Investing.com - Le dollar U.S. s'est retrouvé en berne en fin de semaine face à la plupart de ses concurrents, après que Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale des Etats-Unis, ait laissé entendre que celle-ci pourrait mettre en place de nouvelles mesures de stimulation pour renforcer l'économie américaine.
Lors du symposium annuel de Jackson Hole, dans le Wyoming, il a en effet déclaré que la persistance d'un fort taux de chômage était source de "graves inquiétudes" et que la banque centrale du pays était prête à procéder aux accomodements supplémentaires nécessaires pour renflouer la croissance.
Des chiffres officiels avaient montré mercredi que l'économie nationale avait connu une expansion annualisée de 1.7% d'avril à juin après ajustement saisonnier, soit légèrement plus que les 1.5% estimés auparavant, mais toutefois inférieure aux 2 à 2.5% nécessaires pour maintenir l'emploi à flot.
M. Bernanke a minimisé les risques liés aux "assouplissements quantitatifs" et déclaré que le programme avait été efficace, fournissant une "aide significative" à la reprise.
L'euro a alors culminé 1.2636 contre le billet vert, son plus haut niveau depuis le 2 juillet, avant de voir ses gains rabotés pour s'établir à 1.2576 à la clôture, tandis que ce dernier touchait le fond à 78.17 par rapport au yen, son plus bas niveau des trois dernières semaines, pour ensuite se stabiliser à 78.37.
La monnaie unique demeurait ragaillardie par les spéculations selon lesquelles la BCE serait en train de travailler sur des mesures destinées à stabiliser les marchés obligataires régionaux en préparation de sa réunion du 6 septembre.
L'Italie a ainsi vu diminuer jeudi le coûts de ses emprunts lors d'une adjudication de bons du trésor à cinq et dix ans, reflétant ainsi l'optimisme concernant les progrès des dirigeants de la région dans la gestion du problème de son surendettement.
La livre sterling a suivi vendredi le mouvement ascendant contre l'étalon américain, mais elle restait cependant sur la sellette, le net affaissement économique national ayant replacé l'hypothèse d'apports de capitaux provenant de la Banque d'Angleterre sur le devant de la scène.
La devise du Canada n'était pas en reste, après que des informations de source gouvernementale aient souligné le même jour que l'économie canadienne avait progressé de 0.2% en juin, au lieu des 0.1% espérés.
La conférence de presse d'après-réunion de la Banque Centrale Européenne de jeudi devrait être le point d'orgue de la semaine, dans l'attente de détails provenant de son chef, Mario Draghi, concernant le montant et l'importance de son programme d'achats d'actifs.
Les Etats-Unis diffuseront par ailleurs le lendemain leur rapport mensuel sur la masse salariale, permettant ainsi aux observateurs de juger de l'état d'un marché du travail en difficulté.
Investing.com a établi pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que d'autres également susceptibles d'influencer les marchés au cours de la semaine à venir.
Lundi 3 septembre
Le gouvernement du Japon produira des informations concernant les investissements, précurseurs de santé économique.
Celui de l'Australie fera de même avec les ventes au détail, premier signe des dépenses de consommation, qui représentent la majeure partie de l'activité économique totale, suivi des bénéfices opérationnels des entreprises, tandis que le nombre des offres d'emploi sera révélé par ceux qui les publient.
Les autorités suisses feront de même avec les ventes au détail, suivies de l'indice des directeurs des achats établi par l'institut de recherches économiques SVME.
Le Royaume-Uni ne sera pas en reste, avec les résultats de son activité manufacturière, signe vital de sa santé économique.
En zone euro, Mario Draghi, président de la BCE, comparaîtra à Bruxelles devant le comité européen aux affaires économiques et monétaires, alors que l'Espagne et l'Italie fourniront les chiffres officiels de leurs secteurs secondaires.
Les places boursières américaines et canadiennes demeureront quand à elles closes pour cause de jour férié.
