Investing.com - Le dollar U.S. était en berne face à la plupart de ses concurrents ce jeudi, son émettrice ayant pris à contrepied ceux qui prêtaient crédit aux rumeurs en optant pour le statu quo, nuisannt du coup à son aura de valeur refuge.
En première partie de séance européenne, il a fléchi devant l'euro, l'EUR/USD gagnant 0,28% pour grimper à 1,3561.
La banque centrale des Etats-Unis s'est en effet retenue hier de mettre un frein à ses 85 milliards d'USD de rachats d'actifs mensuels, rappelant déterminer son cap en fonction "des besoins de l'économie", même si elle doit pour cela aller à l'encontre des rumeurs.
Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale des Etats-Unis, a déclaré à l'issue des deux jours de réunion qu'il souhaitait "attendre encore pour tâcher d'obtenir des preuves tangibles" que l'économie se consolide sur le long terme.
Il a aussi refusé de s'engager à procéder à un tour de vis dès cette année, rappelant que les orientations "n'étaient pas prédéterminées".
Ses projections de croissance pour 2013 ont aussi vu leur fourchette rabaissée depuis les 2,3 à 2,6% anticipés en juin vers 2,0 à 2,3%.
La livre sterling lui a par contre cédé du terrain, le GBP/USD perdant 0,46% se replier à 1,6070, les opérateurs encaissant les plus-values découlant de son envolée de la veille vers un pic de huit mois.
Il était aussi à noter que les ventes au détail du pays avaient subi un revers de 0,9% le mois passé, alors qu'un sursaut de 0,4% était espéré pour prolonger celui de 1,1% de juillet.
Le yen a d'autre part subi sa pression, l'USD/JPY arrachant 0,92% pour se retrouver à 98,83, mais pas le franc suisse, l'USD/CHF glissant de 0,éè% pour tomber à 0,9095.
Les autorités du Japon ont quand à elles fait savoir à l'aube que le déficit du commerce extérieur du pays s'était réduit depuis les 910 milliards de JPY revus à la baisse à partir des premières évaluations à 940 milliards pour juillet jusqu'à 790 milliards, au lieu des 810 milliards envisagés.
La Banque Nationale Suisse pour sa part rappelé sa volonté de maintenir un taux de change minimal de 1,20 avec l'euro, et qu'elle le défendrait au besoin avec des achats de devises étrangères en quantités illimités.
Elle a aussi gardé sans surprise un taux d'intérêt directeur presque nul.
La monnaie des Etats-Unis a par ailleurs dominé sa cousine australienne, mais pas la néo-zélandaise, ni la canadienne, l'AUD/USD se rétractant de 0,02% pour reprendre pied à 0,9518, le NZD/USD engrangeant 0,68% pour culminer à 0,8427 et l'USD/CAD régressant de 0,32% pour aller vers 1,0187.
La Nouvelle-Zélande avait auparavant mis en relief une expansion de 0,2% de son économie au second trimestre, conformément aux attentes, à la suite des 0,4% constatés pour les trois premiers ois de l'année.
L'indice dollar, reflétant les performances de l'étalon américain par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, dévissait quand à lui de 0,02% pour se situer à 80,21.
Les Etats-Unis comptent de leur côté conclure la journée avec le décompte hebdomadaire de leurs nouvelles inscriptions au chômage, ainsi que l'indice manufacturier de la région de Philadelphie et des informations sur les transactions portant sur les logements d'occasion.
En première partie de séance européenne, il a fléchi devant l'euro, l'EUR/USD gagnant 0,28% pour grimper à 1,3561.
La banque centrale des Etats-Unis s'est en effet retenue hier de mettre un frein à ses 85 milliards d'USD de rachats d'actifs mensuels, rappelant déterminer son cap en fonction "des besoins de l'économie", même si elle doit pour cela aller à l'encontre des rumeurs.
Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale des Etats-Unis, a déclaré à l'issue des deux jours de réunion qu'il souhaitait "attendre encore pour tâcher d'obtenir des preuves tangibles" que l'économie se consolide sur le long terme.
Il a aussi refusé de s'engager à procéder à un tour de vis dès cette année, rappelant que les orientations "n'étaient pas prédéterminées".
Ses projections de croissance pour 2013 ont aussi vu leur fourchette rabaissée depuis les 2,3 à 2,6% anticipés en juin vers 2,0 à 2,3%.
La livre sterling lui a par contre cédé du terrain, le GBP/USD perdant 0,46% se replier à 1,6070, les opérateurs encaissant les plus-values découlant de son envolée de la veille vers un pic de huit mois.
Il était aussi à noter que les ventes au détail du pays avaient subi un revers de 0,9% le mois passé, alors qu'un sursaut de 0,4% était espéré pour prolonger celui de 1,1% de juillet.
Le yen a d'autre part subi sa pression, l'USD/JPY arrachant 0,92% pour se retrouver à 98,83, mais pas le franc suisse, l'USD/CHF glissant de 0,éè% pour tomber à 0,9095.
Les autorités du Japon ont quand à elles fait savoir à l'aube que le déficit du commerce extérieur du pays s'était réduit depuis les 910 milliards de JPY revus à la baisse à partir des premières évaluations à 940 milliards pour juillet jusqu'à 790 milliards, au lieu des 810 milliards envisagés.
La Banque Nationale Suisse pour sa part rappelé sa volonté de maintenir un taux de change minimal de 1,20 avec l'euro, et qu'elle le défendrait au besoin avec des achats de devises étrangères en quantités illimités.
Elle a aussi gardé sans surprise un taux d'intérêt directeur presque nul.
La monnaie des Etats-Unis a par ailleurs dominé sa cousine australienne, mais pas la néo-zélandaise, ni la canadienne, l'AUD/USD se rétractant de 0,02% pour reprendre pied à 0,9518, le NZD/USD engrangeant 0,68% pour culminer à 0,8427 et l'USD/CAD régressant de 0,32% pour aller vers 1,0187.
La Nouvelle-Zélande avait auparavant mis en relief une expansion de 0,2% de son économie au second trimestre, conformément aux attentes, à la suite des 0,4% constatés pour les trois premiers ois de l'année.
L'indice dollar, reflétant les performances de l'étalon américain par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, dévissait quand à lui de 0,02% pour se situer à 80,21.
Les Etats-Unis comptent de leur côté conclure la journée avec le décompte hebdomadaire de leurs nouvelles inscriptions au chômage, ainsi que l'indice manufacturier de la région de Philadelphie et des informations sur les transactions portant sur les logements d'occasion.