Investing.com - L'euro s'est retrouvé sur la défensive face au dollar U.S. vendredi, retombant d'un sommet des sept dernières semaines et abandonnant au passage une partie de son butin hebdomadaire, le rejet par la chancelière allemande Angela Merkel de la demande d'un prolongement du programme de réforme de la Grèce ayant terni son blason.
Celle-ci a en effet déclaré après ses négociations de vendredi avec son homologue grec Antonis Samaras que son pays devait faire la preuve de sa capacité à mettre en place les mesures d'austérité adoptées sous la pression des bailleurs de fonds internationaux, tout en rappelant cependant que son maintien au sein de la zone euro était préférable.
La monnaie unique avait en effet retrouvé des couleurs en début de semaine en raison de l'espoir grandissant pour septembre d'initiatives de stabilisation des marchés des dettes souveraines européens de la part de la Banque Centrale Européenne lors de sa prochaine réunion.
Elle a du coup atteint jeudi son plus haut niveau depuis le 4 juillet contre le billet vert suite à des rumeurs selon lesquelles des représentants du gouvernement espagnol seraient en pourparlers avec les autorités du bloc euro à propos d'un plan d'aide.
Le premier ministre adjoint les a toutefois démenties le lendemain.
L'étalon américain s'était retrouvé sur la sellette après que le compte-rendu de la réunion de la Réserve Fédérale ayant eu lieu en août ait laissé entendre mercredi que de nombreux membres de son conseil pensaient que davantage d'accomodements pourraient être nécessaires "dans un futur assez proche" à moins de voir les preuves d'un renforcement "substantiel et durable" de la relance économique.
La livre sterling a par contre fléchi face à ce dernier en fin de semaine après que des chiffres révisés aient montré que l'économie britannique avait reculé de 0.5% au second trimestre, au lieu des 0.7% initialement constatés, tout en décevant les observateurs qui tablaient sur un repli encore plus minime.
Cette déception a ravivé les angoisses au sujet des perspectives économiques du Royaume-Uni, et replacé l'hypothèse d'un assouplissement provenant de la Banque d'Angleterre sur le devant de la scène.
La devise australienne a plongé dans une ornière mensuelle par rapport à son cousin américain lors de la dernière journée de cotation, après que Glenn Stevens, gouverneur de la Réserve Bancaire d'Australie, ait déclaré que ses collègues et lui étaient prêts à réagir à un éventuel ralentissement économique, tout en ajoutant que les bonnes performances minières nationales devraient probablement durer encore une année avant de ralentir le pas.
Le discours de Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale des Etats-Unis, lors du symposium annuel à Jackson Hole, dans le Wyoming, devrait être le point d'orgue de la semaine à venir, en raison des bruits portant sur sa propension à procéder à de nouvelles stimulations.
Les Etats-Unis feront de plus connaître les chiffres révisés de leur croissance au second trimestre, tandis que l'Italie procèdera à une adjudication d'obligations décennales, pour ce qui constituera une test crucial de l'attractivité de ses dettes.
Investing.com a établi pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que d'autres également susceptibles d'influencer les marchés au cours de la semaine à venir.
Lundi 27 août
Les places britanniques demeureront closes pour cause de jour férié.
Du côté de la zone euro, l'institut Ifo pour la recherche économique dévoilera son baromètre du moral des entreprises allemandes, précurseur de santé économique.
Mardi 28 août
Les spécialistes de l'immobilier australien fourniront leur volume des ventes de logements neufs, donnant le pouls de l'économie.
Dans le bloc ayant adopté la monnaie unique, l'Allemagne fera connaître l'état de l'humeur de ses consommateurs, préfigurant leurs dépenses futures.
Du coté du reste de l'Europe, l'inflation des coûts des logements britanniques sera révélée par les acteurs du secteur, tandis que la Suisse fournira ses chiffres officiel du marché de l'emploi.
Les Etats-Unis divulgueront ensuite un rapport sur la confiance des consommateurs, laissant présager de la santé économique, ainsi que l'évolution des prix des habitations mesurée par les experts dans ce domaine.
Mercredi 29 août
Les autorités australiennes dévoileront leurs informations concernant les chantiers effectués, permettant d'évaluer la vigueur des acteurs du domaine du bâtiment.
En zone euro, l'Allemagne fournira son évaluation préliminaire de son évolution des prix à la consommation, qui représente la plus grande part de l'inflation totale.
La Suisse fournira quand à elle son indice des signaux économiques prévisionnels, destiné à prédire la direction de l'économie future.
Le Canada ne sera pas en reste avec l'inflation officielle subie par les matières premières, précurseur de celle au détail.
Les Etats-Unis concluront la journée avec leur produit intérieur brut révisé du second trimestre, la mesure la plus générale de l'activité économique et plus important des signes de vigueur de celle-ci, tandis que le volume des ventes de logements en cours sera révélé par les principaux acteurs de l'immobilier, que le pays fournira son inventaire hebdomadaire des réserves pétrolières et que la Réserve Fédérale publiera son Livre Beige.
