LONDRES - Les perspectives économiques du Royaume-Uni se sont compliquées aujourd'hui, la dernière révision des chiffres du PIB du pays par l'Office des statistiques nationales (ONS) ayant dressé un tableau plus complexe qu'initialement prévu. L'ONS a annoncé une révision à la baisse, montrant une contraction de 0,1 % au troisième trimestre, ajustant les estimations stagnantes antérieures et rapprochant le pays d'une récession technique - deux trimestres successifs de croissance négative.
Ces données révisées indiquent un ralentissement inattendu de 0,1 % de l'économie britannique au troisième trimestre, ainsi que des ajustements aux chiffres du deuxième trimestre, qui sont passés d'une augmentation prévue à une stagnation, évitant ainsi de justesse une récession technique. Cet ajustement confirme l'affaiblissement de l'économie britannique, qui répond aux critères techniques d'une récession définie par deux trimestres consécutifs de contraction.
Le ralentissement a défié les prévisions de croissance des économistes et révisé les estimations antérieures d'absence de changement pour les deuxième et troisième trimestres, marquant ainsi un début précoce de la récession économique. Une évaluation définitive attend la publication des données du quatrième trimestre de l'année prochaine pour confirmer si le Royaume-Uni entrera officiellement en récession. Les données révisées ont rapproché le Royaume-Uni d'une récession technique par rapport à ce que l'on pensait auparavant, et un rapport décisif pour le quatrième trimestre est attendu l'année prochaine.
Les révisions de l'ONS ont révélé que les différents secteurs ont connu des niveaux variables de croissance ou de contraction au troisième trimestre. Le secteur des services a connu une baisse de 0,2 %, tandis que les secteurs de la construction et de la production ont enregistré des hausses respectives de 0,4 % et 0,1 %. Ces indicateurs marquent un net recul de la santé de l'économie et amplifient les risques de récession.
Le Royaume-Uni se rapproche de la récession, la révision économique du troisième trimestre montrant une baisse du PIB de 0,1 % et l'optimisme initial du deuxième trimestre ayant été corrigé à une croissance nulle par rapport à une hausse anticipée de 0,2 %, ce qui suggère que la récession pourrait avoir commencé plus tôt que les analystes ne l'avaient initialement prévu.
Malgré ces sombres perspectives, le ministre des finances Jeremy Hunt reste optimiste quant à l'avenir à moyen terme. Cependant, une étude de Quilter Cheviot indique que les défis économiques se poursuivront jusqu'en 2024, avec une possible récession et des taux d'intérêt élevés qui affecteront les perspectives de croissance.
Le taux d'inflation de novembre est tombé à 3,9 %, ce qui a donné lieu à des spéculations sur une baisse imminente des taux d'intérêt de la Banque d'Angleterre, en attendant la confirmation des données de février. Cette évolution survient alors que le Premier ministre Rishi Sunak est soumis à des pressions, en cette année électorale, pour qu'il tienne sa promesse de croissance économique. Downing Street a lié cet objectif à l'augmentation du PIB au quatrième trimestre par rapport au troisième.
Le gouverneur Andrew Bailey de la Banque d'Angleterre maintient qu'en dépit de l'assouplissement de l'inflation et des spéculations sur la réduction des taux, des taux plus élevés pourraient être nécessaires plus longtemps que prévu après avoir été maintenus à 5,25 % lors de la dernière réunion de politique de la banque centrale de l'année, afin de gérer les pressions inflationnistes et de soutenir la stabilité économique.
Ces révisions économiques, publiées aujourd'hui, suggèrent une plus grande possibilité que le Royaume-Uni entre en récession. La révision à la baisse du PIB pour le troisième trimestre et l'ajustement des chiffres du deuxième trimestre à une croissance nulle par rapport à l'estimation initiale d'une augmentation de 0,2 % ont intensifié les inquiétudes concernant la santé de l'économie britannique et la possibilité d'une récession technique.
Cet article a été généré et traduit avec l'aide de l'IA et revu par un rédacteur. Pour plus d'informations, consultez nos T&C.