Investing.com - L'euro a creusé ce vendredi une nouvelle ornière des 16 mois écoulés face au dollar U.S. et des onze ans passés avec le yen après que l'agence Standard & Poor's ait dégradé sommairement neuf pays membres de la zone euro, parmi lesquels la France.
Elle a aussi rabaissé l'Italie, l'Espagne, le Portugal et Chypre de deux crans, ainsi que Malte, la Slovaquie et la Slovénie d'un seul, tandis que l'Allemagne conservait son triple A.
François Barouin, ministre des finances français, a affirmé que la perte du AAA de la France n'état "pas une catastrophe", assurant que le pays conservait une notation AA+ solide.
Une mise aux enchères de dettes italiennes de début de journée n'avait auparavant rencontré qu'une demande médiocre de la part des investisseurs, au lendemain de ventes espagnoles ayant été couronnées de succès et auréolées de taux nettement plus bas.
Les négociations visant à négocier la restructuration de la dette grecque se sont quand à elles retrouvées ce jour-là dans une impasse, en raison des désaccords sur les sommes perdues par les investisseurs au cours de 'échange de leurs obligations, ranimant l'angoisse d'un défaut de paiement.
Angela Merkel, la chancelière allemande, a pour sa part déclaré samedi que les dégradations étaient le preuve qu'une mise en place rapide du nouveau pacte de renforcement de la discipline fiscale était indispensable, ajoutant que le Mécanisme de Stabilisation Européen, servant de fonds de secours permanent à la région, serait bientôt approvisionné.
Yoshihiko Noda, premier ministre nippon, a pour sa part déclaré samedi que cet évènement montrait l'importance du renflouement des finances publiques japonaises et de la lutte contre la plus grosse dette mondiale.
La monnaie unique avait pourtant repris des couleurs jeudi après que Mario Draghi, président de la Banque Centrale Européenne, ait fait savoir que cette dernière apercevait des signes de stabilisation de l'économie régionale, ajoutant que sa récente opération de refinancement avait contribué de manière substantielle à l'amélioration des approvisionnements en fonds des banques.
Ces propos faisaient suite au maitien de son taux d'intérêet à 1%.
Une étude avait indiqué dans l'après-midi que le nombre des nouveaux inscrits aux chômage des Etats-Unis était monté sans crier gare jusqu'à 399 000 pour la semaine dernière, contre 375 000 pour la précédente.
Une autre signalait quand à elle que les ventes au détail américaines avaient moins augmenté en décembre qu'il n'avait été espéré.
Les investisseurs surveilleront de près l'évolution de la situation en zone euro au cours de la semaine prochaine, sur fond d'augmentation des risques de contamination par la crise de la dette souveraine, et attendront aavec impatience les informations concernant l'inflation des Etats-Unis et l'état de leur sectur immobilier.
Investing.com a établi pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que d'autres également susceptibles d'influencer les marchés au cours de la semaine à venir.
Lundi 16 janvier
Le gouvernement japonais communiquera ses informations concernant les commandes de machines de base, préfigurant la production future, tandis que les experts du marché du travail australien feront de même concernant le nombre des offres d'emploi, et ceux du domaine du logement les imiteront à propos des prêts immobiliers, indice fort de la demande pour les habitations.
Le site internet immobilier britannique Rightmove dévoilera son inflation des coûts des maisons, donannt le pouls du secteur, tandis que le gouvernement suisse rendra son rapport sur l'inflation des prix à la production, signe avant-coureur de celle au détail.
En zone euro, Mario Draghi, président de la BCE, témoignera devant le comité des affaire économiques et monétaires du parlement européen.
Les marchés américains resteront pour leur part clos pour cause de jour férié.
Mardi 17 janvier
L'institut de recherches économiques de la Nouvelle-Zélande divulguera une étude sur la confiance dans les affaires, mesure importante de la vigueur de l'économie, et les spécialistes du logement du pays feront connaître l'état de l'inflation des prix des habitations, tandis que le Japon donnera les chiffres de l'activité de son secteur tertiaire, signe vital de santé de son économie.
Le prêteur immobilier britannique Nationwide rendra son rapport sur la confiance des consommateurs, laissant présager du niveau de leurs dépenses, et les autorités du pays dévoileront l'évolution des prix à la consommation, qui représente la plus grande part de l'inflation totale.
Mervyn King, gouverneur de la Banque d'Angleterre, témoignera dans l'après-midi devant le comité de trésorerie à propos du rapport sur la stabilité financière.
En zone euro, le centre de recherches économiques ZEW publiera son indice du moral économique de l'Allemagne et de la région, signe de force important, ainsi que des informations sur l'inflation des prix au détail.
Les autorités du Canada fourniront leurs chiffres des achats d'obligations de l'étranger, et la Banque du Canada annoncera son taux d'intérêt de base.
Les Etats-Unis feront de même avec l'indice manufacturier Empire State, permettant d'évaluer la santé de leur économie.
Mercredi 18 janvier
Les experts australiens dévoileront une étude sur l'humeur des consommateurs, qui sera suivie du volume officiel des ventes de véhicules neufs, qui reflètent leur confiance.
