Investing.com - Le dollar U.S. a conclu avec une note positive par rapport à la plupart de ses concurrents, après qu'un haut représentant de son émettrice ait rappelé une fois de plus que celle-ci pourrait procéder à un tour de vis dès le mois prochain.
James Bullard, président de la réserve fédérale de Saint Louis, a ainsi révélé lors d'un entretien diffusé sur la chaîne de télévision de l'agence de presse Bloomberg que la décision de ne pas effectuer la manoeuvre avait été prise "de justesse", et qu'il n'excluait pas qu'elle ait lieu en octobre.
Le billet vert s'est du coup extirpé d'une ornière de sept mois face à son homologue euuropéen, tout en établissant un pic hebdomadaire contre le japonais.
L'EUR/USD a clôturé à 1,3523 après avoir culminé à 1,3567, son plus haut niveau depuis le 7 février, laissant échapper 0,05% journaliers, écornant à peine les 1,4% de gains de la semaine.
L'USD/JPY a brièvement caracolé à 99,67 avant de se stabiliser à 99,36, trébuchant de 0,08% sur la journée, avec une avancée de 0,27% hebdomadaires, après avoir plongé mercredi à 97,75, son creux le plus profond des trois semaines écoulées.
L'unité monétaire de la Grande-Bretagne en a aussi fait les frais, le GBP/USD se repliant de 0,17% à 1,6003, ne gagnant plus que 0,65% depuis la séance de lundi.
Le franc suisse demeurait pour sa part accroché à un sommet de sept mois contre l'étalon américain, l'USD/CHF terminant à 0,9107, avec un passage à vide hebdomadaire de 1,75%.
La monnaie des Etats-Unis a perdu des plumes, après que leur Réserve Fédérale ait déclaré qu'elle souhaitait attendre encore pour tâcher d'obtenir des preuves tangibles que l'économie se consolide sur le long terme avant d'ajuster le volume des injections de capitaux.
Cette nouvelle a surpris les analystes ayant accordé du crédit aux rumeurs selon lesquelles elle réduirait ses 85 miliards d'USD de rachats d'actifs mensuels de 10 à 15 milliards.
Ben Bernanke, son président, a refusé de s'engager lors de la conférence de presse qui a suivi à procéder à un tour de vis dès cette année, rappelant que les orientations "n'étaient pas prédéterminées", et que le cap dépendait de la solidité de la relance.
Il a aussi été rappelé que les taux d'intérêt ne remonteraient pas avant que le chômage soit ramené à 6,5%, du moment que l'inflation ne dépasserait pas 2,5% annuels.
La devise américaine a de fortes chances de subir dans les prochains jours les incertitudes touchant l'autorité monétaire outre-Atlantique et le problème de la succession de son chef.
Les résultats du scrutin législatif allemand d'aujourd'hui ne seront pas non plus à négliger.
Investing.com a établi pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que d'autres également susceptibles d'influencer les marchés au cours de la semaine à venir.
Lundi 23 septembre
Les places nippones demeureront inactives en raison d'un jour férié.
La Chine verra la banque HSBC fournir la première évaluation de son indice manufacturier, un signe crucial de vigueur économique.
La zone euro fera de même avec les baromètres de l'activité de ses secteurs secondaire et tertiaire, imitée par l'Allemagne et la France.
Le président de la Banque Centrale Européenne comparaîtra pour sa part devant le comité économique aux affaires monétaires du parlement européen à Bruxelles.
Thomas Jordan, son homologue de la Banque Nationale Suisse, prendra aussi la parole lors d'une conférence à Zurich.
Mardi 24 septembre
L'institut Ifo pour la recherche économique rendra son rapport très attendu sur la confiance des entreprises germaniques, donnant le pouls de l'économie.
Le Royaume-Uni ne sera pas en reste avec les chiffres portant sur les prêts hypothécaires fournis par les acteurs du marché, préfigurant la demande sur le marché immobilier.
Le Canada fera de même avec le volume officiel des ventes au détail, premier signe des dépenses de consommation, qui représentent la majeure partie de l'activité économique totale
Les Etats-Unis verront pour leur part leurs spécialistes de l'immobilier fournir leur mesure de l'évolution des prix des logements, qui précèdera un rapport sur la confiance des ménages.
