JOHANNESBURG - TotalEnergies, acteur majeur de l'industrie pétrolière et gazière, a annoncé un investissement significatif de 600 millions de dollars destiné à renforcer l'exploration et la production (E&P) en République du Congo. Cet engagement financier est destiné au champ offshore profond de Moho Nord, une source majeure de la production pétrolière du pays.
Le champ Moho Nord, qui représente près de la moitié de la production pétrolière du Congo, soit environ 140 000 barils par jour, sera le principal bénéficiaire de cet investissement. La participation de TotalEnergies dans le champ de Moho Nord s'étend sur quatre réservoirs couvrant une superficie de 320 kilomètres carrés, avec des profondeurs d'eau allant de 750 à 1 200 mètres. Cet investissement devrait permettre d'augmenter la production du champ de 40 000 barils supplémentaires par jour.
Cette opération fait suite à l'acquisition récente par TotalEnergies d'une participation de 10 % dans le permis Moho auprès de Trident Energy, ce qui porte sa part opérationnelle à 63,5 %. La Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) et Trident Energy détiennent respectivement 15 % et 21,5 % des parts.
Patrick Pouyanné, directeur général de TotalEnergies, s'est montré optimiste quant au potentiel du permis Marine XX, où deux appareils de forage sont arrivés au début du mois. On s'attend à une découverte significative avant la fin de l'année.
La Chambre africaine de l'énergie (CAE) a salué l'engagement de TotalEnergies pour l'avenir du secteur pétrolier et gazier du Congo. NJ Ayuk, président exécutif de l'AEC, a souligné le rôle des ressources en hydrocarbures du Congo dans la lutte contre la pauvreté énergétique et la promotion de l'industrialisation en Afrique.
Dans un contexte plus large, la République du Congo est également en train de forger un partenariat stratégique avec l'Algérie afin de renforcer la collaboration dans le domaine des hydrocarbures et de l'énergie. Un protocole d'accord a été signé entre les deux nations le 21 mai, qui comprend une feuille de route pour les relations bilatérales et le partage d'expertise dans le secteur pétrolier en aval.
En outre, la République du Congo est en train de finaliser un nouveau plan directeur pour le gaz, avec le soutien de Wood Mackenzie, qui vise à favoriser le développement du secteur gazier national, tant pour l'utilisation domestique que pour l'exportation. Cette initiative devrait attirer des investissements régionaux et internationaux, augmenter l'utilisation du gaz et réduire la dépendance aux revenus du pétrole brut. Le plan prévoit également l'établissement d'un nouveau code du gaz pour permettre la commercialisation du gaz naturel échoué et brûlé à la torche, dont l'approbation par le parlement est prévue pour le mois de juin.
Cette information est basée sur un communiqué de presse de la Chambre africaine de l'énergie.
Cet article a été généré et traduit avec l'aide de l'IA et revu par un rédacteur. Pour plus d'informations, consultez nos T&C.