Les autorités du Royaume-Uni feront de même avec les variations dans le nombre de demandeurs d'allocations, premier indicateur de l'évolution du marché de l'emploi, mais aussi le taux de chômage, signe de santé économique générale, tandis que dans le reste de l'Europe, la Suisse verra le centre de recherches ZEW annoncer son indice des attentes pour l'économie, laissant présager de la vigueur de celle-ci.
Le gouvernement des Etats-Unis divulguera l'inflation des coûts de production, puis le solde net des achats d'obligations à long terme de l'étranger, faisant la différence entre les investissements nationaux et ceux provenant de l'extérieur, sans oublier l'inventaire des réserves de pétrole brut, tandis que la Réserve Fédérale fera quand à elle connaître son taux d'utilisation des capacités, indicateur crucial de l'inflation à la consommation, ainsi que des chiffres sur la production industrielle.
La Banque du Canada diffusera pour sa part son rapport sur la politique monétaire, puis tiendra une conférence de presse à ce sujet.
Jeudi 19 janvier
La Nouvelle-Zélande annoncera l'évolution officielle des prix au détail, alors qu'en Australie, le Melbourne Institute publiera une étude sur l'inflation attendue, et que les autorités nationales feront connaître les variations du marché de l'emploi, facteur primordial des dépenses de consommation, ainsi que le taux de salariat.
En zone euro, la BCE rendra son rapport sur le compte courant et dévoilera son bulletin mensuel.
Le gouvernement canadien fera de même concernant le volume des ventes manufacturières, indice fort de santé de l'économie.
Les autorités des Etats-Unis ne seront pas en reste avec leur nombre des permis de construire qu'elles ont accordés, reflet fidèle de l'activité future dans le secteur du bâtiment, ainsi qu'un rapport sur l'inflation des prix à la consommation, un autre sur les lancements de chantiers, mais aussi un concernant l'activité manufacturière dans la région de Philadelphie, tandis que le département d'état au travail divulguera le nombre des nouveaux inscrits au chômage.
Vendredi 20 janvier
L'Australie fera connaître ses informations portant sur les prix à l'importation.
En zone euro, l'Allemagne fera de même avec son inflation des coûts de production, tandis que dans le reste de l'Europe, le Royaume-Uni rendra son rapport officiel sur les ventes au détail, premières indicatrices des dépenses des consommateurs.
Les autorités canadiennes dévoileront ensuite leur mesure de l'inflation des prix à la consommation, ainsi que le volume des ventes en gros, préfigurant celles au détail.
Les Etats-Unis concluront la semaine avec une étude de l'association nationale des agents immobiliers NRA sur les ventes de logements d'occasion, signe fort de santé de l'économie.
Elle a aussi rabaissé l'Italie, l'Espagne, le Portugal et Chypre de deux crans, ainsi que Malte, la Slovaquie et la Slovénie d'un seul, tandis que l'Allemagne conservait son triple A.
François Barouin, ministre des finances français, a affirmé que la perte du AAA de la France n'état "pas une catastrophe", assurant que le pays conservait une notation AA+ solide.
Une mise aux enchères de dettes italiennes de début de journée n'avait auparavant rencontré qu'une demande médiocre de la part des investisseurs, au lendemain de ventes espagnoles ayant été couronnées de succès et auréolées de taux nettement plus bas.
Les négociations visant à négocier la restructuration de la dette grecque se sont quand à elles retrouvées ce jour-là dans une impasse, en raison des désaccords sur les sommes perdues par les investisseurs au cours de 'échange de leurs obligations, ranimant l'angoisse d'un défaut de paiement.
Angela Merkel, la chancelière allemande, a pour sa part déclaré samedi que les dégradations étaient le preuve qu'une mise en place rapide du nouveau pacte de renforcement de la discipline fiscale était indispensable, ajoutant que le Mécanisme de Stabilisation Européen, servant de fonds de secours permanent à la région, serait bientôt approvisionné.
Yoshihiko Noda, premier ministre nippon, a pour sa part déclaré samedi que cet évènement montrait l'importance du renflouement des finances publiques japonaises et de la lutte contre la plus grosse dette mondiale.
La monnaie unique avait pourtant repris des couleurs jeudi après que Mario Draghi, président de la Banque Centrale Européenne, ait fait savoir que cette dernière apercevait des signes de stabilisation de l'économie régionale, ajoutant que sa récente opération de refinancement avait contribué de manière substantielle à l'amélioration des approvisionnements en fonds des banques.
Ces propos faisaient suite au maitien de son taux d'intérêet à 1%.
Une étude avait indiqué dans l'après-midi que le nombre des nouveaux inscrits aux chômage des Etats-Unis était monté sans crier gare jusqu'à 399 000 pour la semaine dernière, contre 375 000 pour la précédente.
Une autre signalait quand à elle que les ventes au détail américaines avaient moins augmenté en décembre qu'il n'avait été espéré.
Les investisseurs surveilleront de près l'évolution de la situation en zone euro au cours de la semaine prochaine, sur fond d'augmentation des risques de contamination par la crise de la dette souveraine, et attendront aavec impatience les informations concernant l'inflation des Etats-Unis et l'état de leur sectur immobilier.