Mercredi 25 septembre
La Nouvelle-Zélande publiera le solde de son commerce extérieur, faisant la différence entre les valeurs exportées et importées
La Réserve Bancaire d'Australie fournira de son côté son rapport semestriel sur la stabilité financière.
La zone euro guettera pour sa part le baromètre crucial du moral des consommateurs établi par le groupe de recherches économiques Gfk.
Le Royaume-Uni ne sera pas en reste avec le volume des ventes auprès des particuliers mesuré par les acteurs de la grande distribution.
Les Etats-Unis concluront la journée avec le volume de leurs commandes de biens durables, préfigurant leur production imminente, ainsi que celui des ventes de logements neufs.
Jeudi 26 septembre
La Nouvelle-Zélande fournira une étude sur la confiance dans les entreprises, donnant le pouls de l'économie.
Le Royaume-Uni fera de même avec le solde de son compte courant, ainsi que les chiffres révisés de sa croissance entre début avril et fin juin.
La Banque Nationale Suisse diffusera son bulletin trimestriel, portant sur sa politique monétaire.
Les Etats-Unis rendront ensuite leur décompte hebdomadaire des nouvelles inscriptions au chômage, ainsi que les informations définitives concernant l'évolution de leur produit intérieur brut au second trimestre, tandis que leurs spécialistes de l'immobilier annonceront le nombre des ventes de logements en cours.
Vendredi 27 septembre
Le Japon fera connaître l'évolution de ses prix à la consommation, qui représente la plus grande part de l'inflation totale.
L'Allemagne fera de même, tandis que la France divulguera un rapport sur les dépenses des particuliers, et que Mario Draghi, président de la Banque Centrale Européenne prononcera un discours lors d'un symposium à Milan.
La Suisse ne sera pas en reste avec le baromètre économique établi par l'agence de recherches économiques KOF, destiné à prédire la direction de l'économie future.
Les Etats-Unis achèveront enfin la semaine avec les chiffres révisés de l'université du Michigan portant sur l'humeur des ménages et l'inflation attendue, ainsi que d'autres concernant les revenus et les dépenses des individus.
James Bullard, président de la réserve fédérale de Saint Louis, a ainsi révélé lors d'un entretien diffusé sur la chaîne de télévision de l'agence de presse Bloomberg que la décision de ne pas effectuer la manoeuvre avait été prise "de justesse", et qu'il n'excluait pas qu'elle ait lieu en octobre.
Le billet vert s'est du coup extirpé d'une ornière de sept mois face à son homologue euuropéen, tout en établissant un pic hebdomadaire contre le japonais.
L'EUR/USD a clôturé à 1,3523 après avoir culminé à 1,3567, son plus haut niveau depuis le 7 février, laissant échapper 0,05% journaliers, écornant à peine les 1,4% de gains de la semaine.
L'USD/JPY a brièvement caracolé à 99,67 avant de se stabiliser à 99,36, trébuchant de 0,08% sur la journée, avec une avancée de 0,27% hebdomadaires, après avoir plongé mercredi à 97,75, son creux le plus profond des trois semaines écoulées.
L'unité monétaire de la Grande-Bretagne en a aussi fait les frais, le GBP/USD se repliant de 0,17% à 1,6003, ne gagnant plus que 0,65% depuis la séance de lundi.
Le franc suisse demeurait pour sa part accroché à un sommet de sept mois contre l'étalon américain, l'USD/CHF terminant à 0,9107, avec un passage à vide hebdomadaire de 1,75%.
La monnaie des Etats-Unis a perdu des plumes, après que leur Réserve Fédérale ait déclaré qu'elle souhaitait attendre encore pour tâcher d'obtenir des preuves tangibles que l'économie se consolide sur le long terme avant d'ajuster le volume des injections de capitaux.
Cette nouvelle a surpris les analystes ayant accordé du crédit aux rumeurs selon lesquelles elle réduirait ses 85 miliards d'USD de rachats d'actifs mensuels de 10 à 15 milliards.
