Par Laura Sanchez
Investing.com - En cette période de publication des résultats des entreprises, certains grands noms du secteur partagent les préoccupations du monde financier actuel.
C'est le cas de la banque italienne UniCredit (BIT :CRDI), qui a publié de bons chiffres. L'entité a enregistré un bénéfice net de 2 064 millions au cours des trois premiers mois de 2023, soit 16,2 % de plus qu'au trimestre précédent, et a déclaré que ces résultats représentaient le meilleur trimestre de l'histoire de la banque, selon EFE.
Cependant, son PDG a clairement indiqué la différence qu'il voit entre les institutions nord-américaines et européennes.
"Aux États-Unis, les banques en difficulté sont sauvées, mais je ne vois aucune banque en difficulté sauvée en Europe. Et je pense qu'il pourrait y avoir plus de cas aux États-Unis", a déclaré Andrea Orcel, PDG d'UniCredit, à CNBC.
Les autorités bancaires européennes ont déclaré à plusieurs reprises qu'elles ne voyaient pas le même niveau de risque dans la région, soulignant le fait que les banques européennes sont bien capitalisées et font l'objet d'une réglementation plus stricte.
Aux États-Unis, la situation est très différente. Lundi, JPMorgan (NYSE :JPM) a acquis une grande majorité des actifs de First Republic Bank (NYSE :FRC), dont environ 92 milliards de dollars de dépôts. La reprise de First Republic Bank fait suite à l'effondrement de la Silicon Valley Bank (OTC :SIVBQ) et à une inquiétude générale quant à la stabilité des petites banques américaines due à des taux d'intérêt plus élevés.
Comme le rapporte CNBC, les principaux économistes estiment que de nouvelles hausses des taux d'intérêt pourraient fragiliser davantage le secteur bancaire américain.