Mardi 4 septembre
La Réserve Bancaire d'Australie annoncera son taux de base, qui sera suivi de son communiqué à ce sujet, donnant le point de vue adopté par la banque sur l'état actuel de l'économie, après quoi le gouvernement national fournira le solde de son compte courant.
Celui du Japon fera de même concernant les revenus nets moyens.
Du côté de l'Europe, la Suisse fera de même concernant son produit intérieur brut du second trimestre, la mesure la plus générale de l'activité économique et plus important des signes de vigueur de celle-ci.
Le Royaume-Uni verra ses spécialistes de l'immobilier fournir l'inflation de prix des logements qu'ils auront mesurée, reflétant la demande dans ce domaine, sans oublier les chiffres de l'éctivité dans le secteur du bâtiment.
Aux Etats-Unis, l'institut de gestion des approvisionnements fera son rapport sur l'indice des directeurs des achats du secteur manufacturier.
Mercredi 5 septembre
L'Australie fournira son PIB du second trimestre, en phase directe avec l'économie, ainsi que les chiffres de l'activité du secteur tertiaire.
La Suisse ne sera pas en reste avec son évolution des prix à la consommation, qui représente la plus grande part de l'inflation totale.
Toujours en Europe, le Royaume-Uni fera de même avec l'activité dans le domaine des services, signe de vigueur de son économie.
Les autorités de la zone euro publieront quand à elles leurs chiffres des ventes au détail.
La Banque du Canada dévoilera son tau d'intérêt directeur, suivi d'un communiqué sur la question, offrant son analyse en profondeur des perspectives économiques.
Les Etats-Unis concluront la journée avec les variations de leur productivité non-agricole.
Jeudi 6 septembre
L'Australie divulguera l'évolution de son marché de l'emploi et son taux de chômage, signe vital de santé économique.
Masaaki Shirakawa, gouverneur de la Banque du Japon, prendra la parole à Tokyo, et ses propos seront décortiqués en détail afin de tenter d'y glaner des indices sur la direction que prendra la politique monétaire à l'avenir.
Du côté de la zone euro, la BCE fera connaître son taux d'intérêt de base, après quoi son président Mario Draghi tiendra une conférence de presse, qui sera suivie de près à l'affût de précisions concernant son plan d'acquisition d'obligations.
L'Allemagne ne sera pas en reste, avec un rapport sur les commandes reçues par ses usines, préfigurant la production future.
En ce qui concerne le Royaume-Uni, la Banque d'Angleterre annoncera elle aussi son taux directeur.
Les Etats-Unis verront les évolutions du nombre de leurs salariés hors agriculture révélées par les acteurs du secteur, après quoi les autorités feront de même avec leur décompte hebdomadaire des nouveaux inscrits au chômage, l'institut de gestion des approvisionnements rendant une étude sur l'activité non manufacturière, et le gouvernement fournissant son inventaire hebdomadaire des réserves nationales de pétrole brut.
Venndredi 7 septembre
L'Australie fera connaître sa balance commerciale, faisant la différence entre les valeurs des biens ou services exportés et importés.
En Europe, la Banque Nationale Suisse diffusera l'inventaire de ses réserves de devises, fournissant ainsi un point de vue intéressant sur les opérations de la banque centrale sur le marché des changes.
Le Royaume-Uni ne sera pas en reste avec les chiffres officiels de la production manufacturée et de son inflation des prix à la production, suivis du rapport de la Banque d'Angleterre sur l'inflation à la consommation attendue.
Du côté de la zone euro, l'Allemagne dévoilera les chiffres de sa productioh industrielle, reflétant l'état de santé de son économie.
Le Canada fera de même avec le nombre des permis de construire qu'il a accordés, indice fiable des chantiers à venir, ainsi que les variations sur le marché de l'emploi et le taux de chômage, sans oublier un rapport des autorités concernant la prooductivité de la main-d'oeuvre, et l'indice des directeurs des achats établi par la Richard Ivey School of Business.