Jeudi 30 août
Les autorités néo-zélandaises annonceront le nombre des permis de construire qu'elles ont accordés, indice fiable des chantiers à venir, après quoi la Réserve Bancaire de Nouvelle-Zélande fera son rapport sur la confiance des entreprises.
L'Australie fera elle aussi connaître le nombre de projets de construction approuvés, préfigurant l'activité future dans le domaine du bâtiment, ainsi que des informations sur les investissements de capitaux privés.
Le gouvernement japonais produira une étude sur les ventes au détail, premier signe des dépenses de consommation, qui représentent la majeure partie de l'activité économique totale.
Du côté du bloc euro, son homologue allemand l'imitera avec les variations du chômage, tandis que l'Italie émettra des bons du trésor à échéance décennale.
Dans le reste de l'Europe, la Banque d'Angleterre divulguera ses informations sur les prêts nets aux particuliers.
Le Canada révèlera ensuite l'état de son compte courant.
Les Etats-Unis ne seront pas en reste avec le volume de la consommation personnalles et des dépenses des particuliers, tandis que sera donné le coup d'envoi du symposium économique annuel de Jackson Hole, dans le Wyoming.
Vendredi 31 août
Le Japon fournira le volume officiel des dépenses des ménages, suivi d'une étude sur les prix auprès des particuliers dans la région de Tokyo, sans oublier l'évaluation préliminaire de la production industrielle nationale, tandis que la Réserve Bancaire d'Australie rendra un rapport sur les crédits accordés au secteur privé.
La zone euro ne sera pas en reste avec la première évaluation de son évolution des prix à la consommation, qui représente la plus grande part de l'inflation totale, ainsi que le taux de chômage officiel de la région, alors que l'Allemagne dévoilera son volume des ventes au détail, premier signe des dépenses de consommation, qui représentent la majeure partie de l'activité économique totale.
Le Royaume-Uni fera de même avec son baromètre de la confiance de ses consommateurs, indice crucial de force de l'économie.
Les autorités diffuseront ensuite des informations sur leur produit intérieur brut pour le second trimestre, la mesure la plus générale de l'activité économique et plus important des signes de vigueur de celle-ci.
Les Etats-Unis concluront la semaine avec l'indice des directeurs des achats de la région de Chicago, ainsi que l'état révisé de l'humeur des consommateurs établi par l'université du Michigan, sans oublier le volume des commandes passées auprè des usines mesuré par le gouvernement.
Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale américaine, prendra par ailleurs la parole dans le cadre du symposium économique de Jackson Hole, et ses propos seront décortiqués en détail afin de tenter d'y glaner des indices sur la direction que prendra la politique monétaire à l'avenir.
Celle-ci a en effet déclaré après ses négociations de vendredi avec son homologue grec Antonis Samaras que son pays devait faire la preuve de sa capacité à mettre en place les mesures d'austérité adoptées sous la pression des bailleurs de fonds internationaux, tout en rappelant cependant que son maintien au sein de la zone euro était préférable.
La monnaie unique avait en effet retrouvé des couleurs en début de semaine en raison de l'espoir grandissant pour septembre d'initiatives de stabilisation des marchés des dettes souveraines européens de la part de la Banque Centrale Européenne lors de sa prochaine réunion.
Elle a du coup atteint jeudi son plus haut niveau depuis le 4 juillet contre le billet vert suite à des rumeurs selon lesquelles des représentants du gouvernement espagnol seraient en pourparlers avec les autorités du bloc euro à propos d'un plan d'aide.
Le premier ministre adjoint les a toutefois démenties le lendemain.
L'étalon américain s'était retrouvé sur la sellette après que le compte-rendu de la réunion de la Réserve Fédérale ayant eu lieu en août ait laissé entendre mercredi que de nombreux membres de son conseil pensaient que davantage d'accomodements pourraient être nécessaires "dans un futur assez proche" à moins de voir les preuves d'un renforcement "substantiel et durable" de la relance économique.
La livre sterling a par contre fléchi face à ce dernier en fin de semaine après que des chiffres révisés aient montré que l'économie britannique avait reculé de 0.5% au second trimestre, au lieu des 0.7% initialement constatés, tout en décevant les observateurs qui tablaient sur un repli encore plus minime.
Cette déception a ravivé les angoisses au sujet des perspectives économiques du Royaume-Uni, et replacé l'hypothèse d'un assouplissement provenant de la Banque d'Angleterre sur le devant de la scène.
La devise australienne a plongé dans une ornière mensuelle par rapport à son cousin américain lors de la dernière journée de cotation, après que Glenn Stevens, gouverneur de la Réserve Bancaire d'Australie, ait déclaré que ses collègues et lui étaient prêts à réagir à un éventuel ralentissement économique, tout en ajoutant que les bonnes performances minières nationales devraient probablement durer encore une année avant de ralentir le pas.
Le discours de Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale des Etats-Unis, lors du symposium annuel à Jackson Hole, dans le Wyoming, devrait être le point d'orgue de la semaine à venir, en raison des bruits portant sur sa propension à procéder à de nouvelles stimulations.
