Investing.com - Le dollar U.S. a été mis en difficulté face à la plupart de ses concurrents ce mercredi après-midi, plongeant au plus bas en un mois et demi par rapport à son homologue britannique, après que l'émettrice de cette dernière se soit engagée à maintenir les coûts des emprunts consentis aux banques à leur plus bas niveaux de tous les temps jusqu'à ce que la proportion des demandeurs d'emploi diminue nettement là où elle a cours.
En seconde partie de séance européenne, il a fléchi devant la livre sterling, le GBP/USD raflant 0,80% pour s'élever à 1,5471, sa valeur la plus forte depuis le 21 juin, après avoir établi un creux journalier à 1,5207.
Mark Carney, nouveau gouverneur de la Banque d'Angleterre, a en effet révélé que celle-ci compterait offrir un taux d'intrêt directeur de 0,5% jusqu'à ce que le taux de chômage britannique, actuellement situé à 7,8%, repasse sous la barre des 7%, précisant estimer que les chances qu'une telle éventualité se réalise étaient minces pour les trois années à venir.
Il tenait ces propos dans le cadre de son rapport trimestriel sur l'inflation.
Il a cependant ajouté que l'emploi n'était pas une fin en soi, et que l'objectif évoqué pourrait être mis de côté au cas où la stabilité financière serait mise en péril, au cas où l'inflation à moyen terme attendue devait gonfler ou si il était prévue qu'elle dépasse 2,5%.
L'autorité monétaire du Royaume-Uni a rappelé que même si la reprise "s'enracinait", la croissance demeurerait toutefois probablement "faible par rapport à ce qu'elle a été".
Il en allait de même avec le yen, l'USD/JPY sombrant de 0,71% pour s'effondrer à 97,05, frôlant sa pire valeur en six semaines.
Il subissait encore les propos tenus hier par de hauts responsables de la banque centrale des Etats-Unis avaient ravivé l'angoisse d'une réduction de ses 85 milliards d'USD mensuels de rachats d'actifs dès le mois prochain.
Charles Evans, président de la réserve fédérale de Chicago, a ainsi déclaré qu'une diminution des perfusions d'argent frais n'était pas exclue d'ici la fin de l'année, comme l'avait auparavant fait Dennis Lockhart, son homologue d'Atlanta.
Le billet vert a par contre limité les dégâts par rapport à l'euro, l'EUR/USD grignotant 0,01% pour se hisser à 1,3305.
Il avait auparavant été souligné que la production industrielle de l'Allemagne avait bondi de 2,4% en juin, dépassant ainsi largement les 0,3% espérés, le volume supérieur aux attentes des commandes passées auprès des usines du pays ayant déjà confirmé la veille l'idée d'un renforcement de la relance régionale.
Le franc suisse a quand à lui subi sa pression, l'USD/CHF se repliant de 0,01% pour descendre à 0,9260.
La monnaie des Etats-Unis a par ailleurs dominé ses cousines australienne et canadienne, mais pas la néo-zélandaise, l'AUD/USD cédant 0,47% pour se retrouver à 0,8945, le NZD/USD arrachant 0,09% pour culminer à 0,7906 et l'USD/CAD prenant 0,51% pour monter à 1,0428.
Les autorités des Nouvelle-Zélande avaient auparavant fait savoir que le nombre des salariés du pays avait augmenté de 0,4% au second trimestre, mais que le taux de chôage avait frémi depuis 6,3 vers 6,4% dans le même temps.
L'indice dollar, reflétant les performances de l'étalon américain par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, dévissait quand à lui de 0,11% pour se situer à 81,58.
En seconde partie de séance européenne, il a fléchi devant la livre sterling, le GBP/USD raflant 0,80% pour s'élever à 1,5471, sa valeur la plus forte depuis le 21 juin, après avoir établi un creux journalier à 1,5207.
Mark Carney, nouveau gouverneur de la Banque d'Angleterre, a en effet révélé que celle-ci compterait offrir un taux d'intrêt directeur de 0,5% jusqu'à ce que le taux de chômage britannique, actuellement situé à 7,8%, repasse sous la barre des 7%, précisant estimer que les chances qu'une telle éventualité se réalise étaient minces pour les trois années à venir.
Il tenait ces propos dans le cadre de son rapport trimestriel sur l'inflation.
Il a cependant ajouté que l'emploi n'était pas une fin en soi, et que l'objectif évoqué pourrait être mis de côté au cas où la stabilité financière serait mise en péril, au cas où l'inflation à moyen terme attendue devait gonfler ou si il était prévue qu'elle dépasse 2,5%.
L'autorité monétaire du Royaume-Uni a rappelé que même si la reprise "s'enracinait", la croissance demeurerait toutefois probablement "faible par rapport à ce qu'elle a été".
Il en allait de même avec le yen, l'USD/JPY sombrant de 0,71% pour s'effondrer à 97,05, frôlant sa pire valeur en six semaines.
Il subissait encore les propos tenus hier par de hauts responsables de la banque centrale des Etats-Unis avaient ravivé l'angoisse d'une réduction de ses 85 milliards d'USD mensuels de rachats d'actifs dès le mois prochain.
Charles Evans, président de la réserve fédérale de Chicago, a ainsi déclaré qu'une diminution des perfusions d'argent frais n'était pas exclue d'ici la fin de l'année, comme l'avait auparavant fait Dennis Lockhart, son homologue d'Atlanta.
Le billet vert a par contre limité les dégâts par rapport à l'euro, l'EUR/USD grignotant 0,01% pour se hisser à 1,3305.
Il avait auparavant été souligné que la production industrielle de l'Allemagne avait bondi de 2,4% en juin, dépassant ainsi largement les 0,3% espérés, le volume supérieur aux attentes des commandes passées auprès des usines du pays ayant déjà confirmé la veille l'idée d'un renforcement de la relance régionale.
Le franc suisse a quand à lui subi sa pression, l'USD/CHF se repliant de 0,01% pour descendre à 0,9260.
La monnaie des Etats-Unis a par ailleurs dominé ses cousines australienne et canadienne, mais pas la néo-zélandaise, l'AUD/USD cédant 0,47% pour se retrouver à 0,8945, le NZD/USD arrachant 0,09% pour culminer à 0,7906 et l'USD/CAD prenant 0,51% pour monter à 1,0428.
Les autorités des Nouvelle-Zélande avaient auparavant fait savoir que le nombre des salariés du pays avait augmenté de 0,4% au second trimestre, mais que le taux de chôage avait frémi depuis 6,3 vers 6,4% dans le même temps.
L'indice dollar, reflétant les performances de l'étalon américain par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, dévissait quand à lui de 0,11% pour se situer à 81,58.