Une enquête Ipsos (EPA:ISOS) commandée par MNP LTD a mis en lumière une tendance croissante parmi les Canadiens, appelée "isolation de l'inflation", où les individus restent de plus en plus à la maison pour gérer la pression financière due à l'augmentation du coût de la vie. Ce comportement est une réponse directe aux pressions économiques du pays, qui se sont accrues depuis que la Banque du Canada a commencé à relever ses taux d'intérêt de manière agressive en mars 2022. Les résultats, publiés aujourd'hui, mettent en évidence l'impact psychologique de la situation financière sur les Canadiens, en particulier sur les jeunes.
Mercredi, avant la publication de l'enquête, le gouverneur de la Banque du Canada, Tiff Macklem, a reconnu que les hausses de taux de la banque centrale pourraient approcher de l'effet escompté en matière de lutte contre l'inflation, tout en soulignant la nécessité de poursuivre l'évaluation. Aujourd'hui, lors d'un événement organisé par la Chambre de commerce de Saint John, M. Macklem a abordé les défis auxquels les Canadiens sont confrontés en raison de la persistance d'une inflation élevée et de taux d'intérêt élevés. Il a reconnu l'existence d'un mécontentement généralisé, mais a résisté aux appels à abaisser le taux directeur, malgré la légère baisse du coût de la vie observée en octobre.
Les tensions financières se sont manifestées de diverses manières pour les ménages canadiens. Les propriétaires sont aux prises avec des remboursements hypothécaires qui s'envolent, et nombre d'entre eux donnent la priorité aux produits de première nécessité plutôt qu'aux loisirs ou aux voyages, en raison de l'escalade du coût des denrées alimentaires. Le sondage Ipsos indique que 34 % des Canadiens doivent faire face à des remboursements mensuels de dettes plus élevés, tandis que près de la moitié d'entre eux craignent que le coût de la vie à l'avenir n'entraîne une augmentation de leur endettement. La situation a également eu des répercussions sur la santé mentale, les deux cinquièmes des personnes interrogées faisant état de niveaux élevés de stress et d'anxiété, en particulier celles qui ont des dettes personnelles importantes ou qui gagnent moins de 40 000 dollars par an.
À la lumière de ces défis, Grant Bazian, président de MNP LTD, suggère aux Canadiens d'explorer des options de socialisation qui respectent leur budget et de demander conseil à des spécialistes de l'endettement pour des stratégies de gestion financière. Les répercussions psychologiques de la pression financière entraînant une augmentation du stress et un retrait social, en particulier chez les jeunes Canadiens, les conseils de M. Bazian soulignent l'importance de maintenir des liens sociaux à un prix abordable.
Les dernières données sur l'inflation publiées mardi indiquent un taux d'inflation de 3,1 % d'une année sur l'autre en octobre, le Nouveau-Brunswick affichant un taux légèrement inférieur de 2,8 %. Bien que ces chiffres suggèrent une tendance à l'assouplissement, M. Macklem a souligné la nécessité d'obtenir des résultats constants à l'intérieur de la fourchette cible de un à trois pour cent de la Banque du Canada avant d'envisager des réductions de taux. Il n'a pas écarté la possibilité de nouvelles augmentations de taux si l'inflation élevée persiste.
M. Macklem a évité de critiquer directement les dépenses publiques actuelles par rapport à l'inflation, mais il a fait remarquer qu'aucune nouvelle pression n'était attendue sur la base des récentes mises à jour budgétaires. Il a également établi des parallèles historiques avec les mesures strictes prises au début des années 1980 pour contrôler l'inflation galopante et a souligné l'appel lancé par le réseau SaltWire à la communauté pour qu'elle soutienne le journalisme local dans le cadre de sa mission actuelle.
Cet article a été généré et traduit avec l'aide de l'IA et revu par un rédacteur. Pour plus d'informations, consultez nos T&C.