BRUXELLES - Christine Lagarde, présidente de la Banque centrale européenne (BCE), a assuré Adam Glapinski, gouverneur de la Banque nationale de Pologne, de sa protection juridique face aux accusations de l'opposition polonaise. La controverse survient alors que M. Glapinski est critiqué pour avoir prétendument favorisé les politiques du parti sortant Droit et Justice (PiS), qui, selon certains, ont compromis la lutte contre l'inflation et violé les normes juridiques.
Le chef de l'opposition polonaise, Donald Tusk, de la Coalition civique (KO), a accusé M. Glapinski de violations constitutionnelles, suggérant que ses actions justifient une audience devant le Tribunal d'État. Le ministre de l'éducation et député du PiS, Krzysztof Szczucki, a défendu M. Glapinski, citant une lettre du conseil d'administration de la Banque nationale de Pologne qui faisait l'éloge des mesures prises par M. Glapinski pour prévenir l'effondrement de l'économie et soulignait leur légalité en termes de transactions obligataires. Le Fonds monétaire international (FMI) aurait également fait l'éloge de ces mesures.
Malgré ces défenses, M. Tusk a indiqué qu'une majorité de la chambre basse du Sejm pourrait soutenir une motion en faveur d'un tribunal, le président du Sejm, Szymon Holownia, estimant qu'il s'agit d'une option viable. Cette motion pourrait donner lieu à des litiges devant la Cour de justice de l'Union européenne en raison des préoccupations concernant sa légalité et son impact potentiel sur la position de M. Glapinski au sein de la banque centrale polonaise et du conseil général de la BCE.
Mme Lagarde a souligné que la législation de l'UE et les statuts de la BCE protégeaient l'autonomie de M. Glapinski en tant que gouverneur de toute action illégale de la part du nouveau gouvernement polonais issu de la victoire électorale de Donald Tusk après les élections d'octobre. Elle a indiqué que toute poursuite ou suspension illégale pourrait être contestée devant la Cour de justice de l'Union européenne afin de garantir la sauvegarde de l'indépendance des gouverneurs des banques centrales nationales.
La situation actuelle met en lumière des préoccupations plus générales concernant la stabilité économique en Pologne. Le conseil d'administration de la banque centrale et le conseil de la politique monétaire ont tiré la sonnette d'alarme quant aux menaces potentielles qui pèsent sur la stabilité si les poursuites engagées contre M. Glapinski se poursuivent.
M. Tusk s'est engagé à maintenir l'indépendance de la banque centrale sans mettre en péril la stabilité économique de la Pologne, bien qu'il reste à voir comment ces contestations judiciaires se dérouleront et quel impact elles auront sur la gouvernance financière de la Pologne et sur ses relations avec les institutions européennes.
Cet article a été généré et traduit avec l'aide de l'IA et revu par un rédacteur. Pour plus d'informations, consultez nos T&C.