Tokyo a enregistré en novembre sa plus faible croissance de l'inflation depuis l'année précédente, avec un taux de seulement 2,3 %, a rapporté aujourd'hui le ministère des affaires intérieures. Ce ralentissement est conforme aux attentes de la Banque du Japon (BOJ), qui prévoit une diminution des pressions sur les prix, et conforte sa décision de maintenir les mesures de relance économique actuelles.
L'augmentation plus modérée des coûts dans la capitale a été influencée par la baisse des prix des services publics et des produits alimentaires transformés, ce qui a contribué à un taux d'inflation inférieur aux prévisions. Les chiffres de l'inflation de base, qui excluent les prix volatils de l'alimentation et de l'énergie, ont également reflété une décélération, n'augmentant que de 3,6 % et montrant une tendance à l'assouplissement progressif au cours des derniers mois.
Ces développements soutiennent le point de vue du gouverneur de la BOJ, Kazuo Ueda, selon lequel les pressions inflationnistes devraient continuer à diminuer, ce qui pourrait retarder toute modification imminente de la politique monétaire. L'accent reste mis sur la croissance des salaires en tant que facteur clé de la stratégie d'inflation à long terme de la banque centrale.
La BOJ a maintenu une position prudente bien que l'inflation ait dépassé son objectif pour le 19e mois consécutif au 24 novembre. La banque centrale attribue cette hausse persistante à des facteurs transitoires et à des facteurs liés aux coûts plutôt qu'à des pressions durables liées à la demande. Par conséquent, la BOJ reporte tout ajustement de sa politique jusqu'à ce que les données salariales du printemps soient disponibles.
En outre, trois membres de la BOJ ont récemment fait part de leurs attentes dans des déclarations aux médias, indiquant qu'il n'y aurait pas de changement rapide de politique avant les prochaines négociations salariales. Bien qu'elle ait légèrement relevé ses prévisions d'inflation à court terme pour atteindre une moyenne de 2,8 %, la BOJ prévoit une baisse à environ 1,7 % d'ici l'année fiscale 2025, ce qui suggère un retour éventuel à des niveaux inférieurs à l'objectif après une période prolongée au-dessus de l'objectif.
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