Les Etats-Unis achèveront la semaine avec des informations très attendues ocncernant la masse salariale non agricole et le taux de chômage, sans oublier le revenu horaire moyen.
Lors du symposium annuel de Jackson Hole, dans le Wyoming, il a en effet déclaré que la persistance d'un fort taux de chômage était source de "graves inquiétudes" et que la banque centrale du pays était prête à procéder aux accomodements supplémentaires nécessaires pour renflouer la croissance.
Des chiffres officiels avaient montré mercredi que l'économie nationale avait connu une expansion annualisée de 1.7% d'avril à juin après ajustement saisonnier, soit légèrement plus que les 1.5% estimés auparavant, mais toutefois inférieure aux 2 à 2.5% nécessaires pour maintenir l'emploi à flot.
M. Bernanke a minimisé les risques liés aux "assouplissements quantitatifs" et déclaré que le programme avait été efficace, fournissant une "aide significative" à la reprise.
L'euro a alors culminé 1.2636 contre le billet vert, son plus haut niveau depuis le 2 juillet, avant de voir ses gains rabotés pour s'établir à 1.2576 à la clôture, tandis que ce dernier touchait le fond à 78.17 par rapport au yen, son plus bas niveau des trois dernières semaines, pour ensuite se stabiliser à 78.37.
La monnaie unique demeurait ragaillardie par les spéculations selon lesquelles la BCE serait en train de travailler sur des mesures destinées à stabiliser les marchés obligataires régionaux en préparation de sa réunion du 6 septembre.
L'Italie a ainsi vu diminuer jeudi le coûts de ses emprunts lors d'une adjudication de bons du trésor à cinq et dix ans, reflétant ainsi l'optimisme concernant les progrès des dirigeants de la région dans la gestion du problème de son surendettement.
La livre sterling a suivi vendredi le mouvement ascendant contre l'étalon américain, mais elle restait cependant sur la sellette, le net affaissement économique national ayant replacé l'hypothèse d'apports de capitaux provenant de la Banque d'Angleterre sur le devant de la scène.
La devise du Canada n'était pas en reste, après que des informations de source gouvernementale aient souligné le même jour que l'économie canadienne avait progressé de 0.2% en juin, au lieu des 0.1% espérés.
La conférence de presse d'après-réunion de la Banque Centrale Européenne de jeudi devrait être le point d'orgue de la semaine, dans l'attente de détails provenant de son chef, Mario Draghi, concernant le montant et l'importance de son programme d'achats d'actifs.
Les Etats-Unis diffuseront par ailleurs le lendemain leur rapport mensuel sur la masse salariale, permettant ainsi aux observateurs de juger de l'état d'un marché du travail en difficulté.
Investing.com a établi pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que d'autres également susceptibles d'influencer les marchés au cours de la semaine à venir.
Lundi 3 septembre
Le gouvernement du Japon produira des informations concernant les investissements, précurseurs de santé économique.
Celui de l'Australie fera de même avec les ventes au détail, premier signe des dépenses de consommation, qui représentent la majeure partie de l'activité économique totale, suivi des bénéfices opérationnels des entreprises, tandis que le nombre des offres d'emploi sera révélé par ceux qui les publient.
Les autorités suisses feront de même avec les ventes au détail, suivies de l'indice des directeurs des achats établi par l'institut de recherches économiques SVME.
Le Royaume-Uni ne sera pas en reste, avec les résultats de son activité manufacturière, signe vital de sa santé économique.
En zone euro, Mario Draghi, président de la BCE, comparaîtra à Bruxelles devant le comité européen aux affaires économiques et monétaires, alors que l'Espagne et l'Italie fourniront les chiffres officiels de leurs secteurs secondaires.
Les places boursières américaines et canadiennes demeureront quand à elles closes pour cause de jour férié.
Mardi 4 septembre
La Réserve Bancaire d'Australie annoncera son taux de base, qui sera suivi de son communiqué à ce sujet, donnant le point de vue adopté par la banque sur l'état actuel de l'économie, après quoi le gouvernement national fournira le solde de son compte courant.
