pas fait la comparaison explicitement, avec les difficultés rencontrées par ses projets vers l'Europe.

"Là où avec d'autres nous passons des années sur des accords administratifs, avec la Turquie nous le faisons en quelques mois, sans aucun doute grâce à votre soutien personnel", a souligné lors de l'entretien M. Poutine, selon les images retransmises à la télévision russe.

Ce projet énergétique majeur avait été rendu public fin 2014 en même temps que l'abandon, en pleine crise ukrainienne, du projet South Stream via la Mer Noire et la Bulgarie, bloqué par l'Union européenne.

Gelé en raison de la crise diplomatique née de la destruction par l'aviation turque d'un bombardier russe survolant la frontière syro-turque en novembre 2015, il a été relancé l'été dernier après la réconciliation entre Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdogan.

Estimé à six milliards de dollars, le projet prévoit la construction de deux conduites d'une capacité de 15,75 milliards de mètres cubes de gaz par an chacune, la première devant être achevée dès 2018 et la seconde fin 2019.

L'idée est de renforcer les livraisons de gaz russe à la Turquie mais aussi d'en faire un pays de transit vers l'Union européenne à la place de l'Ukraine, même si ces perspectives restent encore incertaines vu la méfiance de Bruxelles face aux projets de gazoducs russes.

- Bruxelles veut négocier -

"Si nos partenaires le veulent, nous serons prêts à livrer du gaz via le territoire de la Turquie au sud et sud-est de l'Europe", a insisté M. Poutine, assurant qu'il y avait "de l'intérêt" pour cela.

Plus au nord, Gazprom veut construire un nouveau gazoduc sous la Baltique vers l'Allemagne, "Nord Stream 2". Le projet de 9,5 milliards d'euros a été retardé par l'opposition de certains pays européens comme la Pologne, qui ont contraint les sociétés intéressées à revoir leur montage financier.

Finalement, Gazprom sera le seul actionnaire, tandis que ses partenaires -- le Français Engie (PA:ENGIE), les Allemands Uniper (ex-EON) et Wintershall (BASF (DE:BASFN)), l'Autrichien OMV et l'Anglo-Néerlandais Shell (AS:RDSa) -- en financeront la moitié à parts égales sous la forme de crédits.

Passant sous la mer, il échappe à la juridiction de Bruxelles qui a cependant dit souhaiter négocier avec Moscou pour qu'il soit exploité "de façon transparente".

Recevant cette semaine le PDG de Shell Ben van Beurden, Vladimir Poutine a assuré qu'il fallait "expliquer calmement que ce projet n'est dirigé contre personne" et qu'il était "strictement commercial".

Malgré la volonté de l'UE de réduire sa dépendance au gaz russe, les exportations en Europe ont atteint un record l'an dernier et représentent près du tiers de la consommation du Vieux continent.

Gazprom, qui a besoin de ce débouché très rentable au moment où ses parts de marché reculent en Russie, ne cesse de répéter que la tendance va aller en s'accentuant.

"La baisse de la production locale de gaz et la nécessité de réduire la part du charbon dans les Balkans créent des conditions favorables à une croissance solide de la demande pour le gaz" au Sud de l'Europe, a martelé vendredi le patron de Gazprom Alexeï Miller.

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