La semaine dernière, un groupe bipartisan du Sénat a recommandé des dizaines de milliards de dollars de nouvelles dépenses fédérales pour garantir le développement sûr de l'IA et maintenir l'avantage concurrentiel des États-Unis, en particulier face à la Chine.
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L'initiative a été décrite dans un rapport publié mercredi par le groupe de travail sur l'IA, dirigé par le chef de la majorité sénatoriale Chuck Schumer (D., N.Y.). Le document sert de feuille de route pour la politique en matière d'IA et présente un certain nombre de recommandations visant à favoriser les progrès de l'IA tout en tenant compte des risques potentiels associés à cette technologie en plein essor.
Les sénateurs ont proposé d'augmenter les dépenses fédérales consacrées à l'innovation en matière d'IA non militaire pour atteindre au moins 32 milliards de dollars par an, tout en reconnaissant qu'il faudrait plusieurs années pour atteindre cet objectif.
Les dépenses proposées soutiendraient diverses initiatives, notamment la conception et la fabrication de puces d'IA avancées, des initiatives électorales locales et une série de programmes "AI Grand Challenge" visant à promouvoir l'innovation.
"C'est le moment où l'argent que nous investissons dans ce type de projet rapportera des dividendes à long terme aux contribuables de ce pays", a déclaré le sénateur Mike Rounds (R., S.D.), soulignant que la Chine dépasse largement les États-Unis dans le domaine du développement de l'intelligence artificielle.
Commentant la perspective d'une plus grande relance budgétaire, les économistes ont déclaré que les sénateurs à l'origine de cette initiative "doivent se moquer de nous".
"Comme nous l'avons écrit, nous craignons que des mesures de relance monétaire et budgétaire furtives ne stimulent artificiellement la demande et ne maintiennent l'inflation à un niveau élevé. Pensez à la réduction du QT, à l'annulation des prêts étudiants, aux paiements ERC, etc.
"Certes, il ne s'agirait que de 0,1 point de PIB par an, ce qui ne changerait donc pas la donne, mais cela souligne notre inquiétude de voir les mesures de relance supplémentaires de Washington soutenir l'activité économique pour des raisons "électorales". La mauvaise nouvelle, c'est que cela maintiendra l'inflation à un niveau élevé", ont ajouté les économistes.
Piper Sandler a déclaré qu'avec la stagnation de la demande de biens, les premiers signes indiquent un relâchement des pressions sur les prix dans certains secteurs des services, en particulier les restaurants, alors que les ventes réelles de restaurants stagnent.
Les services discrétionnaires connaissent une destruction de la demande, mais l'inflation globale reste élevée, entraînée par une forte augmentation de 6,2 % en glissement annuel de l'indice des prix à la consommation non discrétionnaire (IPC).