Investing.com a établi pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que d'autres également susceptibles d'influencer les marchés au cours de la semaine à venir.
Lundi 16 janvier
Le gouvernement japonais communiquera ses informations concernant les commandes de machines de base, préfigurant la production future, tandis que les experts du marché du travail australien feront de même concernant le nombre des offres d'emploi, et ceux du domaine du logement les imiteront à propos des prêts immobiliers, indice fort de la demande pour les habitations.
Le site internet immobilier britannique Rightmove dévoilera son inflation des coûts des maisons, donannt le pouls du secteur, tandis que le gouvernement suisse rendra son rapport sur l'inflation des prix à la production, signe avant-coureur de celle au détail.
En zone euro, Mario Draghi, président de la BCE, témoignera devant le comité des affaire économiques et monétaires du parlement européen.
Les marchés américains resteront pour leur part clos pour cause de jour férié.
Mardi 17 janvier
L'institut de recherches économiques de la Nouvelle-Zélande divulguera une étude sur la confiance dans les affaires, mesure importante de la vigueur de l'économie, et les spécialistes du logement du pays feront connaître l'état de l'inflation des prix des habitations, tandis que le Japon donnera les chiffres de l'activité de son secteur tertiaire, signe vital de santé de son économie.
Le prêteur immobilier britannique Nationwide rendra son rapport sur la confiance des consommateurs, laissant présager du niveau de leurs dépenses, et les autorités du pays dévoileront l'évolution des prix à la consommation, qui représente la plus grande part de l'inflation totale.
Mervyn King, gouverneur de la Banque d'Angleterre, témoignera dans l'après-midi devant le comité de trésorerie à propos du rapport sur la stabilité financière.
En zone euro, le centre de recherches économiques ZEW publiera son indice du moral économique de l'Allemagne et de la région, signe de force important, ainsi que des informations sur l'inflation des prix au détail.
Les autorités du Canada fourniront leurs chiffres des achats d'obligations de l'étranger, et la Banque du Canada annoncera son taux d'intérêt de base.
Les Etats-Unis feront de même avec l'indice manufacturier Empire State, permettant d'évaluer la santé de leur économie.
Mercredi 18 janvier
Les experts australiens dévoileront une étude sur l'humeur des consommateurs, qui sera suivie du volume officiel des ventes de véhicules neufs, qui reflètent leur confiance.
Les autorités du Royaume-Uni feront de même avec les variations dans le nombre de demandeurs d'allocations, premier indicateur de l'évolution du marché de l'emploi, mais aussi le taux de chômage, signe de santé économique générale, tandis que dans le reste de l'Europe, la Suisse verra le centre de recherches ZEW annoncer son indice des attentes pour l'économie, laissant présager de la vigueur de celle-ci.
Le gouvernement des Etats-Unis divulguera l'inflation des coûts de production, puis le solde net des achats d'obligations à long terme de l'étranger, faisant la différence entre les investissements nationaux et ceux provenant de l'extérieur, sans oublier l'inventaire des réserves de pétrole brut, tandis que la Réserve Fédérale fera quand à elle connaître son taux d'utilisation des capacités, indicateur crucial de l'inflation à la consommation, ainsi que des chiffres sur la production industrielle.
La Banque du Canada diffusera pour sa part son rapport sur la politique monétaire, puis tiendra une conférence de presse à ce sujet.
Jeudi 19 janvier
La Nouvelle-Zélande annoncera l'évolution officielle des prix au détail, alors qu'en Australie, le Melbourne Institute publiera une étude sur l'inflation attendue, et que les autorités nationales feront connaître les variations du marché de l'emploi, facteur primordial des dépenses de consommation, ainsi que le taux de salariat.
En zone euro, la BCE rendra son rapport sur le compte courant et dévoilera son bulletin mensuel.
Le gouvernement canadien fera de même concernant le volume des ventes manufacturières, indice fort de santé de l'économie.
Les autorités des Etats-Unis ne seront pas en reste avec leur nombre des permis de construire qu'elles ont accordés, reflet fidèle de l'activité future dans le secteur du bâtiment, ainsi qu'un rapport sur l'inflation des prix à la consommation, un autre sur les lancements de chantiers, mais aussi un concernant l'activité manufacturière dans la région de Philadelphie, tandis que le département d'état au travail divulguera le nombre des nouveaux inscrits au chômage.
Vendredi 20 janvier
L'Australie fera connaître ses informations portant sur les prix à l'importation.
En zone euro, l'Allemagne fera de même avec son inflation des coûts de production, tandis que dans le reste de l'Europe, le Royaume-Uni rendra son rapport officiel sur les ventes au détail, premières indicatrices des dépenses des consommateurs.
Les autorités canadiennes dévoileront ensuite leur mesure de l'inflation des prix à la consommation, ainsi que le volume des ventes en gros, préfigurant celles au détail.
Les Etats-Unis concluront la semaine avec une étude de l'association nationale des agents immobiliers NRA sur les ventes de logements d'occasion, signe fort de santé de l'économie.