Les Etats-Unis feront de plus connaître les chiffres révisés de leur croissance au second trimestre, tandis que l'Italie procèdera à une adjudication d'obligations décennales, pour ce qui constituera une test crucial de l'attractivité de ses dettes.
Investing.com a établi pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que d'autres également susceptibles d'influencer les marchés au cours de la semaine à venir.
Lundi 27 août
Les places britanniques demeureront closes pour cause de jour férié.
Du côté de la zone euro, l'institut Ifo pour la recherche économique dévoilera son baromètre du moral des entreprises allemandes, précurseur de santé économique.
Mardi 28 août
Les spécialistes de l'immobilier australien fourniront leur volume des ventes de logements neufs, donnant le pouls de l'économie.
Dans le bloc ayant adopté la monnaie unique, l'Allemagne fera connaître l'état de l'humeur de ses consommateurs, préfigurant leurs dépenses futures.
Du coté du reste de l'Europe, l'inflation des coûts des logements britanniques sera révélée par les acteurs du secteur, tandis que la Suisse fournira ses chiffres officiel du marché de l'emploi.
Les Etats-Unis divulgueront ensuite un rapport sur la confiance des consommateurs, laissant présager de la santé économique, ainsi que l'évolution des prix des habitations mesurée par les experts dans ce domaine.
Mercredi 29 août
Les autorités australiennes dévoileront leurs informations concernant les chantiers effectués, permettant d'évaluer la vigueur des acteurs du domaine du bâtiment.
En zone euro, l'Allemagne fournira son évaluation préliminaire de son évolution des prix à la consommation, qui représente la plus grande part de l'inflation totale.
La Suisse fournira quand à elle son indice des signaux économiques prévisionnels, destiné à prédire la direction de l'économie future.
Le Canada ne sera pas en reste avec l'inflation officielle subie par les matières premières, précurseur de celle au détail.
Les Etats-Unis concluront la journée avec leur produit intérieur brut révisé du second trimestre, la mesure la plus générale de l'activité économique et plus important des signes de vigueur de celle-ci, tandis que le volume des ventes de logements en cours sera révélé par les principaux acteurs de l'immobilier, que le pays fournira son inventaire hebdomadaire des réserves pétrolières et que la Réserve Fédérale publiera son Livre Beige.
Jeudi 30 août
Les autorités néo-zélandaises annonceront le nombre des permis de construire qu'elles ont accordés, indice fiable des chantiers à venir, après quoi la Réserve Bancaire de Nouvelle-Zélande fera son rapport sur la confiance des entreprises.
L'Australie fera elle aussi connaître le nombre de projets de construction approuvés, préfigurant l'activité future dans le domaine du bâtiment, ainsi que des informations sur les investissements de capitaux privés.
Le gouvernement japonais produira une étude sur les ventes au détail, premier signe des dépenses de consommation, qui représentent la majeure partie de l'activité économique totale.
Du côté du bloc euro, son homologue allemand l'imitera avec les variations du chômage, tandis que l'Italie émettra des bons du trésor à échéance décennale.
Dans le reste de l'Europe, la Banque d'Angleterre divulguera ses informations sur les prêts nets aux particuliers.
Le Canada révèlera ensuite l'état de son compte courant.
Les Etats-Unis ne seront pas en reste avec le volume de la consommation personnalles et des dépenses des particuliers, tandis que sera donné le coup d'envoi du symposium économique annuel de Jackson Hole, dans le Wyoming.
Vendredi 31 août
Le Japon fournira le volume officiel des dépenses des ménages, suivi d'une étude sur les prix auprès des particuliers dans la région de Tokyo, sans oublier l'évaluation préliminaire de la production industrielle nationale, tandis que la Réserve Bancaire d'Australie rendra un rapport sur les crédits accordés au secteur privé.
La zone euro ne sera pas en reste avec la première évaluation de son évolution des prix à la consommation, qui représente la plus grande part de l'inflation totale, ainsi que le taux de chômage officiel de la région, alors que l'Allemagne dévoilera son volume des ventes au détail, premier signe des dépenses de consommation, qui représentent la majeure partie de l'activité économique totale.
Le Royaume-Uni fera de même avec son baromètre de la confiance de ses consommateurs, indice crucial de force de l'économie.
Les autorités diffuseront ensuite des informations sur leur produit intérieur brut pour le second trimestre, la mesure la plus générale de l'activité économique et plus important des signes de vigueur de celle-ci.
Les Etats-Unis concluront la semaine avec l'indice des directeurs des achats de la région de Chicago, ainsi que l'état révisé de l'humeur des consommateurs établi par l'université du Michigan, sans oublier le volume des commandes passées auprè des usines mesuré par le gouvernement.
Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale américaine, prendra par ailleurs la parole dans le cadre du symposium économique de Jackson Hole, et ses propos seront décortiqués en détail afin de tenter d'y glaner des indices sur la direction que prendra la politique monétaire à l'avenir.