Ben Bernanke, son président, a refusé de s'engager lors de la conférence de presse qui a suivi à procéder à un tour de vis dès cette année, rappelant que les orientations "n'étaient pas prédéterminées", et que le cap dépendait de la solidité de la relance.
Il a aussi été rappelé que les taux d'intérêt ne remonteraient pas avant que le chômage soit ramené à 6,5%, du moment que l'inflation ne dépasserait pas 2,5% annuels.
La devise américaine a de fortes chances de subir dans les prochains jours les incertitudes touchant l'autorité monétaire outre-Atlantique et le problème de la succession de son chef.
Les résultats du scrutin législatif allemand d'aujourd'hui ne seront pas non plus à négliger.
Investing.com a établi pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que d'autres également susceptibles d'influencer les marchés au cours de la semaine à venir.
Lundi 23 septembre
Les places nippones demeureront inactives en raison d'un jour férié.
La Chine verra la banque HSBC fournir la première évaluation de son indice manufacturier, un signe crucial de vigueur économique.
La zone euro fera de même avec les baromètres de l'activité de ses secteurs secondaire et tertiaire, imitée par l'Allemagne et la France.
Le président de la Banque Centrale Européenne comparaîtra pour sa part devant le comité économique aux affaires monétaires du parlement européen à Bruxelles.
Thomas Jordan, son homologue de la Banque Nationale Suisse, prendra aussi la parole lors d'une conférence à Zurich.
Mardi 24 septembre
L'institut Ifo pour la recherche économique rendra son rapport très attendu sur la confiance des entreprises germaniques, donnant le pouls de l'économie.
Le Royaume-Uni ne sera pas en reste avec les chiffres portant sur les prêts hypothécaires fournis par les acteurs du marché, préfigurant la demande sur le marché immobilier.
Le Canada fera de même avec le volume officiel des ventes au détail, premier signe des dépenses de consommation, qui représentent la majeure partie de l'activité économique totale
Les Etats-Unis verront pour leur part leurs spécialistes de l'immobilier fournir leur mesure de l'évolution des prix des logements, qui précèdera un rapport sur la confiance des ménages.
Mercredi 25 septembre
La Nouvelle-Zélande publiera le solde de son commerce extérieur, faisant la différence entre les valeurs exportées et importées
La Réserve Bancaire d'Australie fournira de son côté son rapport semestriel sur la stabilité financière.
La zone euro guettera pour sa part le baromètre crucial du moral des consommateurs établi par le groupe de recherches économiques Gfk.
Le Royaume-Uni ne sera pas en reste avec le volume des ventes auprès des particuliers mesuré par les acteurs de la grande distribution.
Les Etats-Unis concluront la journée avec le volume de leurs commandes de biens durables, préfigurant leur production imminente, ainsi que celui des ventes de logements neufs.
Jeudi 26 septembre
La Nouvelle-Zélande fournira une étude sur la confiance dans les entreprises, donnant le pouls de l'économie.
Le Royaume-Uni fera de même avec le solde de son compte courant, ainsi que les chiffres révisés de sa croissance entre début avril et fin juin.
La Banque Nationale Suisse diffusera son bulletin trimestriel, portant sur sa politique monétaire.
Les Etats-Unis rendront ensuite leur décompte hebdomadaire des nouvelles inscriptions au chômage, ainsi que les informations définitives concernant l'évolution de leur produit intérieur brut au second trimestre, tandis que leurs spécialistes de l'immobilier annonceront le nombre des ventes de logements en cours.
Vendredi 27 septembre
Le Japon fera connaître l'évolution de ses prix à la consommation, qui représente la plus grande part de l'inflation totale.
L'Allemagne fera de même, tandis que la France divulguera un rapport sur les dépenses des particuliers, et que Mario Draghi, président de la Banque Centrale Européenne prononcera un discours lors d'un symposium à Milan.
La Suisse ne sera pas en reste avec le baromètre économique établi par l'agence de recherches économiques KOF, destiné à prédire la direction de l'économie future.
Les Etats-Unis achèveront enfin la semaine avec les chiffres révisés de l'université du Michigan portant sur l'humeur des ménages et l'inflation attendue, ainsi que d'autres concernant les revenus et les dépenses des individus.