Celui du Japon fera de même concernant les revenus nets moyens.
Du côté de l'Europe, la Suisse fera de même concernant son produit intérieur brut du second trimestre, la mesure la plus générale de l'activité économique et plus important des signes de vigueur de celle-ci.
Le Royaume-Uni verra ses spécialistes de l'immobilier fournir l'inflation de prix des logements qu'ils auront mesurée, reflétant la demande dans ce domaine, sans oublier les chiffres de l'éctivité dans le secteur du bâtiment.
Aux Etats-Unis, l'institut de gestion des approvisionnements fera son rapport sur l'indice des directeurs des achats du secteur manufacturier.
Mercredi 5 septembre
L'Australie fournira son PIB du second trimestre, en phase directe avec l'économie, ainsi que les chiffres de l'activité du secteur tertiaire.
La Suisse ne sera pas en reste avec son évolution des prix à la consommation, qui représente la plus grande part de l'inflation totale.
Toujours en Europe, le Royaume-Uni fera de même avec l'activité dans le domaine des services, signe de vigueur de son économie.
Les autorités de la zone euro publieront quand à elles leurs chiffres des ventes au détail.
La Banque du Canada dévoilera son tau d'intérêt directeur, suivi d'un communiqué sur la question, offrant son analyse en profondeur des perspectives économiques.
Les Etats-Unis concluront la journée avec les variations de leur productivité non-agricole.
Jeudi 6 septembre
L'Australie divulguera l'évolution de son marché de l'emploi et son taux de chômage, signe vital de santé économique.
Masaaki Shirakawa, gouverneur de la Banque du Japon, prendra la parole à Tokyo, et ses propos seront décortiqués en détail afin de tenter d'y glaner des indices sur la direction que prendra la politique monétaire à l'avenir.
Du côté de la zone euro, la BCE fera connaître son taux d'intérêt de base, après quoi son président Mario Draghi tiendra une conférence de presse, qui sera suivie de près à l'affût de précisions concernant son plan d'acquisition d'obligations.
L'Allemagne ne sera pas en reste, avec un rapport sur les commandes reçues par ses usines, préfigurant la production future.
En ce qui concerne le Royaume-Uni, la Banque d'Angleterre annoncera elle aussi son taux directeur.
Les Etats-Unis verront les évolutions du nombre de leurs salariés hors agriculture révélées par les acteurs du secteur, après quoi les autorités feront de même avec leur décompte hebdomadaire des nouveaux inscrits au chômage, l'institut de gestion des approvisionnements rendant une étude sur l'activité non manufacturière, et le gouvernement fournissant son inventaire hebdomadaire des réserves nationales de pétrole brut.
Venndredi 7 septembre
L'Australie fera connaître sa balance commerciale, faisant la différence entre les valeurs des biens ou services exportés et importés.
En Europe, la Banque Nationale Suisse diffusera l'inventaire de ses réserves de devises, fournissant ainsi un point de vue intéressant sur les opérations de la banque centrale sur le marché des changes.
Le Royaume-Uni ne sera pas en reste avec les chiffres officiels de la production manufacturée et de son inflation des prix à la production, suivis du rapport de la Banque d'Angleterre sur l'inflation à la consommation attendue.
Du côté de la zone euro, l'Allemagne dévoilera les chiffres de sa productioh industrielle, reflétant l'état de santé de son économie.
Le Canada fera de même avec le nombre des permis de construire qu'il a accordés, indice fiable des chantiers à venir, ainsi que les variations sur le marché de l'emploi et le taux de chômage, sans oublier un rapport des autorités concernant la prooductivité de la main-d'oeuvre, et l'indice des directeurs des achats établi par la Richard Ivey School of Business.
Les Etats-Unis achèveront la semaine avec des informations très attendues ocncernant la masse salariale non agricole et le taux de chômage, sans oublier le revenu horaire moyen.