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Le gouvernement promet un plan d'action pour les villes victimes des "gilets jaunes"

Publié le 13/02/2019 18:24
Mis à jour le 13/02/2019 17:47
Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire (c) rencontre les maires de plusieurs grandes villes ayant subi des dégradations liées au mouvement des 'gilets jaunes', le 13 février 2019 à Paris (Photo ERIC PIERMONT. AFP)

Le gouvernement a promis mercredi un plan d'action pour les villes qui ont subi des dégradations liées au mouvement des "gilets jaunes", qui dure depuis près de trois mois, après une réunion avec des maires de plusieurs grandes villes.

"Nous avons décidé de travailler à un plan d'action global qui permettra de compléter les réponses apportées aux commerçants, qui tiendra compte de l'impact de ces manifestations sur le budget des villes et apportera aussi les réponses sécuritaires nécessaires", a déclaré le ministre de l'Economie Bruno Le Maire.

Un groupe de travail a été mis en place et le ministre reverra "sous 15 jours les représentants des communes pour refaire le point avec elles". L'objectif est que le projet de plan d'action "puisse être transmis au Premier ministre d'ici 15 jours à trois semaines et être mis en oeuvre le plus rapidement possible".

Le président de France Urbaine (grandes villes) et maire LR de Toulouse Jean-Luc Moudenc a affirmé de son côté qu'au-delà des mesures de chômage partiel qui ont été prises dans certaines entreprises affectés, "il y a des entreprises qui travaillent maintenant sur des scénarios de licenciement".

Le chômage partiel dû au mouvement des gilets jaunes a concerné quelque 72.600 salariés dans près de 5.000 entreprises, selon Bercy.

Au nom des maires, M. Moudenc a demandé une "prise en charge totale ou partielle" du coût des dégradations, des charges additionnelles occasionnées (comme le nettoyage de la voirie après les manifestations) et des pertes de recettes pour un total atteignant "une trentaine de millions d'euros".

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Cette facture s'élève à plus de 15 millions pour Paris, plus de 4 millions pour Toulouse, plus de 2 millions pour Bordeaux ou encore 700.000 euros pour Dijon, selon le président de l'Association des maires de France et maire LR de Troyes François Baroin.

M. Moudenc a aussi demandé que "les dépenses de fonctionnement engagées pour faire face à la situation soient retirées du périmètre de la contractualisation" des relations entre les communes et l'Etat.

- Demandes d'exonérations -

"Qu'il y ait des violences, comme c'est la plupart du temps le cas, ou qu'il n'y en ait pas, la clientèle a déserté nos centre-ville", selon le maire de Toulouse qui estime que "les gens ont pris d'autres habitudes et donc les chiffres d'affaires s'effondrent".

Sur les bases des informations fournies par les élus locaux, le ministre de l'Economie a estimé les "pertes de chiffres d'affaires de -20% à - 40% pour les commerçants et parfois -60% pour les commerces de centre-ville qui n'ont pas d'autre choix que de fermer leur activité samedi après samedi".

Le ministre de l'Economie a par ailleurs déploré que les manifestations "se traduisent par le retour d'actes antisémites, d'atteintes à des symboles sacrés" ainsi que "par des dégradations de commerces, des pillages, par des atteintes aux symboles de l'économie comme les banques par des atteintes aux institutions, aux permanences de parlementaires, aux mairies, aux préfectures, en somme à tout ce qui représente la république et la démocratie".

Il a rappelé que les mesures annoncées par le gouvernement en faveur des entreprises touchées, comme l'étalement de charges sociales, le financement pour 38 millions d'euros de mesures de chômage partiel ou de soutien à la trésorerie restaient encore sous-utilisées.

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"Il faut aller sur des dispositifs d'exonération et pas simplement de facilités de paiement", selon M. Moudenc.

Le gouvernement a récemment exhorté les commerçants à solliciter ces mesures d'accompagnement, relevant que les demandes étaient jusque-là extrêmement limitées.

Quelque 3.200 dossiers ont été jusqu'à présent traités par les services de l'Etat, ce qui "est mieux qu'il y a deux semaines (..) mais moins bien que ce qu'on espérait", a dit la secrétaire d'Etat à l'Economie, Agnès Pannier-Runacher, mercredi soir à l'issue d'une réunion avec des représentants d'associations locales de commerçants et d'artisans.

Sur ces dossiers, 2.800 concernent des demandes de report de charges avec échéances, et 450 sans échéances, afin de permettre aux commerçants de "respirer au niveau de leur trésorerie".

"Nous ferons un nouveau point d'étape dans quinze jours", a conclu Mme Pannier-Runacher, qui ira jeudi à Toulouse pour faire le point avec les commerçants.

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